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02 Juin

Argentine : Atelier sur le système national intégré de gestion des risques

Buenos Aires – Le ministre argentin de l’environnement et du développement durable, Sergio Bergman, a pris part, jeudi à Buenos Aires, à un atelier sur le système national intégré de gestion des risques aux côtés de représentants du ministère de la sécurité nationale.

Cet atelier, organisé au siège du ministère de l’environnement, a porté sur le rôle de ce département en matière de mise en œuvre du système national intégré de gestion des risques et sur la définition des priorités et des niveaux d’intervention.

Ce système a été créé en vue de développer l’action commune et réduire les effets économiques des catastrophes et des crises.

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Les provinces de Buenos Aires et Santa Fe ont signé récemment un accord portant sur le traitement de 50 tonnes de pneus usagés en vue de réduire les effets écologiques et sanitaires qui en résultent.

En vertu de cet accord, 50 tonnes de pneus usagés seront transportés vers San Justo à Santa Fe, pour leur recyclage et leur réutilisation.

Selon les médias, l’Argentine produit 100.000 tonnes de pneus usagés chaque année.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Sud pour la journée du vendredi 2 juin:

Brésil :

Les participants à une rencontre sur les plantes comestibles non-conventionnelles, organisée jeudi et vendredi à Brasilia, ont souligné la nécessité de trouver de nouveaux usages pour les plantes comestibles, notamment les plantes indigènes, de plus en plus délaissées.

L’encouragement à la consommation des plantes comestibles non conventionnelles permet de diversifier les sources de l’alimentation et de promouvoir la durabilité de la chaîne alimentaire, ont-ils estimé, lors de cette rencontre initiée avec le concours du ministère brésilien de l’environnement.

La consommation de ce genre de plantes permettrait de remplacer les produits les plus utilisés dans l’industrie alimentaire, à savoir le riz, le maïs et le blé, qui représentent la moitié des aliments consommés au Brésil.

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Le gouvernement brésilien envisage d’amputer d’un million d’hectares une aire protégée dans l’Etat d’Amazonas, croit savoir Greenpeace.

Les zones visées se trouvent dans de grandes aires forestières intactes, alors que la déforestation a augmenté de 54% entre 2015 et 2016.

Les défenseurs du projet de déclassification des zones protégées affirment que les activités économiques sont déjà développées dans la zone concernée. Ainsi, le déclassement de ces zones ne ferait qu’officialiser un état de fait.

Le déclassement des zones de conservation ressemble donc plutôt à l’ouverture d’une nouvelle frontière pour les industriels qui cherchent à étendre leurs activités dans une région qui a été sanctuarisée par le précédent gouvernement.

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Chili:

Lors de sa présentation des derniers comptes publics devant le Sénat, mercredi à Valparaiso, la présidente Michelle Bachelet a mis en avant l’augmentation des zones protégées gérées avec succès par le ministère de l’Environnement, ainsi que la mise en place annoncée de nouveaux parcs marins protégés.

Au cours des quatre dernières années, le ministère a renforcé les zones marines protégées en établissant notamment plusieurs nouvelles à Juan Fernández (450.000 km2 ha), le parc marin Nazca Desventuradas (30.000.000 ha) et la zone marine protégée à usages multiples Pitipalena Añihue (23.732 ha).

Mme Bachelet a également annoncé la mise en place de nouvelles structures dont une dans l’archipel de Juan Fernández de 13.000.190 km2 et autre dans le Cap Horn et Islas Diego Ramírez de 100.000 km2.

Ainsi, le Chili ambitionne d’atteindre le cap d’un million de kilomètres carrés de mer entièrement protégés devenant ainsi le chef de file mondial en matière de conservation marine, a relevé la présidente chilienne.

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Le ministre chilien de l’Environnement, Marcelo Mena, a indiqué que la présidente Michelle Bachelet a fait preuve d’engagement personnel pour l’action climatique en annonçant notamment de nombreuses mesures plus efficaces, telles que l’intégration du prix du carbone dans les investissements publics et l’intégration de l’éducation en matière de durabilité dans le système éducatif.

Ainsi, avec la ratification par le Congrès de l’Accord de Paris, au début de cette année, le Chili dispose d’un ensemble d’engagements climatiques, notamment en réduisant ses émissions de 30% d’ici 2030 et une reforestation.

L’engagement du Chili en matière d’environnement doit être total car le changement climatique est une réalité dont les effets sont déjà tangibles avec notamment l’intensification des pénuries, l’augmentation des risques d’incendies de forêt et la détérioration des océans.

BI.

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