Abidjan se dotera d’une usine de production d’électricité à partir ordures ménagères

Dakar – La capitale politique ivoirienne aura son usine de production d’électricité à partir ordures ménagères, a annoncé, vendredi, Augustin Thiam, gouverneur du District autonome de Yamoussoukro lors d’une campagne de démoustication de la ville, soulignant que le projet pourrait démarrer en 2019 ou 2020.

« Grâce à cette technique, il n’y aura plus de décharges à Yamoussoukro qui servira de laboratoire pour les autres villes de Côte d’Ivoire », a affirmé le gouverneur, cité par la presse. M. Thiam a ajouté que cela pourra se reproduire à Akouedo, la plus grande décharge publique du pays, pour résoudre à terme le problème d’ordures en Côte d’Ivoire.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du lundi 09 octobre :.
Sénégal :

— L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) et Usaid/Cinsere ont lancé, récemment, la plateforme Enacts, un outil qui a pour objectif d’améliorer la production de services d’information sur le climat pour accroître la résilience et la productivité des agriculteurs, éleveurs et pécheurs dans la zone d’influence des projets Feed the Future (Naatal Mbay, Yaajeende, Comfish et Era).

L’objectif de cette plateforme est d’améliorer la base de données météorologique de l’Anacim et de renforcer les capacités de la Direction de l’exploitation de la météorologie pour une production de services climatiques de très haute qualité.

— Du matériel de salubrité, d’une valeur de plus de 14 millions de francs CFA, a été remis par le Projet de renaissance des infrastructures en Côte d’Ivoire (PRICI) à la mairie de San Pedro, dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’entretien communal initié par le gouvernement en vue d’aider les communes à poursuivre et pérenniser les actions de salubrité au profit des populations.

Le matériel est constitué de 25 types d’objets et de produits de salubrité, dont des kits de chariots de voirie, des brouettes, des pelles, des paires de bottes, des râteaux et des machettes.

Ghana :

Les habitants d’Asokwa, Maxima et Oforikrom se plaignent de la qualité douteuse de l’eau qui sort de leurs robinets après qu’ils aient été privés de cet élément vital pendant près de trois jours.

Selon la presse, la coupure d’eau est due aux travaux de réparation à la station hydraulique.

Au Ghana, près de 22% de la population utilisent l’eau de surface et d’autres études ont montré que 67% des Ghanéens n’ont pas accès aux moyens d’assainissement.

Burkina :

–La capitale burkinabè abritera, les 18 et 19 octobre prochain, un colloque national sur la gestion efficace du service d’eau potable en milieu rural et semi-urbain.

Ce Forum a pour objectif, notamment d’examiner et de faire le bilan des expériences devant contribuer à assurer un service d’eau potable continu, durable, abordable et accessible à tous.

–Un atelier-bilan d’exécution du plan de gestion environnementale et sociale et de réalisation des infrastructures du Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel s’est tenu, récemment, à Ouagadougou.

Ce conclave avait pour cible les représentants des coordinations nationales et des sites du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sècheresse dans le Sahel, initiateur de cette rencontre.

Mali :

–Le nombre des localités urbaines et périurbaines électrifiées au Mali est passé de 53 en 2015 à 62 en 2016, a indiqué le président du conseil d’administration de la direction générale de l’Energie (EDM), Ibrahim Bocar Dagamaissa.

D’ici le 31 décembre de l’exercice en cours, EDM aura électrifié 69 localités et ce nombre devrait être de 75 au moins à l’horizon 2018, a-t-il assuré lors de la réunion du conseil d’administration de l’EDM tenue récemment à Bamako.

En 2016, la production d’électricité était de 1905 GWh, soit une hausse de plus de 11,29% par rapport à 1712 GWh en 2015, selon M. Dagamaissa.

Gabon :

–Une délégation de chefs d’états-majors des marines nationales des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) a visité, au cours de la semaine écoulée, le siège de l’Agence gabonaise d’études et d’observation spatiale (Ageos), à Nkok, à 28 km de Libreville, indique la presse.

A cette occasion, le directeur des applications et des sciences de l’espace de l’Ageos Ghislain Moussavou, a, expliqué à ses hôtes, les missions de l’agence qui consistent, entre autres, à collecte, analyser et mettre à disposition des données issues de l’observation spatiale du territoire national pour la gestion durable de l’environnement et des ressources naturelles.