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27 Avr

Algérie: Le développement d’une industrie des énergies renouvelables dépend de la mise en place d’un cadre législatif attrayant

Alger – Le développement d’une industrie des énergies renouvelables (EnR) en Algérie dépend de la mise en place d’un cadre législatif plus attrayant et de la recherche scientifique en la matière au niveau local, a indiqué, jeudi à Alger, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni.

L’Etat, le secteur public et l’industrie privée se doivent d’agir pour assurer le développement de l’industrie des EnR, a-t-il dit en marge de la 22eme Journée de l’Energie tenue sous le thème « Une transition énergétique pour un modèle à 50 % durable» ;

Notant qu’il est également impératif de mettre en place rapidement un cadre attractif pour attirer les technologies et les investisseurs autour de partenariats gagnant-gagnant, le ministre a indiqué qu’une place stratégique doit être donnée à la Recherche et développement, pour maitriser tous les segments de cette industrie.

Actuellement les panneaux photovoltaïques produisent entre 100 et 150 mégawatts, a-t-il précisé, tout en soulignant que plus l’industrie s’installe, plus la capacité de production des panneaux photovoltaïque augmente. « Ne nous sommes pas en retard dans le développement des EnR, nous sommes en train de réfléchir pour mettre une base industrielle locale des EnR devant être bénéfique pour le pays », a- t- il expliqué.

L’Algérie, a-t-il poursuivi, s’est fixée l’objectif de développer une capacité de 2.000 mégawatts MW d’électricité d’origine renouvelable, notamment solaire, à long terme, « mais ce n’est pas à n’importe quel prix ». « Le programme de développement des EnR est engagé et 400 MW d’électricité à partir de sources renouvelables sont déjà mis sur le marché et connectés au réseau électrique », a-t-il rappelé.

 

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-. Un centre d’enfouissement technique a été mis en place dans la wilaya de Mila et prend actuellement en charge les déchets de 17 communes, soit 30% de la quantité globale des déchets de la wilaya estimée à 617 tonnes/jour, selon le département de l’Environnement et des Energies renouvelables.

Le ministère a également fait état de l’achèvement prochain des travaux de réalisation de deux décharges publiques, contrôlées entre les communes de Chelghoum Laid et Tadjenanet et les communes d’El Mechira et Ghrarem.

Dans le même sens, il a évoqué l’éradication de quatre décharges sauvages dans la partie nord-ouest de la wilaya dont les déchets ont été acheminés vers le centre d’enfouissement technique de Mila.

Concernant la possibilité d’inscrire le centre d’enfouissement technique intercommunal de Ferdjioua parmi les projets prévus, vu son importance en matière de prise en charge du traitement des déchets ménagers dans la région et étant l’une des priorités du secteur dans la wilaya, la même source a indiqué que le département de l’Environnement œuvrait, avec les autorités locales, à trouver d’autres mécanismes de financement de ce projet, appelant, par ailleurs, à la valorisation des déchets ménagers en tant qu’alternative à la création de richesses.

Pour ce qui est de la valorisation des déchets par le tri et le recyclage, la même source a précisé que cette valorisation s’inscrit dans le cadre de la vision économique pour l’horizon 2035, contenue dans le plan du gouvernement, basées essentiellement sur l’économie circulaire génératrice de richesses et d’emplois.

 

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Tunis-. Les programmes ambitieux prévus dans les domaines de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables en Tunisie, devraient permettre à la Tunisie d’atteindre l’objectif annoncé dans la contribution nationale, soit une réduction de l’intensité carbone de 41% en 2030, par rapport à celle de 2010, a déclaré jeudi le ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Khaled Gaddour.

Intervenant lors du Dialogue sur la Transition Energétique, le ministre a précisé que les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique représente 75% de l’objectif d’atténuation de la contribution nationale et nécessitent la mobilisation de 15 milliards de dollars.

Notant que le taux d’électrification en Tunisie est estimé aujourd’hui à 99,5% et a permis de faciliter l’accès à l’éducation, d’améliorer les conditions de vie des populations défavorisées, il a insisté sur la détermination du pays à aller de l’avant sur la voie du déploiement des énergies renouvelables à travers des programmes de diversification des ressources déjà concoctés.

Entre autres, il a cité le programme d’installation de panneaux solaires d’une capacité de 500 mégawatts et les mesures prises pour inciter les ménages tunisiens à produire leur propre énergie et vendre le surplus de la production à la STEG.

«Un schéma de financement de l’installation de ces panneaux solaires a été mis en place dans le cadre de conventions avec la STEG et aidera à mettre à exécution les projets prévus dans ce cadre», a-t-il dit.

Le ministre a de même insisté sur le fait d’inscrire et d’adapter les politiques de transition énergétique aux objectifs de développement durables non seulement, ceux fixés pour 2022, mais aussi pour 2050. «Les décisions d’investissement dans les énergies renouvelables doivent aller avec les objectifs climatiques et être étendues à d’autres secteurs, tels que l’agriculture et la construction et non seulement l’électricité», a-t-il dit.

 

 

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