1 million de dollars d’émissions de la dette écologique depuis le début des enregistrements en 2012 (Étude)

Londres – Les coûts des émissions de la dette écologique ont atteint le seuil de 1 million de dollars depuis le début des enregistrements en 2012, selon une étude publiée jeudi par la société de recherche BloombergNEF (BNEF), qui fournit les preuves les plus récentes de l’intensification de l’intérêt des investisseurs pour l’économie verte.

Ce chiffre couvre les emprunts verts, sociaux et durables qui financent des projets à vocation environnementale ou sociale. Le marché de ces produits a connu une croissance rapide depuis 2015, avec 319,8 milliards de dollars de dette écologique, émise jusqu’à présent en 2019, contre seulement 5,1 milliards de dollars en 2012.

Selon la BNEF , le chiffre de 1 million de dollars représentait une « valeur clé » pour le marché de la finance durable. « Ce n’est que le début. Alors qu’il a fallu 12 ans pour trouver le premier million de dollars de capitaux d’emprunt, il faudra beaucoup moins de temps pour atteindre le deuxième million », a prédit Angus McCrone, responsable à la BNEF.

Les obligations vertes, où les fonds sont prêtés pour financer un système durable, constituent de loin le segment le plus important du marché de la dette écologique, représentant 77% des émissions durables de l’année dernière.

Les obligations de durabilité représentaient 7%, les prêts liés à la durabilité 10% et les obligations liées à la durabilité moins de 1%, note la même source, estimant que « la prédominance des obligations à label vert dans le secteur de la finance durable pourrait encore être remise en question ».