ActualitésApproche régionale sur les dangers des produits chimiques, biologiques et radiologiques

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23 Juin

Approche régionale sur les dangers des produits chimiques, biologiques et radiologiques

Dakar, 23/06/2017 (MAP) –  Une approche régionale est en train d’être développée en vue de mieux sensibiliser les Etats en ce qui concerne l’utilisation des produits chimiques, biologiques et radiologiques, a déclaré, jeudi à Dakar, le conseiller technique au ministère de l’Environnement et du Développement durable, Diomaye Dieng.

« Cette approche régionale permettra de développer le partage d’expériences et mieux sensibiliser les Etats dans le cadre des organisations régionales », a-t-il dit en marge d’un atelier régional de formation des formateurs sur les dangers des déchets chimiques et biologiques.

M. Dieng, chimiste environnementaliste, a précisé que cette approche régionale sera définie dans le cadre du projet 35 (P35) qui vise la réduction des risques liés aux substances nucléaires chimiques, biologiques et radiologiques (NRBC).

— Le tracé du Train express régional (TER) n’impactera pas la forêt classée de Mbao, a assuré jeudi le directeur général de l’Agence de promotion des investissements et des grands travaux (APIX), Mountaga Sy.

’’Le Petit train de banlieue traverse la forêt de Mbao. Le Train express régional (TER) traversera la forêt de Mbao et l’emprise ferroviaire, c’est-à-dire sur 45 mètres qui appartiennent au foncier du ferroviaire », a précisé M. Sy.

Il s’exprimait au terme d’une visite de terrain avec les journalistes, sur les chantiers de terrassement et d’établissement des pistes carrossables sur un linéaire de 12 km, ainsi qu’à la gare ferroviaire de Diamniadio et à la base des travaux.

Il a assuré que sur la forêt de Mbao, le projet du TER ne nécessitera pas « des ouvrages de franchissement ». « On reste sur l’emprise ferroviaire initiale, la forêt de Mbao ne sera pas impactée par le TER d’une part et d’autre part, on a fait le choix d’un train électrique’’, a-t-il insisté.

— Le directeur régional du développement rural (DRDR) de Kaolack (centre), Youssoufa Guèye, a mis en garde contre « les faux départs » liés à l’installation de l’hivernage et invité les producteurs à attendre au moins quinze millimètres de précipitation avant de préparer les semis.

« On lance un appel aux producteurs pour qu’ils évitent les faux départs. La notion de pluie utile c’est 15 millimètres cumulés en l’espace de trois jours. Donc, s’il pleut, il faut attendre pendant trois jours pour avoir au moins ces quinze millimètres avant de préparer les semis », a-t-il déclaré à des journalistes.

Intervenant à l’issue d’un comité régional de développement (CRD) consacré à la campagne agricole en préparation, M. Guèye a notamment souligné l’importance pour les producteurs d’intégrer la notion de « pluie utile », au risque des perdre des semences.

L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) a annoncé mardi le début imminent de l’hivernage dans la région de Kaolack, avec des premières pluies attendues dans la nuit de jeudi à vendredi.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du vendredi 23 juin 2017 :
Gabon :

— Le gouvernement gabonais vient d’entériner un projet de loi créant une Commission nationale d’affectation des terres (CNAT), dont la mission principale sera d’élaborer un plan national d’affectation des terres.

A ce titre, la CNAT, dont le projet de création a été adopté mercredi en Conseil des ministres, devra encadrer et définir l’utilisation du territoire aux fins de garantir la compatibilité des activités socio-économiques, l’intégrité environnementale et l’optimisation de la gestion des ressources naturelles.

Cette commission interministérielle aura également pour mission de collecter et centraliser l’ensemble des informations relatives aux affectations des terres sur l’étendue du pays et mener des consultations avec les autorités et les populations locales.

Côte d’Ivoire :

— Le Conseil des ministres, réuni mercredi à Abidjan, a adopté une communication relative au lancement officiel de l’Initiative Cacao et Forêts en Côte d’Ivoire.

Cette initiative s’insère dans le sillage du message du président ivoirien, Alassane Ouattara en 2014, lors du sommet de New York sur le climat, à travers lequel, il a pris l’engagement, d’une part, de promouvoir une cacao-culture zéro déforestation en Côte d’Ivoire, en partenariat avec le secteur privé et, d’autre part, de reconstituer le couvert forestier national pour atteindre 20 pc du territoire.

Ainsi, depuis 2015, le Conseil du café-cacao, avec l’appui du secrétariat exécutif permanent REDD+ (SEP REDD+), a développé une vision dénommée ‘’Cacao, ami de la forêt’’, qui a été intégrée dans la note d’orientation politique sur l’agriculture zéro déforestation présentée à la COP21 à Paris.

Les structures de gouvernance prévues dans le cadre du processus national REDD+ (SEP REDD+) ont été proposées pour coordonner le processus d’élaboration et d’adoption du plan d’action cacao-forêt de la Côte d’Ivoire, avec la participation active de la Fondation Mondiale du Cacao (WCF), de l’Initiative pour le Commerce Equitable (IDH) ainsi que du Conseil du Café-Cacao.

L’objectif est de faire adopter ce plan d’action Cacao et Forêt par le gouvernement, afin qu’il puisse être présenté à la 23e Conférence des Parties sur le Climat, qui se tiendra en novembre 2017 à Bonn, en Allemagne.

Mali :

— Près de 175 producteurs maliens ont bouclé dans les villes de Sikasso et Mopti des sessions de formation tendant à renforcer leurs capacités d’application des bonnes pratiques de gestion durable des terres et des eaux dans les exploitations qui serviront de parcelles de démonstration et ce dans le cadre du Projet Gestion Durable des Terres et des Eaux (GDTE).

Le GDTE dont le cadre d’ancrage institutionnel est le ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, a plusieurs avantages environnementaux et en termes de rendement, notamment le renversement progressif de la tendance à la dégradation des sols par leur récupération, la reconstitution du couvert végétal, et la hausse de la production avec l’amélioration des conditions de vie des populations, a expliqué Mamadou Diallo, l’expert du suivi-évaluation du projet.

Les sessions qui ont durées 2 jours par cercles ont permis d’initier les bénéficiaires à diverses pratiques liées à la régénération naturelle assistée.

Le projet GDTE est une initiative du gouvernement malien mise en œuvre en partenariat avec le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

SI/LS/BZ.

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