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24 Nov

UE : L’amélioration de la qualité de l’air a réduit le nombre de décès prématurés

Bruxelles-  L’amélioration de la qualité de l’air a permis de réduire sensiblement le nombre de décès prématurés en Europe au cours de la dernière décennie, ressort-il lundi du rapport 2020 de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE).

« Grâce à une meilleure qualité de l’air, on a enregistré, en 2018, environ 60.000 décès prématurés de moins liés à la pollution par les particules fines, par rapport à 2009 », note le rapport de l’AEE.

En ce qui concerne le dioxyde d’azote, relève-t-on, la réduction est encore plus importante, les décès prématurés ayant diminué d’environ 54 % au cours de la dernière décennie.

Selon le rapport, « la poursuite de la mise en œuvre des politiques en matière d’environnement et de climat dans toute l’Europe joue un rôle clé dans ces améliorations ». Toutefois, le document pointe que presque tous les Européens souffrent encore de la pollution atmosphérique, ce qui entraîne environ 400.000 décès prématurés sur l’ensemble du continent.

Ainsi, d’après l’évaluation de l’AEE, l’exposition aux particules fines a causé environ 417.000 décès prématurés dans 41 pays européens en 2018. Environ 379.000 de ces décès se sont produits dans l’UE-28, où 54.000 et 19.000 décès prématurés ont été imputés respectivement au dioxyde d’azote (NO2) et à l’ozone troposphérique (O3).

Le rapport de l’AEE montre que six États membres ont dépassé la valeur limite de l’Union européenne pour les particules fines (PM2,5) en 2018: la Bulgarie, la Croatie, la Tchéquie, l’Italie, la Pologne et la Roumanie. Seuls quatre pays d’Europe (l’Estonie, la Finlande, l’Islande et l’Irlande) affichaient des concentrations de particules fines inférieures aux valeurs guides plus strictes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

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