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02 Avr

Algérie: La situation hydrique à Tébessa est alarmante

Alger – La situation hydrique à Tébessa (585 à l’Est d’Alger) est alarmante, selon le journal « El Watan », qui relève que les habitants de certains quartiers ne savent plus quoi faire pour mettre un terme à cette crise qui perdure depuis plus de 4 ans déjà.

Bien que la pénurie d’eau, qui demeure le problème principal qui touche la majorité des habitants, ayant fait l’objet de débats dans les sessions des assemblées de la wilaya et dans des reportages télévisés et autres, aucune solution n’a été trouvée jusque-là, déplore la même source.

Il y a quelques jours, les habitants de la commune d’El Meridj, située à 45 km au nord de Tébessa, sont sortis dans la rue pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de vie, fait-elle savoir, notant que la pénurie d’eau potable était la revendication principale de ces citoyens.

Il en est de même pour les régions d’El Kouif, Cheria et Bir El Ater, des communes qui ont été marquées auparavant par des scènes de protestation, poursuit la même source, qui fait état d’une crise aiguë qui touche pratiquement plusieurs localités dans la wilaya de Tébessa.

Pointées du doigt, l’Algérienne des eaux (ADE) et la direction des ressources en eau (DRE) sont accusées d’être à l’origine de la mauvaise gestion de cette précieuse ressource et d’indifférence face à leur problème.

Devant une telle situation, certains habitants se sont vus obligés de se tourner vers les propriétaires de citernes pour s’approvisionner en eau, a noté le journal, qui fait état d’un commerce devenu florissant en raison de la forte demande.

Lors d’une visite à Tébessa en 2017, l’ancien ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, avait qualifié de catastrophique la situation hydrique dans la wilaya, laquelle figure parmi les seize wilayas déficitaires en matière d’eau potable.

Le quotidien a fait observer que tous les projets annoncés par le gouvernement, tels que le forage de reconnaissance de Negrine, l’étude de faisabilité pour de nouveaux forages ou encore la rénovation de la conduite d’adduction à partir du barrage de Aïn Dalia dans la wilaya de Souk Ahras censé alimenter les régions du nord de la wilaya de Tébessa, sont restés sans lendemain, alors que la situation ne fait qu’empirer.

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