Abattage des arbres en Pologne : La Cour européenne de justice fixe la date butoir pour se prononcer au 4 août

Varsovie – La Cour européenne de justice a fixé à Varsovie, le 4 août prochain, pour répondre à sa requête sur les activités d’abattage des arbres dans la forêt de Bialowieza inscrite sur la liste de l’UNESCO.

L’Union européenne a annoncé, il y a deux semaines, qu’elle soumettra cette affaire d’abattage des arbres de cette forêt, située dans le Nord-est de Bologne, à la Cour européenne avec la possibilité d’infliger de lourdes amendes à Varsovie.

L’UE a pressé la Pologne à « arrêter immédiatement cet abattage » et à présenter un rapport détaillé sur les raisons de cette opération accompagné d’un rapport scientifique indépendant.

La Cour européenne a confirmé qu’elle décidera, plus tard, si elle interdira ou non l’abattage de plus d’arbres sur la base de l’avis scientifique indépendant avec la possibilité d’infliger de lourdes amendes à Varsovie et de la priver de l’aide financière européenne destinée à l’environnement et à d’autres secteurs vitaux.

La Pologne a expliqué cet abattage par le fait de circonscrire l’épidémie qui les a touchés et sa volonté de reboisement de la forêt, ajoutant qu’elle répondrait officiellement à la demande de l’UE bien avant la date fixée.

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Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe Orientale pour la journée du vendredi 28 juillet 2017:

Turquie:

Huit consortiums ont répondu à l’appel d’offre lancé pour la construction de parcs éoliens dans cinq régions de Turquie d’une capacité de 1.000 mégawatts, a annoncé jeudi le ministère turc de l’Energie et des Ressources Naturelles.

Un consortium composé de quatre entreprises allemandes (Siemens, Enercon, Nordex et Senvion) en partenariat avec des entreprises turques ont manifesté leur intérêt pour ce projet de parcs aux côtés d’entreprises américaine (General Electric), chinoise (Goldwind, MingYang) et danoise (Vestas).

« Favoriser la production locale » figure en tête des conditions imposées dans ce projet qui impose la création d’une usine de fabrication de turbines, un investissement estimé à plus de 100 millions de dollars et la délocalisation en Turquie du département recherche développement, a indiqué le ministre Berat Albayrak, annonçant que les attributions se feront courant mois d’août prochain.

Autriche:

L’Agence internationale de l’Energie atomique (AIEA) a conclu, en juin dernier, un accord avec la Communauté du Pacifique pour aider les Etats de la région à l’utilisation des technologies nucléaires.

« La technologie nucléaire est très efficace dans de nombreux domaines comme la santé, l’agriculture ou l’environnement. Des équipements sont nécessaires mais la formation est essentielle et nous sommes très heureux de travailler avec ces pays à la formation d’experts », avait déclaré Yukiya Amano, directeur général de cette agence basée à Vienne.

Les pays insulaires du Pacifique sont particulièrement exposés aux conséquences du réchauffement climatique, entre autres, la montée du niveau de la mer, qui met en péril leur sécurité alimentaire et qui menace certains territoires de submersion.

Le programme définissant les projets d’application des technologies nucléaires, en cours d’élaboration, porte notamment sur l’amélioration de la qualité des sols, la lutte contre le cancer ou encore la traçabilité des pollutions marines.

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Grèce:

Une étude de l’université de Patras présentée récemment lors d’un congrès scientifique à Athènes a révélé l’existence de 3.428 déchets en plastique sur chaque kilomètre carré dans les eaux grecques.

Une ancienne étude de cette même Université, effectuée pour la première fois en 2008 dans les eaux profondes de quatre régions maritimes de Grèce (golfe de Patras, golfe de Laconie, golfe de Corinthe et mer entourant les îles Echinades), avait montré que le fond de ces régions a été transformé en décharge sauvage. Le plastique arrive en tête des déchets qui ont été repérés dans les profondeurs (56 pc), lesquels sont constitués pour 48 pc de sacs d’ordures, de canettes en aluminium et de bouteilles d’eau en plastique.

Les sacs en plastique, qui subsistent entre 30 et 100 ans dans les fonds marins, sont souvent à l’origine de l’asphyxie de grands mammifères marins et d’autres animaux.

D’autres études scientifiques ont démontré que 136 espèces marines s’exposent à être piégées dans des déchets jonchant les mers et que des centaines d’espèces, entre autres, les tortues marines, les baleines, les oiseaux de mer et les dauphins, ont été retrouvées mortes avec des ordures dans l’estomac.

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Russie:

Des chercheurs de l’université de Sibérie sont parvenus à découvrir une substance vivante qui permet de mieux lutter contre la pollution causée par les déversements de pétrole et autres produits polluants, une efficacité 10 fois supérieure à celles des autres méthodes employées jusque-là.