Réunion virtuelle pour le lancement d’Objectif zéro (Race to zero)

Berne – Pour marquer la Journée mondiale de l’environnement (5 juin), une vaste alliance d’investisseurs, de militants, de villes et d’entreprises à travers le monde s’est réunie virtuellement pour le lancement d’Objectif zéro (Race to zero), la campagne mondiale visant à mobiliser les dirigeants et le soutien en faveur d’une relance saine, résiliente et sans carbone, qui crée des emplois bien rémunérés, débloque une croissance inclusive et durable et prévient les menaces futures.

La campagne, menée par par les Champions de l’action pour le climat de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), mobilise une coalition d’initiatives « zéro carbone » de premier plan, représentant 449 villes, 21 régions, 992 entreprises, 38 des plus grands investisseurs et 505 universités, selon un communiqué publié sur le site de la CCNUCC.

Ces acteurs de l' »économie réelle » rejoignent 120 pays au sein de la plus grande alliance jamais créée, qui s’est engagée à atteindre un niveau d’émissions de carbone net zéro d’ici 2050 au plus tard. Ensemble, ces acteurs couvrent désormais près de 25 % des émissions mondiales de CO2 et plus de 50 % du PIB.

Dirigée par les champions de haut niveau de l’action pour le climat – Nigel Topping et Gonzalo Muñoz – Race To Zero mobilise des acteurs extérieurs aux gouvernements nationaux pour rejoindre l’Alliance pour l’ambition climatique, qui a été lancée lors du sommet de l’action pour le climat 2019.

L’objectif est de créer une dynamique autour du passage à une économie décarbonée avant la COP26, où les gouvernements doivent renforcer leurs contributions à l’Accord de Paris. Les gouvernements enverront ainsi un signal fort indiquant que les entreprises, les villes, les régions et les investisseurs sont unis pour atteindre les objectifs de Paris et créer une économie plus inclusive et plus résistante.

Couvrant déjà 23 % des émissions de CO2 et 53 % du PIB et sonnant le tambour de la COP26, la campagne vise à mettre en place un nouveau programme de croissance et d’innovation en faveur d’une économie plus saine, plus inclusive et plus résistante. Pour maintenir le contrôle de la qualité, l’université d’Oxford a défini des critères minimums pour des objectifs solides de la campagne Objectif zéro (Race to Zero).

La priorité accordée aux changements climatiques dans le cadre de la reprise économique est soutenue par plus des deux tiers de la population mondiale, selon le communiqué.

La campagne s’efforce également à définir les voies les plus efficaces pour atteindre le niveau zéro d’émissions dans des secteurs clés tels que l’énergie, les transports, l’industrie, l’alimentation, la vente au détail et la finance – dans le but de mobiliser massivement le nombre d’entreprises et de villes qui se sont engagées à atteindre le niveau zéro d’ici 2050 au moins et à atteindre plus rapidement les principaux points de basculement économiques.