ActualitésArgentine: 225.000 tonnes de matières plastiques recyclées par an

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19 Juin

Argentine: 225.000 tonnes de matières plastiques recyclées par an

Buenos Aires  –  En Argentine, près de 225.000 tonnes de matières plastiques sont recyclées par an, soit 24% du total des déchets plastiques, tandis que le sort des 76% restants est inconnu.

Selon un rapport de la Faculté d’ingénierie de l’Université de Buenos Aires, la capitale argentine a produit en 2015 plus de 1 million et 153 mille tonnes de déchets, dont plus de 143.000 tonnes de déchets plastiques (13%).

Selon la fondation vie sauvage en Argentine, le défi réside dans le temps qu’il faut pour que les déchets plastiques se désagrègent, d’autant plus que 80% des déchets retrouvés sur les plages de Buenos Aires sont en plastique.

Les déchets de plastique ou de verre nécessitent une longue période de décomposition ou ne se décomposent pas du tout flottant dans l’océan pour former de véritables mers de plastique, qui constituent un danger pour les animaux de la région.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Sud pour la journée du mardi 19 juin :

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Brésil:

Le Ministère de l’Environnement (MMA), en partenariat avec l’Agence allemande de coopération (GIZ), le Fonds mondial pour la nature et la Banque Interaméricaine de développement (BID) ont organisé, lundi à Brasilia, un séminaire sur le financement de la lutte contre le changement climatique au Brésil.

Le débat a porté sur la manière de financer la contribution nationale déterminée (CDN) du Brésil dans le cadre de l’Accord de Paris et la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.

« L’objectif est de faire du Fonds climatique un instrument plus efficace pour atteindre les objectifs du CDN », a indiqué Ronan Luiz da Silva, coordinateur du Fonds national pour le changement climatique au sein du ministère de l’environnement.

Le séminaire comportait tables thématiques traitant du financement de la lutte contre changement climatique au Brésil, ainsi que des défis et des opportunités outre « le point de vue des acteurs sur le financement des programmes de lutte contre le changement climatique dans le pays sud-américain.

 

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Chili:

Un séminaire axé sur le thème « Santiago Recycle » a été organisé, lundi dans la capitale chilienne, pour la promotion d’une région plus propre et durable.

Plus de 300 personnes ont assisté à ce séminaire visait à fournir des informations pertinentes sur la Stratégie des déchets solides régionaux, ainsi que les questions d’actualité telles que la loi sur l’interdiction des sacs plastiques dans les commerces.

La production excessive de déchets suite à la croissance de la population, du commerce et de l’industrie du Chili est l’un des problèmes les plus importants en Région métropolitaine, ont relevé les participants, soulignant qu’aujourd’hui chaque Chilien génère plus d’un kilo de déchets par jour, et moins de 10% d’entre eux effectuent le processus de séparation et de tri de leurs déchets.

 

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Colombie :

Plusieurs communautés ont exprimé leur rejet du projet de construction d’un port à conteneurs dans la Baie de Cispatá, située dans le Golfe de Morrosquillo, relevant du département de Cordoba (nord), ont rapporté les médias locaux.

Elles ont appelé la municipalité de San Antero à s’opposer à la réalisation de ce projet qui, selon elles, aura des effets néfastes sur les écosystèmes marins  notamment les récifs coralliens et les ressources halieutiques de la région, ont ajouté les mêmes sources.

Le futur port devrait être construit sur une superficie de 7 hectares dont une partie en eau profonde et l’autre sur la terre ferme.

La Baie de Cispatá s’étend sur une superficie de 8.600 hectares de mangroves qui servent de lieu de refuge et de reproduction de poissons, de mollusques et d’une espèce de caïmans en voie d’extinction en Colombie.

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Pérou:

Le gouvernement péruvien a créé deux nouvelles réserves naturelles dans la région amazonienne, couvrant une superificie de 63.000 ha.

Il s’agit de « Vista Alegre Umea » et des « forêts tropicales sèches la Marañón », qui comprennent des espèces uniques dans le monde et des écosystèmes qui profitent aux habitants de trois régions.

La « Vista Alegre Umea » s’étend sur une superficie d’environ 49.000 ha et comprend des zones montagneuses du versant est de la cordillère des Andes, ainsi que les forêts humides qui contribuent à l’atténuation des effets des changements climatiques.

La réserve contient 41 espèces de plantes, 10 espèces d’oiseaux, 6 espèces de mammifères et 6 espèces d’amphibiens.

La réserve des « forêts tropicales sèches la Marañón », qui s’étend sur 14.000 ha, est une région unique du monde grâce à une abondance d’espèces locales.

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