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23 Avr

Algérie: L’opération de recyclage peut générer près de 100 milliards de dinars (DA) annuellement (Résponsable)

Alger – Le recyclage peut générer à l’Algérie près de 100 milliards de dinars (DA) annuellement, a affirmé dimanche le Secrétaire général du ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables, Kamal Eddine Belatrèche.

L’ensemble du système de gestion et de recyclage des ordures ménagères, en particulier, va être entièrement revu, notamment en ce qui concerne les contenants en plastique sous leurs diverses formes, a déclaré Belatrèche sur les ondes de la Radio chaîne 3.

Précisant que les quantités de déchets domestiques et industriels générés en Algérie sont estimées à environ 13 millions de tonnes/an, dont seuls 5% sont recyclés, il dira que ce marché, «laissé à l’abandon», représente quelque 38 milliards de DA. Des quantités qui sont appelées à doubler d’ici à 2035 en raison de la croissance démographique, pour atteindre les quelque 20 millions de tonnes/an, soit 136 milliards DA.

A ce propos, il annoncera l’élaboration en cours d’un schéma national destiné à organiser leur gestion à des fins économiques au niveau du département de l’environnement. Ainsi, Belatrèche indiquera que pour faire face à la question de la gestion des déchets dans leur ensemble, le ministère de l’Environnement examine actuellement, en coopération avec un organisme allemand, l’idée de création d’une «gouvernance locale» en la matière. Un concept qui, dira-t-il, touchera l’ensemble des aspects relatifs à la collecte des déchets, les taxes à prélever pour leur enlèvement ainsi que leur recyclage et leur valorisation.

Et de souligner, à ce sujet, qu’une fois finalisée, cette «gouvernance locale» de gestion des déchets sera appliquée dans des villes pilotes. Dans ce contexte, il fera part de la mise sur pied d’un marché spécialisé dans l’exploitation économique des déchets, via une bourse créée pour des investisseurs désirant intégrer ce créneau. Il relèvera, à ce propos, que sur le quinquennat 2016-2020, les activités de traitement et de recyclage de ces déchets sont susceptibles de générer, chaque année, quelque 97 milliards de DA.

– L’Algérie s’emploie actuellement à l’élimination de 9 grandes décharges publiques pour un montant total de 43 millions USD, a déclaré samedi la ministre de l’Environnement et des énergies renouvelables, Fatima Zohra Zerouati.

A ce titre, 2.000 décharges ont été éliminées et 8 grandes décharges publiques sises à Alger, Tebessa, Annaba, El Taref, Tiaret, Skikda et Djelfa ont été réhabilitées pour une enveloppe totale de 90 millions USD, a-t-elle précisé lors d’un entretien à Alger avec le directeur exécutif du PNUE, Erik Solheim.

La ministre a donné, à cette occasion, un aperçu sur le projet d’élimination de la décharge publique de Oued Smar et de la réhabilitation de l’assiette qu’elle occupait pendant plus de trois décennies.

Cette superficie de 45 hectares a été exploitée pour la réalisation d’un parc public devant être inauguré l’été prochain.

Une unité de traitement et de collecte de gaz émanant du sol d’une capacité de 1.942 normo M3/heure a été également réalisée au niveau de ce site et sera gérée par l’Agence nationale des déchets. Selon les explications fournies par la ministre, les gaz collectés seront principalement exploités dans la production de l’énergie nécessaire au fonctionnement des structures du parc.

Tunis – Les investisseurs allemands sont intéressés par le deuxième appel d’offres qui sera lancé, le 27 avril 2018 par la Tunisie, concernant la création de projets d’énergie renouvelable, solaire et éolienne en particulier, pour une capacité de 800 mégawatts, a affirmé le ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Khaled Kaddour.

«Nous n’avons aucun choix, les énergies renouvelables sont l’alternative pour le futur. Nous avons déjà lancé un appel d’offres et ses résultats étaient encourageants et les prix proposés étaient très compétitifs», a-t-il déclaré à la presse, rappelant que les projets prévus pour le prochain appel d’offres (27 avril) seront réalisés dans le cadre du partenariat public-privé (PPP), en plus de 300 mégawatts qui seront installés par la STEG.

Et d’ajouter que «d’ici 2020, nos prévisions tablent sur une capacité ER de 1500 mégawatts (…), ce qui est une grande performance par rapport à la consommation d’énergie en Tunisie (2500 mégawatts), avec un pic en été, estimé à 4100 mégawatts».

D’après le ministre, les technologies existantes, aujourd’hui, en Tunisie ne permettent pas une exploitation des énergies renouvelables tout au long de la journée et les technologies de stockage sont très coûteuses, c’est pour cela, qu’il ne faut pas écarter l’investissement dans les stations conventionnelles qui exploitent du gaz.

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