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17 Nov

AEE: l’Espagne est en mesure de réduire de 30 % ses émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2020

Bruxelles – l’Espagne est en mesure de réduire de 30 pc ses émissions de gaz à effet de serre liées à la production d’électricité à l’horizon 2020 par rapport aux niveaux de 2005, et de réduire de 42 pc ces émissions à l’horizon 2030 en développant l’énergie éolienne, a estimé l’Association entrepreneuriale éolienne (AEE).

Dans un document intitulé «Eléments nécessaires pour la transition énergétique : propositions pour le secteur électrique», l’association propose des initiatives «concrètes et réalistes» pour renforcer l’apport de l’énergie d’ici 2020, 2030 et 2050.

Selon l’AEE, la décarbonisation totale du secteur électrique est possible après 2040, si l’on réussit à porter à 40 pc la part des énergies renouvelables dans le mix électrique en 2020, et de l’augmenter à 62 pc en 2030, à 92 pc en 2040 et à 100 pc vers 2050.
Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du vendredi 17 novembre 2017 :

Genève, – La présidente suisse Doris Leuthard a affirmé, jeudi, qu’il est urgent d’agir pour des résultats concrets lors de la Conférence mondiale sur le changement climatique (COP23) à Bonn, en Allemagne.

« L’Accord de Paris est la pierre angulaire des accords internationaux. Il n’y a pas d’alternative », a-t-elle déclaré dans son discours devant le sommet au cours des débats au titre du segment ministériel de la conférence.

Elle a plaidé pour des solutions raisonnables en termes d’évaluation et de financement des mesures à prendre pour l’avenir, soulignant que « le moment est venu d’obtenir des résultats tangibles en la matière ».

Pour Mme Leuthard, il est possible de consommer moins d’énergie et d’émettre moins de CO2 tout en continuant à stimuler le développement économique. Il a toutefois estimé que « les résistances doivent être surmontées dans tous les pays, notamment au niveau de l’économie et des parlements ».

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– Le député suisse Roger Nordmann, membre de la commission parlementaire de l’environnement, a appelé ses compatriotes à « une plus grande prise de conscience » concernant les dangers du réchauffement climatique.

« Nous avons une responsabilité individuelle » envers le climat, notamment lorsque les Suisses choisissent l’avion pour partir en week-end, a-t-il expliqué dans un entretien à la télévision publique RTS.

Il a précisé que les émissions du trafic aérien au départ du pays helvétique représentent 10 pc du total des émissions de CO2 du pays.

Sur le plan international, le député socialiste s’est monté globalement optimiste quant aux efforts de lutte contre le dérèglement du climat. « La Chine fait partie des Etats qui font des efforts importants. Depuis 7 ou 8 ans, un gros effort de stabilisation des émissions est engagé », s’est-il réjoui.

Le gouvernement suisse s’était fixé l’objectif de réduire de 50 pc les émissions de gaz à effet de serre du pays à l’horizon 2030 dans le cadre de la mise en oeuvre de ses engagements aux termes de l’Accord de Paris.
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Lisbonne – L’association environnementale Quercus a saisi l’occasion de célébration de la Journée nationale de la mer jeudi, pour mettre en évidence les 10 principaux problèmes affectant les océans.

Il s’agit, selon l’association, de la surpêche, la capture excessive d’espèces ayant de longs cycles de vie tels que certains requins et thons, l’aquaculture non durable, les déchets, le réchauffement des eaux, la pollution, une concentration élevée de mercure, la destruction des habitats, l’ingénierie et l’extraction de pétrole ainsi que l’acidification des océans.

Dans un communiqué, elle a rappelé que l’on estime que huit millions de tonnes de déchets sont jetés par jour dans les océans, ajoutant que 80 pc de la pollution marine provient de la terre, avec des conséquences désastreuses sur la biodiversité marine.

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– Le gouvernement portugais s’est engagé de fermer les deux centrales électriques au charbon de Sines (sud-ouest) et Pego (centre) d’ici 2030, a annoncé jeudi le ministre de l’Environnement, João Matos Fernandes, cité par les médias locaux.

« En 2030, il n’y aura pas de production d’électricité au Portugal à partir du charbon », a affirmé le ministre qui participe à Bonn en Allemagne à la conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP23).

« Les centrales thermoélectriques seront certainement fermées au Portugal une fois que nous aurons la capacité de produire de l’énergie à partir de sources alternatives », a déclaré M. Matos Fernandes à la chaîne RTP.

Il a en outre souligné l’importance de l’engagement que le Portugal va assumer aujourd’hui aux côtés d’autres pays qui sont également «en première ligne» dans ce domaine, comme le Canada, le Royaume-Uni, la France, les Pays-Bas ou la Nouvelle-Zélande.
Londres, La capitale britannique figure parmi les 25 villes membres du réseau « C40 cities » qui se sont engagées à mettre en œuvre des mesures ambitieuses d’ici 2020, dans l’objectif d’atteindre un bilan carbone neutre en 2050.

Le réseau « C40 cities » comprend Boston, Quito (Equateur), Los Angeles, Rio de Janeiro, Stockholm, Vancouver, Caracas , Copenhague ou encore Barcelone.

Ces villes qui représentent 150 millions d’habitants, s’engagent à établir des plans ambitieux avant fin 2020, pour « assurer le respect des engagements de ces villes en matière de réduction des émissions, conformément aux objectifs établis par l’Accord de Paris », précise le réseau dans un communiqué.

« Ces plans démontreront aussi la capacité d’adaptation et d’amélioration de chaque ville au regard de sa résilience face aux crises climatiques et aux phénomènes météorologiques extrêmes », est-il ajouté.

Par ailleurs, le réseau « C40 cities « a annoncé qu’il aiderait certaines villes africaines dans l’élaboration de plans d’actions climatiques, toujours dans l’objectif du respect des ambitions de l’Accord de Paris.

Les maires de 12 villes membres du « C40 cities », ont signé dernièrement un engagement commun pour lutter contre la pollution atmosphérique.

Londres, Paris, Los Angeles, Barcelone, Mexico, Seattle, Le Cap, Copenhague, Vancouver, Milan, Quito et Auckland, toutes signataires, ont désormais pour objectif de déployer des bus uniquement électriques ou à hydrogène à l’horizon 2025 pour leur réseau de transports en commun, et de se transformer en zones à émission zéro d’ici 2030.
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-Les actes de pyromanie et la sécheresse sont les deux principaux facteurs qui ont provoqué une augmentation de 49 pc des incendies de forêt dans la région de Castille et Léon (nord de l’Espagne) depuis le début de l’année, a affirmé le ministre régional de l’Equipement et de l’environnement, Juan Carlos Suárez-Quiñones.

Lors d’une intervention devant le parlement régional, le ministre a souligné que 2017 a été l’une des pires années en termes d’incendies, avec 2.548 départs de feu et une augmentation sensible du nombre des incendies en dehors de la saison estivale.

Selon le responsable, la plupart de ces incendies sont l’œuvre de pyromanes et seuls 104 feux de forêt sont dus à des causes naturelles.
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Paris – Le syndicat français des énergies renouvelables (SER) a organisé, jeudi, à la Maison de la chimie à Paris, les Assises nationales de l’éolien terrestre.

Placées sous le thème « Energie éolienne: consolider la filière dans la concertation », ces assises ont offert aux élus, riverains des parcs éoliens et parlementaires, l’occasion d’échanger avec les pouvoirs publics.

Elles ont permis également d’engager des réflexions, d’apporter des éclairages et de proposer des solutions pour le développement de projets éoliens.

Selon le ministère de la Transition écologique et solidaire, près de 25 pc de l’électricité renouvelable produite en France provient de l’éolien, loin derrière l’hydraulique (près de 70 pc de la production).

Entre juillet 2016 et juin 2017, le parc éolien français a progressé de 12,9 pc avec 1414 MW raccordés aux réseaux.

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Un lycée 100/100 énergie renouvelables, se distinguant par sa maîtrise des déperditions de chaleur et sa faculté à produire plus d’énergie qu’il n’en consomme, vient d’être inauguré en Loire Atlantique (centre-ouest de la France), rapportent des médias spécialisés français.

Les installations techniques de ce lycée, construit et financé par la région des pays de la Loire, comprennent un système innovant basé sur des panneaux photovoltaïques hybrides assurant la production d’électricité d’une part et contribuant, d’autre part, au chauffage des locaux grâce à deux pompes à chaleur eau/eau associées à des bâches stockant les calories «gratuites».

Un système de refroidissement des capteurs photovoltaïques hybrides permet également un gain de rendement de 30 pc, indiquent les mêmes sources notant que les calories récupérées seront stockées dans une cuve basse température de 600 m3 qui alimentera le préchauffage de l’eau chaude sanitaire et chauffera les locaux en mi-saison.

Pour l’isolation, l’une des difficultés rencontrées a été d’atteindre et même dépasser la performance BEPOS (bâtiment à énergie positive). Pour ce faire, 2300 m2 d’isolation en laine de verre ont été posés en deux couches de 100 mm pour une résistance thermique de R=6,20 m2K/W, indiquent les médias.

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