Argentine: L’agriculture contribue à hauteur 37% aux émissions totales des GES

Buenos Aires – L’empreinte carbone de la filière du blé en Argentine, un des plus grands producteurs au monde, est en deçà des valeurs internationales, a indiqué le ministère du développement productif dans un communiqué, notant que l’agriculture contribue à hauteur 37% aux émissions totales des gaz à effet de serre (GES).

L’Institut national de technologie industrielle (INTI) a participé à une étude de mesure de l’empreinte carbone de la filière. Les travaux menés avec l’INTA sur une demande d’ArgenTrigo (Association argentine du blé) ont conclu que les niveaux d’émission de dioxyde de carbone et d’autres gaz à effet de serre sont inférieurs aux moyennes internationales.

« Les travaux réalisés ont consisté à analyser une tonne de céréales à la porte du champ, une tonne de céréales au port d’exportation, un kilogramme de farine chez le client de la minoterie et un kilogramme de pâte de semoule sèche chez le client », selon la même source.

Ainsi, il a été constaté que l’empreinte carbone de la production agricole de blé en Argentine se traduisait par 146,5 kg d’équivalent CO2/tonne de blé au champ.

Si l’on ajoute les GES du transport routier pour atteindre le port d’exportation, la valeur de l’empreinte carbone d’une tonne de blé s’élève à un total de 184,4 kg d’équivalent CO2/t de blé, en tenant compte des distances de réception des différents ports d’Argentine d’où la céréale est exportée.