Zimbabwe: Annulation de toutes les concessions minières pour l’exploitation des zones situées dans les réserves naturelles

Johannesburg – Le gouvernement zimbabwéen a annulé toutes les concessions minières qu’il avait délivrés pour l’exploitation des zones situées dans les réserves naturelles et le long des rivières.

Cette décision permettra de mettre fin à la vive polémique au tour du parc national de Hwange. Considérée comme la plus grande réserve naturelle du pays, avec près de 50.000 éléphants, cette zone était sur le point d’être dévastée par un projet géant du charbon.

La ministre zimbabwéenne de l’Information, de la Publicité et des Services de radiodiffusion, Monica Mutsvangwa, avait indiqué que « toutes les activités minières dans les parcs ainsi que les lits des rivières, sont interdites avec effet immédiat. Des mesures sont prises pour annuler immédiatement tous les titres miniers détenus dans ces zones ».

L’objectif de cette décision gouvernementale est de soumettre toutes les opérations minières au strict respect de l’environnement, a noté la ministre, ajoutant que des sanctions sévères seront infligées à ceux qui ne se conforment pas aux dispositions environnementales.

L’interdiction de ces types de concessions était fortement réclamée par les défenseurs de l’environnement, car les travaux d’exploitation d’une mine de charbon étaient sur le point d’être lancés à Hwange, le grand foyer de biodiversité du Zimbabwe avec près de 500 espèces animales enregistrées.

Accrédité d’une licence d’exploitation en 2015, le projet de mine de charbon situé en plein cœur de Hwange devait s’étendre sur 105 kilomètres carrés (km²).