Atelier à Libreville pour promouvoir la conservation de la faune sauvage

Dakar – ‘’Mettre fin aux crimes contre la faune sauvage et promouvoir la conservation de la faune sauvage en Afrique centrale’’ a été le thème d’un atelier sous régional de parlementaires d’Afrique centrale réunis mercredi à Libreville.

Cet atelier, qui a pour but de renforcer le cadre juridique et politique permettant une lutte plus efficace contre les crimes fauniques, intervient suite à une série de rencontres initiées sur le sol africain par la Fondation du Caucus international pour la conservation (ICCF), dont la mission, entre autres, est d’encourager les États-Unis à jouer un rôle prépondérant dans la conservation à l’échelle internationale grâce à des partenariats publics et privés.

Les travaux de cette rencontre ont été présidés par le président de l’Assemblée nationale du Gabon, Richard Auguste Onouviet, en présence de plusieurs personnalités, parmi lesquelles des représentants de l’ambassade des États-Unis au Gabon et le président de l’ICCF.

Par ailleurs, voici le bulletin africain de l’écologie pour la journée du jeudi 23 février :

Mali :

— Les travaux de la 12è session ordinaire du Comité de coordination et de suivi des politiques et programmes de sécurité alimentaire (CCSPSA) au Mali se sont déroulés récemment à Bamako, selon la presse locale.

La session a permis aux participants d’examiner l’évaluation de la situation alimentaire faite par le Système d’alerte précoce (SAP) et de faire le point des recommandations formulées par la dernière session. Ils ont aussi examiné le bilan du plan d’opération et le budget 2017 du Dispositif national de sécurité alimentaire (DNSA).

La campagne agricole 2016-2017 a été globalement bonne dans le pays avec une production céréalière de plus de 8,9 millions de tonnes, ont-ils noté, soulignantºcependant qu’il existent des déficits importants dans plusieurs régions du pays.

Ceci a un impact négatif sur l’alimentation et l’abreuvement du bétail, ont-ils ajouté, relevant queºces difficultés affectent les autres secteurs économiques pourvoyeurs de revenus et la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations et des animaux.

Rwanda :

— Le gouvernement rwandais et le département britannique pour le développement international (DFID) ont signé, récemment, un accord en vertu duquel le DFID allouera 5 millions de livres sterling au financement de la transformation de l’agriculture.

A cette occasion, la directrice sortante du DFID au Rwanda, Laure Beaufils, citée par des médias a appelé le gouvernement rwandais à œuvrer en vue d’une transformation efficace et productive en prenant en compte des facteurs d’atténuation des changements climatiques.

« L’agriculture est la clé à la fois pour la croissance économique et pour la réduction de la pauvreté. Aussi nous continuerons de soutenir le gouvernement pour veiller à une croissance du pays plus partagée », a-t-elle dit, exprimant le vœu de voir ces fonds contribuer à renforcer la production agricole au profit des plus pauvres.

Côte d’Ivoire

— Le ministre ivoirien des Eaux et Forêts, le Général Issa Coulibaly a préconisé mardi à Abidjan, la régénérescence de la forêt ivoirienne par la création d’essences à croissance rapide.

‘’Nous voulons parvenir à une gouvernance forestière et nous allons également mettre l’accent sur la recherche scientifique pour avoir des essences à croissance rapide afin de régénérer la forêt ivoirienne’’, a expliqué le ministre lors d’une rencontre avec une mission de l’Union Européenne, réitérant sa détermination à impulser une volonté politique pour faire avancer les choses et inverser la tendance à la déforestation en Côte d’Ivoire.

Il a souligné la nécessité d’adopter desºmesures radicales et de se doter d’une volonté politique pour que la désertification n’advienne pas, sollicitant, dans ce cadre, l’appui de tous les partenaires de la Côte d’Ivoire pour aider au renforcement du cadre réglementaire et institutionnel de gestion de la forêt ivoirienne.

De son côté, le chef de la mission, François Buisson, a fait part de son inquiétude du rythme de déforestation que connait la Côte d’Ivoire avec des tendances qui le chiffrent à 200.000 ha annuellement.

— La ministre de la salubrité, de l’environnement et du développement durable, Anne désirée Ouloto, a estimé mercredi qu’il faut une prise de conscience nationale face au phénomène de l’insalubrité, invitant les populations à cela, lors d’une rencontre avec la Grande chancelière de l’ordre nationale, Henriette Dagri Diabaté.

Venue solliciter l’engagement de la Grande chancelière à ses côtés, Anne Ouloto a dépeint un sombre état de la question de la salubrité. ‘’Il nous faut une prise de conscience nationale, il faut un engagement national pour y arriver et ensemble nous devons regarder le miroir qui projette la réalité de la Côte d’Ivoire’’, a-t-elle déclaré.

Le ministre a invité les concitoyens à un engagement pour lutter contre l’insalubrité. ‘’Nous devons nous engager tous. Que nous soyons à Abidjan et dans toutes les régions du pays y compris nos villages, engageons-nous’’, a-t-elle préconisé.

— Le DG des Eaux et Forêts, le colonel Soro Yamani, a procédé mercredi, dans la sous-préfecture de Lolobo (Yamoussoukro), au lancement officiel de la caravane de sensibilisation à la lutte contre les feux de brousse en Côte d’Ivoire.

Initiée par le comité national d’information d’éducation et de sensibilisation pour la défense de la forêt (CNIESDF), en partenariat avec l’Office national de protection civile (ONPC), la caravane de sensibilisation s’inscrit dans le cadre de la 21è édition de la campagne nationale de lutte contre les feux de brousse placé sous le thème ‘’ vaincre les feux de brousse, un défi pour chacun et un devoir pour tous’’.

En 2016, ont rappelé les responsables des Eaux et Forêts, les feux de brousse ont ravagé 15.000 ha de plantations et tué 17 personnes en Côte d’Ivoire. Les incendies de forêts cause des dégâts estimés à environ 204 milliards FCFA.