ActualitésArgentine : Saisie de 70 animaux de différentes espèces proposés à la vente

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29 Mai

Argentine : Saisie de 70 animaux de différentes espèces proposés à la vente

Buenos Aires  – La police fédérale de la province de Corrientes a saisi, la semaine dernière, 70 animaux de différentes espèces qui étaient proposés à la vente.

Ces animaux dont des singes, des perroquets et des pigeons ont été saisis lors d’une opération de lutte contre le trafic d’animaux, rapportent les médias locaux, en relevant que la saisie a eu lieu dans une maison de la région de Paso de los Libres et que les animaux confisqués ont été transportés vers un centre de secours spécialisé.

Le ministère argentin de l’environnement et du développement durable avait lancé récemment un programme visant la préservation des espèces menacées de disparition baptisé « Zéro extinction ».

La chambre entrepreneuriale de l’environnement a organisé récemment à Buenos Aires une rencontre sur les techniques de traitement des déchets avec la participation du ministère de l’environnement et du développement durable, ainsi que plusieurs entreprises actives en la matière.

Cette rencontre a permis de présenter les nouvelles technologies et les services proposés dans le domaine du traitement des déchets et d’examiner le cadre régulant le secteur du recyclage et de la valorisation des déchets en tant que matières brutes et sources d’énergie.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Sud pour la journée du lundi 29 mai:

Brésil :

Le Brésil compte sept nouveaux sites Ramsar (convention sur les zones humides), a annoncé le ministre de l’Environnement, Sarney Filho, lors du Congrès sur les droits forestiers organisé récemment à Sao Paulo, à l’initiative de l’Ordre des avocats de la capitale économique du Brésil.

Il s’agit notamment de la réserve biologique de Guaporé dans l’Etat de Rondonia à la frontière avec la Bolivie, du parc national Anavilhanas dans l’Etat de l’Amazonas, du parc national de Viruá dans l’état de Roraima, de la Station écologique de Taim dans l’Etat de Rio Grande do Sul, de la station écologique de Guaraqueçaba, du Parc Nacional Marin Fernando de Noronha dans l’Etat de Sao Paulo et du parc peter Lund Karst dans l’Etat du Minas Gérais.

L’inscription de ces nouveaux sites à la liste Ramsar porte à 20 le nombre de sites d’importance internationale se trouvant au Brésil.

Près de 2.260 ont été classés sites Ramsar depuis la signature de la convention en 1971 dans la ville iranienne du même nom par 169 parties.

La Journée nationale de la forêt atlantique, créé en 1999 et célébrée le 27 mai de chaque année, est un appel urgent pour la préservation de ce biome, qui regroupe les deux tiers de la population brésilienne et concentre 70% du PIB.

Un peu plus de 8,5% de la végétation de la forêt atlantique est bien conservée, ce qui correspond à 20 mille espèces végétales, soit qui 35% du total des espèces au Brésil, dont plusieurs espèces endémiques et menacées.

Chili :

La pollution atmosphérique est le principal défi pour les autorités environnementales au Chili. De nos jours, 10 millions de personnes dans le pays sont soumis à une concentration particules atmosphériques annuelle moyenne supérieure à la norme.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la pollution atmosphérique est responsable d’au moins 4.000 décès prématurés dans tout le pays.

Remédier à cette pollution apporterait des avantages pour la santé d’une valeur d’environ 8 milliards USD par an.

Au Chili, les normes actuelles de qualité environnementale primaire régulent la concentration des polluants atmosphériques nocifs pour la santé. Elles réglementent également les concentrations maximales sur un matériau particulaire, le dioxyde de soufre (SO2), le dioxyde d’azote (NO2), l’ozone (O3), le monoxyde de carbone (CO) et le plomb (Pb).

A Santiago des mesures claires ont été adoptées, telles que l’interdiction des cheminées ouvertes et des mesures spéciales prises les jours de mauvaise qualité de l’air.

Le maïs, le riz et le blé, les céréales de base pour la nourriture, risquent d’être génétiquement contaminés en raison de dissémination dans l’environnement de variétés transgéniques de ces grains, développées et brevetées par des sociétés transnationales, relève la section de Greenpeace au Chili.

Afin de prendre soin du patrimoine naturel du pays, les organisations, les consommateurs, les scientifiques et les agriculteurs sont opposés à la dissémination des OGM au Chili par des entreprises qui développent des variétés de semences transgéniques, en particulier le maïs.

La plantation de maïs transgénique peut affecter les variétés de cette plante et contaminer les cultures voisines causant de sérieux problèmes pour les agriculteurs qui possèdent leur propre semence et pourraient perdre ce droit et dépendre d’un ensemble de technologies coûteuses.

Dans d’autres régions du monde, Greenpeace travaille également pour empêcher la libération de l’environnement du blé et du riz transgénique et garantir le droit des citoyens à une alimentation saine et le droit des agriculteurs de posséder leurs graines et de vivre dignement de leur travail.

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