ActualitésArgentine : police de l’environnement chargée de faire respecter les lois environnementales

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30 Mar

Argentine : police de l’environnement chargée de faire respecter les lois environnementales

Buenos Aires – Voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Sud pour la journée du jeudi 30 mars 2017 :.

-Argentine :

Les autorités de la ville de Guaymallén dans la province de Mendoza, à l’ouest de l’Argentine, ont instauré une police de l’environnement chargée de faire respecter les lois environnementales en vigueur dans la province.

Cette police interviendra directement contre tous les actes dégradant l’environnement.

Les membres de cette police, qui ont suivi une formation spécifique sur les lois environnementales et les amendes sanctionnant les actes de dégradation de l’environnement, ont également pour mission de mener des campagnes de sensibilisation dans les écoles et les lycées.

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L’entreprise canadienne Barricks Gold a reconnu qu’une nouvelle fuite de cyanure s’est produite, mardi soir, dans la mine aurifère de Villadero, qui se trouve dans la province de San Juan à 4.000 m d’altitude aux frontières avec le Chili.

La compagnie a annoncé que les mineurs sont parvenus à circonscrire la fuite, la quatrième depuis le mois de septembre 2015, en relevant qu’une évaluation des dégâts sera faite dans les plus brefs délais.

Les autorités argentines ont annoncé qu’elles dépêcheront un comité d’inspection pour constater l’ampleur de la fuite et les possibles dégâts occasionnés.

En janvier dernier, l’antenne argentine de l’organisation Greenpeace et l’union argentine des avocats spécialisés en affaires environnementales avaient appelé à la fermeture de la mine en raison des incidents successifs et à la mise en œuvre des dispositions de la loi sur les rivières gelées promulguée il y a six ans.

-Brésil :

L’organisation internationale Greenpeace a suspendu récemment ses négociations avec la société de conditionnement de viande JBS accusée par l’agence brésilienne de l’environnement (IBAMA) d’acheter du bétail issu de zones illégalement déboisées en Amazonie

Suite à cette révélation intervenant dans le cadre de l’opération carne fria (Chair froide), rendue publique une semaine après un scandale de viande avariée écoulée à l’étranger, l’organisation a décidé de geler ses négociations jusqu’à ce que JBS prouve que la viande qu’elle commercialise ne provient pas de zones empiétant sur des territoires autochtones ou des aires protégées.

L’achat de bétail dans des zones déboisées illégalement est un crime environnemental et enfreint l’accord dit « termes d’ajustement de conduite » signé en 2009 par le Ministère Public Fédéral et 69 sociétés, dont JBS, rappelle Greenpeace.

Selon les médias locaux, la forêt amazonienne a été amputée de 7.989 km2 de forêts entre août 2015 et juillet 2016, au rythme de 859 arbres par minute.

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Un chercheur brésilien a élaboré une technique de fabrication de céramique 50 fois mois polluante pour l’environnement et moins onéreuse, rapportent les médias locaux.

Fruit de trois années de recherches, la technologie développée en partenariat avec l’Université Fédérale de Sao Carlos dans l’Etat de Sao Paulo a été brevetée et commencera la phase des tests industriels, précise la même source.

La nouvelle technique permet d’obtenir une céramique ayant les mêmes caractéristiques du produit conventionnel avec un temps de chauffe et de séchage réduit, ce qui permet d’économiser jusqu’à 25 pc de gaz naturel utilisé pour chauffer les fours, a affirmé le chercheur Fabio Melchiade, cité par les médias.

Par rapport au mode de fabrication conventionnel, la nouvelle technologie réduit de 50 pc l’émission de dioxyde de carbone, responsable des effets de serre, a-t-il ajouté.

-Chili :

Le Chili met les dernières touches à son projet de construction d’une centre scientifique au Cap Horn, à l’extrémité sud de l’archipel de la terre de feu qui se caractérise par son incroyable diversité.

Le centre étudiera plusieurs phénomènes relatifs aux changements climatiques ainsi que les moyens d’exploiter la diversité biologique locale pour lutter contre ces phénomènes, rapportent les médias.

Le centre, qui sera construit près de la ville de Port Williams, sera inauguré en 2018.

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