Les Afro-américains sont les plus susceptibles d’être touchés par les aléas climatiques (EPA)

Washington – Selon un nouveau rapport de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA), les Afro-américains sont les plus susceptibles de vivre dans les régions qui devraient être les plus durement touchées par l’augmentation des décès dus aux températures extrêmes et à la pollution atmosphérique liées au climat.

Le rapport indique que, dans un scénario où le monde atteint un réchauffement de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels, les Noirs sont 40 % plus susceptibles de vivre dans des zones où l’on prévoit les plus fortes augmentations de décès prématurés dus aux températures extrêmes liées au climat.

Ils sont également 41 % plus susceptibles de vivre dans des zones où l’on prévoit la plus forte augmentation des décès dus aux effets du climat liés à un polluant appelé « particules fines », qui peut être constitué de poussière, de saleté, de suie et de fumée.

L’étude a estimé à 2 100 le nombre de décès supplémentaires dus aux particules si les températures augmentent de 2°C.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, les particules sont responsables de 52 000 décès prématurés aux États-Unis chaque année.