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04 Sep

Autriche : Les énergies vertes comblent déjà plus de 30ºpc

Varsovie – Les énergies vertes comblent déjà plus de 30ºpc des besoins en Autriche, mais le pays projette de diminuer de 50 pc dans les prochaines années sa dépendance totale aux énergies fossiles, incluant chauffage, transport et industrie.

L’objectif de la stratégie énergétique autrichienne est de parvenir à installer à terme un système énergétique durable. A court et moyen terme, de façon plus pragmatique, il s’agit de remplir les objectifs assignés par l’Union Européenne avec une part de 50 pc d’ici à 2020 en matière d’énergies renouvelables.

Cette stratégie repose sur trois piliers à savoir l’amélioration de l’efficacité énergétique, le développement des énergies renouvelables et la sécurisation de l’approvisionnement énergétique à long terme.

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Grèce : L’association grecque de lutte contre le cancer a indiqué dans un rapport diffusé sur son site électronique, que plus de 22 milliards de mégots de cigarette, soit plus de 3.500 tonnes, ont été ramassés dans les villes grecques, la moitié sur les plages.

A noter qu’un texte de loi a été adopté il y sept ans dans le pays interdisant de fumer dans les lieux publics mais il est resté sans effet jusque-là.

Dans le monde, 4.300 milliards de mégots de cigarettes sont jetés dans les rues chaque année, soit 137.000 mégots par seconde. En moyenne, il faut 12 ans pour que ces mégots se dégradent complètement. Une vraie plaie pour l’environnement et les budgets municipaux.

Les milliards de filtres à cigarette jetés chaque année représentent un danger pour l’environnement. Composés d’acétate de cellulose, ils peuvent mettre jusqu’à 15 ans pour se dégrader dans la nature.

Le filtre (98 pc des cigarettes vendus sont avec filtre), n’est pas en coton, mais fabriqué avec de l’acétate de cellulose, un plastique conçu par modification chimique de la cellulose (un polymère naturel). Les fibres de l’acétate de cellulose sont traitées avec un toxique, le dioxyde de titane, avant d’être densément compactées avec une substance irritante, la triacétine, pour former le filtre. Enfin, le filtre est entouré d’un papier qui contient également plusieurs substances chimiques.

Des expériences ont été effectuées avec des mégots où il restait 1 à 2 cm de tabac, puis des mégots sans tabac restant et enfin, des filtres non utilisés. Ils ont été trempés séparément dans une eau de dilution (eau minérale diluée pour les poissons d’eau douce et eau de mer pour les poissons de mer) pendant 24 heures. Puis, des dilutions ont été effectuées et on a laissé les poissons y vivre ou plutôt survivre pendant 96 heures.

L’étude recherchait la concentration en mégots qui entraîne 50 pc de mortalité des poissons, que l’on nomme LC50 (lethal concentration 50).

Les résultats ont montré que le LC50 pour les mégots contenant du tabac était atteint à 1,1 mégots/L pour les deux espèces de poissons. Le LC50 pour les mégots seuls a été atteint à 4,1 mégots/L pour le poisson d’eau de mer et à 5,5 mégots/L pour le poisson d’eau douce. Le LC50 pour les filtres propres a été atteint à 5,1 mégots/L pour le poisson d’eau de mer et à 13,5 mégots/L pour le poisson d’eau douce. Ce qui est assez surprenant car le filtre seul s’avère finalement assez toxique.

L’étude a révélé des différences assez flagrantes pour les mégots seuls entre les espèces marines et d’eau douce. Le poisson d’eau de mer (Atherinops affinis) s’avère beaucoup plus sensible à la toxicité des mégots.

Malgré la preuve de plus en plus forte de la toxicité des mégots qui a maintenant été faite sur deux espèces de poissons, il reste difficile d’évaluer l’impact réel des mégots sur le milieu aquatique, c’est-à-dire à une échelle plus large. Il faut donc encore étendre la recherche sur les composés qui entrent en jeu, le potentiel de bioaccumulation correspondant à la capacité des organismes à absorber et concentrer certaines substances chimiques.

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Russie : Pour Moscou, la ratification de l’Accord de Paris sur le climat par ses principaux partenaires commerciaux a plus d’importance que les démarches des Etats-Unis à cet égard, a déclaré le ministre russe de l’environnement, Sergueï Donskoï, précisant que la Russie projetait de ratifier la traité d’ici 2020.

La Russie a fait cette annonce sur fond du retrait américain de l’accord de Paris, une décision qui a suscité la désapprobation de la communauté internationale.

En Juin dernier, le président des Etats-Unis, Donald Trump avait, en effet, annoncé que son pays se retirait de l’accord de Paris sur le climat, avant d’indiquer que son pays entamerait les négociations sur la conclusion d’un nouvel accord en la matière.

Signé par 194 pays en décembre 2015, l’accord de Paris sur le climat est le premier accord climatique mondial. L’accord établit un plan d’action visant à contenir le réchauffement climatique. Il ne prévoit pas l’abandon des combustibles fossiles et la limitation des émissions de carbone, mais tous les pays doivent prendre des mesures en vue de les réduire, procéder à un rééquipement technologique et s’adapter aux changements climatiques. L’accord stipule notamment que les pays doivent chercher à réduire à zéro les émissions de gaz à effet de serre après 2050.

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