Actualités12% des décès annuels en Pologne sont liés à la pollution de l’air ou « Smog »

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16 Avr

12% des décès annuels en Pologne sont liés à la pollution de l’air ou « Smog »

Varsovie – Pologne : Un rapport des responsables de la campagne polonaise « Temps contre air pur », lancée le week-end dernier, indique que 12% des décès annuels en Pologne sont liés à la pollution de l’air ou « Smog », soit environ 45.000 personnes.

Le nombre de décès dus à la pollution de l’air est un chiffre énorme, en tenant compte celui de la population du pays, ce qui signifie également que le problème de la pollution de l’air s’est aggravé, une gravité qui réside dans sa constance et dans la difficulté d’y faire face pour de multiples raisons, notamment l’incapacité des gouvernements successifs à relever ce défi avec l’efficacité nécessaire, ainsi que le comportement négatif d’un certain nombre de citoyens qui ne sont pas conscients du sérieux de la situation en continuant à utiliser les moyens contribuant à cette pollution.

Il a expliqué, à cet effet, que les autorités exécutives successives « ont trop tardé à traiter ce problème de la pollution de l’air d’autant que le pays recours encore à l’utilisation intensive de combustibles de mauvaise qualité et polluants pendant de longues périodes de l’année.

« Des changements positifs ont eu lieu en Pologne pour relever le défi de la pollution de l’air et d’importants moyens matériels y ont été dédiés, mais de larges catégories de la société utilisent du charbon de mauvaise qualité tout comme les déchets municipaux solides sont souvent incinérés de manière aléatoire », selon le rapport, pressant le gouvernement à « imposer la qualité du carburant utilisé et à renforcer le contrôle à cet égard ».

Voici, en outre, le bulletin de l’écologie de l’Europe Orientale pour la journée du lundi 16 avril 2018

Turquie :

La Turquie fait partie des 20 pays responsables de 83 pc de la mauvaise gestion des déchets plastiques dans le monde, selon Bayram Öztürk, directeur de la Fondation de recherche marine turque (TÜDAV), ajoutant que la pollution micro plastique du milieu marin est, de plus en plus, préoccupante pour la santé humaine, car des micro plastiques ont même été observés dans les réserves d’eau de la ville.

Les micro plastiques sont le nom donné aux particules de moins de cinq millimètres, qui se sont matérialisées par l’effritement de gros morceaux de plastique en se frottant l’une à l’autre, se décomposent avec la lumière du soleil et les bactéries les rongent, rapporte le quotidien « Hurriyet » en citant le professeur.

« La décomposition des plastiques dans l’eau de mer prend des années. Et ces produits chimiques décomposés se retrouvent dans le corps humain avec la chaîne alimentaire », a-t-il expliqué.

Il a également souligné que les animaux marins tels que les dauphins, les baleines et les oiseaux marins s’étranglent jusqu’à la mort une fois qu’ils mettent ces micro plastiques dans leur bouche en les prenant pour de la nourriture.

« Nous devons d’abord nous efforcer de trier les déchets en fonction de leur catégorie afin de réduire les plastiques, qui augmentent chaque année de 20 pc dans nos mers », a-t-il déclaré.

« Il est indispensable de réduire les plastiques dans les mers ou nous nagerons dans les déchets plastiques, les sacs poubelles et les nylons ». Pour ce faire, il y a lieu de diminuer drastiquement l’utilisation et la consommation de plastique dans la vie quotidienne et les changer par du verre ou des matériaux de recyclage et ce, afin de laisser un écosystème marin propre et sain pour les prochaines générations, a-t-il dit.

Öztürk a également appelé les autorités turques à mettre en application plus strictement la convention MARPOL 73/78, dont le but est d’empêcher le rejet de déchets provenant des activités normales des navires dans le milieu marin.

Autriche:

Un projet financé par l’Union européenne a été lancé, en mars dernier, pour répondre à la stratégie nationale jordanienne sur la gestion des déchets solides. Au cours des deux prochaines années, le projet de 3,8 millions d’euros mis en œuvre par l’Agence autrichienne de l’environnement aidera les autorités jordaniennes à mettre au point un système national d’information sur la surveillance des déchets solides municipaux. Le projet marque une étape clé de la coopération entre la Jordanie, l’UE et l’Autriche.

En collaboration avec le ministère jordanien de l’environnement et le ministère des affaires municipales, une équipe d’experts sous la direction de l’Agence autrichienne de l’environnement analysera le cadre juridique et les processus d’enregistrement, d’élimination et de valorisation des déchets municipaux.

En étroite coopération avec les parties prenantes nationales, l’équipe du projet élaborera et mettra en œuvre un outil de gestion électronique des données relatives aux déchets, qui simplifiera la déclaration et les notifications aux autorités réglementaires, facilitera la surveillance des décharges et sera accessible au public.

Dans le cadre de séminaires et de cours de formation (par exemple, mesures des lixiviats de décharges), le savoir-faire des autorités régionales et locales et d’autres institutions associées à la gestion des déchets sera amélioré.

Le projet vise à renforcer les capacités du ministère de l’environnement et du département des statistiques pour établir un système d’information sur la surveillance des déchets solides municipaux afin que le ministère de l’environnement puisse remplir efficacement son rôle de surveillance.

Ce projet s’inscrit dans le droit fil de l’engagement pris par l’UE d’aider Amman à relever ses défis économiques et environnementaux, soutenant les autorités jordaniennes dans l’amélioration de la prestation de services aux jordaniens et aux réfugiés syriens et aussi dans la gestion des déchets et ce, pour un investissement global de 120 millions d’euros.

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Grèce :

Les autorités grecques ont levé vendredi dernier l’interdiction de baignade dans l’ensemble des plages de la capitale Athènes à cause de la pollution provoqué par le naufrage en septembre dernier d’un pétrolier près des côtes.

Cette levée d’interdiction a été annoncée après le constat positif des tests de laboratoire effectués sur la zone touchée, suite aux opérations de dépollution menées peu après le sinistre.

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Russie :

Des chercheurs russes ont découvert, dans la réserve de Laponie (province de Mourmansk), deux nouvelles espèces d’insectes jusque là inconnues.

Le groupe de chercheurs dans le domaine de l’entomologie de la réserve naturelle de Laponie a recueilli et traité les matériaux en utilisant des milliers d’insectes dans le processus de recherche, les chercheurs ayant ainsi découvert deux nouveaux types qui n’étaient pas connus dans la liste scientifique.

Après l’inventaire de diverses plantes et de leurs habitats à la recherche de nouvelles espèces, l’analyse scientifique des groupes d’insectes a permis d’identifier 196 nouvelles espèces de cette aire protégée et un certain nombre d’espèces rares d’insectes dans les régions nordiques du Canada et de l’Europe et qui considérés comme nouveaux pour la faune dans la région de Mourmansk et la partie européenne de la Russie.

La réserve de Laponie, créée le 17 janvier 1930, est l’une des plus anciennes réserves naturelles de Russie qui avait pour objectif principal de préserver la Taïga du Nord, la Toundra de montagne et la population de rennes sauvages.

Le 15 février 1985, elle a été incluse dans le Réseau mondial de la réserve de biosphère de l’UNESCO.

Elle compte quelque 100 espèces de plantes, 25 espèces de lichens et 7 types de champignons qui sont enregistrés dans les livres rouges régionaux et fédéraux.

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