En vedetteUne espèce de maïs originaire du Mexique pourrait permettre une culture sans engrais

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08 Oct

Une espèce de maïs originaire du Mexique pourrait permettre une culture sans engrais

Mexico- Une espèce de maïs originaire du Mexique est au cœur des recherches scientifiques pour sa capacité à permettre le développement d’une culture à fort rendement sans engrais, rapporte la presse locale.

Meilleur pour la terre, pour la biodiversité et les consommateurs, une culture sans engrais est un eldorado auquel aspire la recherche scientifique. « Selon les scientifiques, cette plante aurait le pouvoir de résoudre l’un des problèmes environnementaux majeurs qui touchent actuellement notre planète : la pollution azotée. Si l’atmosphère est composée à 78% d’azote, celle-ci reste hors de portée des animaux et de la majorité des plantes, explique R. Ford Denison, écologiste des cultures à l’université du Minnesota.

La plupart des engrais synthétiques sont constitués par la conversion de l’azote atmosphérique en ammoniac.

« Le problème, c’est que les agriculteurs ne savent pas comment calculer la quantité d’engrais nécessaire à leurs cultures, ce qui entraîne une surutilisation ainsi que des déchets. Xin zhang, spécialiste de l’environnement au Center for Environmental Science de l’université du Maryland, estime que près de 57% de l’azote contenu dans les engrais polluent actuellement l’environnement.

C’est ici qu’intervient le maïs mexicain. Ce dernier serait en effet capable de fixer entre 29% et 82% d’azote. Une caractéristique qui n’a pas échappé aux professionnels du secteur qui investissent massivement pour l’exploiter.

Si cette technologie voyait le jour, le rendement des agriculteurs les moins favorisés, ceux qui ne peuvent pas acheter des engrais, augmenterait jusqu’à attendre les 2,5 à 7,2 milliards de dollars.

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Washington – Voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord pour la journée du lundi 08 octobre 2018.

Etats-Unis d’Amérique :

La toundra, une vaste région arctique sans arbres d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Nord, se réchauffe plus rapidement que tout autre biome sur Terre et les ramifications potentielles sont considérables en raison des effets de rétroaction globaux entre la végétation et le climat, indique une nouvelle étude publiée dans la revue Nature et reprise sur le site d’ONU Environnement.

Cette vaste étude, qui a duré plus de trois décennies, a impliqué 180 scientifiques analysant 56.048 enregistrements de traits et 117 sites de relevé de végétation dans la toundra.

L’étude a révélé que les arbustes, graminées et autres plantes basses de l’Arctique grandissent en raison de la hausse des températures. La croissance en hauteur et la surface foliaire spécifique étaient plus marquées sur les sites plus humides que sur les sites les plus secs.

Les plantes arctiques plus hautes emprisonnent plus de neige autour, empêchant le sol de geler très durement. Cela facilite le dégel du pergélisol en été et la libération de carbone dans l’atmosphère. Les sols de pergélisol contiennent jusqu’à 50% des stocks de carbone souterrains dans le monde.

De plus, les plantes plus hautes qui dépassent de la neige contribuent à assombrir la surface de la Terre, permettant ainsi à l’écosystème de la toundra de capter plus de chaleur du soleil.

Les caractéristiques des plantes affectent fortement le cycle du carbone et le bilan énergétique de l’écosystème, ce qui peut influer sur les climats régionaux et mondiaux.

« Une meilleure compréhension de la manière dont les facteurs environnementaux façonnent la structure et la fonction des plantes est cruciale pour prévoir les conséquences des changements environnementaux sur le fonctionnement des écosystèmes », indique l’étude.

L’un des objectifs de l’ONU-Environnement en matière d’atténuation est de garder une trace des problèmes et des opportunités émergents dans le climat mondial. « Il s’agit d’une étude importante qui devrait contribuer à améliorer les projections relatives à l’évolution des écosystèmes de la toundra avec le réchauffement climatique », déclare Niklas Hagelberg, expert des Nations Unies pour l’environnement sur les changements climatiques.

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Panama

Le Parlement latino-américain et caribéen (Parlatino) a organisé la semaine dernière une réunion régionale sur le rôle des parlements dans le renforcement des efforts de lutte contre le changement climatique et d’adaptation à ses effets, avec la participation de parlementaires et d’experts de la région.

Les discussions qui ont eu lieu jeudi et vendredi ont porté sur « les défis sociaux et économiques et le potentiel de réduction de la hausse de la température mondiale moyenne en dessous de 2 ° C » (pour atteindre 1,5 ° C), « des mécanismes d’adaptation des économies nationales au changement climatique », « la tarification du carbone dans la région » et « le rôle des parlementaires dans la promotion d’une gouvernance climatique efficace », en particulier.

La réunion a également été l’occasion pour les participants d’échanger des expériences et des connaissances sur les moyens de développer des actions et des initiatives efficaces pour relever les défis communs associés aux impacts du changement climatique dans la région.

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