ActualitésARAA/CEDEAO: Financement de 120000 € pour fermes-pilotes au profit de jeunes ruraux ouest-africains

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08 Sep

ARAA/CEDEAO: Financement de 120000 € pour fermes-pilotes au profit de jeunes ruraux ouest-africains

Sénégal – L’Agence régionale pour l’agriculture et l’alimentation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (ARAA/CEDEAO) a dégagé près de 79 millions de francs CFA, soit 120.000 euros, pour financer des fermes-pilotes au profit de jeunes ruraux ouest-africains, a indiqué à Dakar son chargé de programme, Borgui Yerima.

L’ARAA « apporte un appui financier et technique pour différents projets pilotes », contribuant ainsi à la formation et l’installation des jeunes ruraux en Afrique de l’Ouest pour un montant de 120.000 euros, a-t-il dit, sans fournir davantage de précisions.

Borgui Yerima s’exprimait lors d’un atelier régional de réflexion et d’élaboration d’une stra-tégie de plaidoyer pour le financement et l’installation des jeunes agriculteurs, à l’initiative du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR).

Selon M. Yerima, cette initiative de l’Agence régionale pour l’agriculture et l’alimentation de la CEDEAO vise à « résoudre les problèmes d’insécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest », soulignant le taux élevé de malnutrition dans cette partie du continent.

— Le directeur général de la Société nationale d’électricité du Sénégal (SENELEC), Mouha-madou Makhtar Cissé, a dénoncé jeudi à Dakar les constructions sous les lignes de haute ten-sion, lesquelles posent, selon lui, « un véritable problème de sécurité ».

M. Cissé effectuait une visite aux installations de la SENELEC, une tournée sur le terrain visant à « informer et à sensibiliser sur les constructions faites en dessous des lignes de haute tension, constructions qui, au-delà des nuisances portées sur nos lignes, constituent un véri-table problème de sécurité », a-t-il déclaré.

Il s’entretenait avec des journalistes conviés à cette visite de terrain, dans certaines zones à Dakar où subsiste, selon lui, « une violation des servitudes des lignes de haute tension ».

La visite de terrain organisée par la Société nationale d’électricité du Sénégal avait pour but de faire constater un non-respect de ces normes établies par les pouvoirs publics sénégalais à travers des textes réglementaires.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du vendredi 08 septembre:
Mali

Dans le cadre de la campagne nationale de reboisement 2017, le Haut conseil des collectivités (Hcc), en collaboration avec l’Association des jeunes pour le devenir du Mali (AJDM) et le ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, a organisé récemment une journée de reboisement en commune I du District de Bamako et dans le village de Kabé.

A cette occasion, environ 2000 pieds d’arbre ont été plantés dans ces deux localités.
Lors de cette manifestation, le Hcc a annoncé qu’il présentera bientôt à la Conférence des Nations unies pour la lutte contre la désertification, un document-projet ayant comme objectif principal d’endiguer le fléau de l’avancée du désert et assurer l’autosuffisance alimentaire sur toute l’étendue du territoire.

 

Côte d’Ivoire

Après les dégâts qu’elles ont causés aux Etats-Unis et en Amérique Latine, notamment dans les champs de maïs, les chenilles appelées Légionnaires d’Automne ont fait leur apparition en Afrique depuis 2016 et à ce jour, 28 pays du continent ont confirmé en avoir été affectés.

L’annonce a été faite jeudi lors d’un panel organisé par le Centre d’agriculture et de biosciences international (CABI) et l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA), dans le cadre du 7ème Forum pour la révolution verte en Afrique qui se déroule du lundi à vendredi à Abidjan.

Si rien n’est fait pour contrer la propagation rapide et exponentielle de ces insectes ravageurs, l’Afrique va être confrontée à un déficit permanent de maïs de plus de deux milliards de dollars, s’inquiètent, en outre, la FAO et la Commission de l’Union africaine.

Ces Légionnaires d’Automne (Fall Armyworm, FAW, en Anglais) se nourrissent de plus de 80 cultures mais elles préfèrent le maïs dont elles peuvent réduire les rendements jusqu’à 60%.

Tanzanie

Les autorités tanzaniennes ont déclaré, mercredi, que des discussions sont en cours avec la Banque mondiale pour la mobilisation de fonds destinés à alléger l’impact du changement climatique sur le lac Tanganyika.

S’exprimant devant l’Assemblée nationale à Dodoma, le secrétaire du cabinet de l’Environnement, January Makamba a fait état de taux élevés de pollution dans le lac qui affichait une baisse importante de ses eaux à cause du changement climatique, expliquant que la Tanzanie œuvre en collaboration avec le Burundi, la Zambie et la République démocratique du Congo (RDC), pays qui partagent les eaux du lac, pour sauver cet écosystème lacustre en mobilisant des financements auprès de la Banque mondiale pour la construction d’un mur sur la rivière Lukuga qui tire ses eaux du lac.

Les discussions avec la Banque mondiale sont dans une phase avancée et «nous espérons une décision qui sera prise bientôt, a ajouté M. Makamba, soulignant que la baisse de la profondeur des eaux du lac a sérieusement affecté les activités des ports de Kigoma en Tanzanie et de Kalemie, Uvira et Moba en RDC.
Afrique centrale

Le commerce de l’ivoire est florissant comme jamais en Afrique centrale, favorisé notamment par la corruption et les réseaux commerciaux internationaux, révèle un rapport de l’ONG Traffic.

Le rapport, rendu public par le Fonds mondial pour la nature (WWF) s’appuie sur des études menées dans les grandes villes du Cameroun, du Congo-Brazzaville, de RDC, du Gabon et de Centrafrique.

Selon Koen Stuyck, porte-parole du WWF Belgique, « il faut des efforts coordonnés afin de mettre un frein au recul des populations d’éléphants en Afrique centrale », notant que ce n’est plus seulement une question qui concerne les animaux sauvages, mais il s’agit d’une catastrophe écologique entretenue par des « organisations criminelles redoutablement organisées ».
Burkina Faso

En raison des menaces qui pèsent sur les ressources hydriques au Burkina Faso, il a été décidé de mettre en place une « police de l’eau ».

Selon le secrétaire permanent (SP) de la gestion intégrée des ressources en eau, Moustapha Congo, cette police constitue un moyen de coordination des actions entreprises par les services chargés des missions de prévention, de contrôle et de répression.

La « police de l’eau » a été dictée par la persistance des troubles que l’on constate dans le secteur, a-t-il affirmé, rappelant que malgré l’adoption de la loi d’orientation relative à la gestion de l’eau en 2001, l’on assiste à la poursuite des prélèvements anarchiques d’eau, aux rejets anarchiques de polluants dans l’eau, à la modification du régime de l’eau, à la réalisation des ouvrages sans respect des normes y relatives, etc.

Cette nouvelle entité sera chargée de la protection des ressources hydriques et d’agir en sorte que les dispositions en matière de préservation, protection des ressources en eau soient respectées, a-t-il ajouté.

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