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05 Avr

Algérie: Pas moins de 27 espèces d’oiseaux d’eau migrateurs ont été dénombrés l’année dernière dans la zone humide de Agla à l’ouest de Naama

Alger – Pas moins de 27 espèces d’oiseaux d’eau migrateurs ont été dénombrés l’année dernière dans la zone humide de Agla Daira dans la commune d’Ain Benkhelil (45 km à l’ouest de Naama), a indiqué la conservation des forêts.

L’opération de recensement menée par une équipe spécialisée de la conservation a permis d’observer et de découvrir des espèces rares d’oiseaux migrateurs protégés sur un total de 27 espèces d’oiseaux d’eau, dont le flamant de marbre et le héron blanc, a indiqué la même source en marge des activités de célébration de la Journée internationale des zones humides.

Ce décompte hivernal des espèces d’oiseaux migrateurs s’est effectué au cours du mois de janvier dans cette zone humide classée au titre de la convention internationale Ramsar le 12 décembre 2004 et qui s’étend sur une superficie totale de 23.430 hectares et dispose d’un bassin de 240 ha.

Cette zone humide abrite des espèces faunistiques dont le cerf atlantique, les vautours et les reptiles et floristique dont les arbres de cidre, le peuplier et le tamaris, selon la même source. La zone humide de Agla Daira est un espace de transit des oiseaux qui y font escale sur l’axe migratoire entre l’Europe et l’Afrique durant la période hivernale, selon la conservation des forêts.

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Plus de 3000 infractions ont été enregistrées par la police de l’environnement depuis début 2018 ayant induit la fermeture de plus de 50 entreprises, des poursuites judiciaires contre 162 autres et l’envoi de 628 mises en demeure avant fermeture, a déclaré mercredi à Alger la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fatima Zahra Zerouati.

Invitée du « Forum de la Radio nationale », la ministre a précisé que ces infractions ont été enregistrées à l’issue de 3032 contrôles quotidiens pour le suivi des activités des entreprises productrices et économiques et leur impact sur l’environnement.

Elle a de même souligné que son département recevait des rapports quotidiens à la faveur desquels des mesures seront prises à l’égard des entreprises soumises au contrôle, selon le degré d’infraction, ajoutant que les informations étaient actualisées dès la réception des plaintes déposées par les citoyens.

Les missions du secteur consistent en la sensibilisation avant l’étape de la répression à travers l’accompagnement du citoyen afin qu’il participe à la protection de l’environnement et à l’ancrage de la culture de la protection de l’environnement dès le jeune âge. Le secteur œuvre, par ailleurs, à orienter les jeunes afin qu’ils investissent dans les métiers verts et les métiers du futur, a estimé Mme Zerouati qui a ajouté que plusieurs secteurs menaient une action de coordination pour centrer les efforts sur les métiers ayant une relation étroite avec la protection de l’environnement.

 

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– Un Forum national dédié à l’entrepreneuriat vert (FEVal) vient de clore ses travaux à Oran. « Il s’agit de la première édition de cette rencontre ayant pour ambition de donner davantage de visibilité aux actions réalisées par les jeunes entreprises investies dans la valorisation des déchets, les énergies renouvelables, l’éco-construction et la rénovation énergétique », a indiqué le président de l’Association locale pour la promotion de l’entrepreneuriat et de l’innovation (ASPEIN), Hassan Rachedi lors d’une conférence de presse.

« Plus de 300 participants, entre jeunes entrepreneurs, étudiants, cadres du mouvement associatif et des clubs scientifiques engagés dans la thématique ciblée ont pris part au Forum, organisé avec le soutien du programme national Jeunesse et Emploi et la Coopération technique belge (CTB-Algérie) », a-t-il indiqué. « Près de 50 activités, dont des conférences, des ateliers de formation et une compétition (concours d’idées), ont été animées à cette occasion par des experts de l’économie verte », a expliqué l’organisateur.

Le Forum qui s’est déroulé au complexe touristique des « Andalouses » a porté sur deux volets simultanés dédiés, l’un, à « l’économie circulaire » et l’autre à « l’académie de l’entrepreneuriat », a fait savoir M. Rachedi. Le premier volet vise notamment à « étudier les conditions favorables à la création d’un écosystème industriel pour la valorisation des déchets », tandis que le second a pour but « le partage des expériences et des bonnes pratiques dans la perspective de construire les partenariats du futur ».

Dans le cadre de sa vocation, l’équipe « ASPEIN » dispense régulièrement des cycles de formation visant à renforcer les capacités des entités économiques du rang de très petite entreprise (TPE). A ce titre, une vingtaine de TPE bénéficient actuellement d’une formation qui leur permettra, à terme, d’être éligibles au programme de mise à niveau de l’Agence nationale de développement de la petite et moyenne entreprise (AND-PME), a fait valoir le président de l’association.

 

 

 

 

 

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