Estonie: Deux tiers des citoyens considèrent les véhicules de transport électriques un danger (étude)

Tallinn- Deux tiers des citoyens estoniens considèrent les véhicules de transport électriques comme un danger pour les piétons et la sécurité routière en général, selon les résultats d’une nouvelle étude.

Les scooters électriques, qui s’étaient déjà répandus comme une traînée de poudre dans le reste du monde, ont également été mis à la disposition des habitants des villes estoniennes de Tallinn et de Parnu cet été. Plus les scooters électriques et à équilibrage automatique sont utilisés, plus la question de leur intégration en toute sécurité dans le trafic devient pertinente.

« Même si les scooters électriques contribuent à réduire les embouteillages sur les autoroutes, ils peuvent entraîner des situations dangereuses sur le trottoir », a déclaré Caterina Lepvalts, responsable des réclamations chez Ergos, une compagnie d’assurance ayant commandité cette étude.

Elle a expliqué que les piétons craignaient pour leur sécurité, car les véhicules de transport électriques se faufilent rapidement, tandis que les scooters garés, gênent également la circulation des piétons.

Au total, 67% des personnes interrogées en Estonie ont estimé que les scooters électriques et à équilibrage automatique constituaient un danger pour les piétons et la sécurité routière, tandis que les chiffres respectifs en Lettonie et en Lituanie s’établissaient à 73% et 85%.

Les statistiques de la police et des assureurs ne corroborent toutefois pas le danger perçu que représentent les véhicules de transport électriques. Dans le même temps, toutefois, les conducteurs de scooter électrique sont actuellement considérés comme des piétons d’un point de vue juridique, ce qui signifie qu’une collision entre un conducteur de scooter et un piéton n’est pas considérée comme un accident de la circulation.

Bien que la loi sur la circulation ne réglemente pas actuellement le scooter électrique en Estonie, l’année prochaine pourrait apporter certains changements à cet égard, étant donné que la question est actuellement examinée par le ministère des Affaires économiques et des communications.