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14 Nov

Banque mondiale: Les catastrophes naturelles provoquent chaque année 520 milliards de dollars de pertes et plongent 26 millions d’individus dans la pauvreté

Washington – Chaque année, les conséquences des catastrophes naturelles entraînent des pertes de consommation équivalant à 520 milliards de dollars et font basculer près de 26 millions de personnes dans la pauvreté, selon un nouveau rapport de la Banque mondiale (BM) et de la Facilité mondiale pour la prévention des risques de catastrophes et le relèvement (GFDRR), rendu public lundi à Washington.

« Les chocs climatiques extrêmes risquent d’effacer toutes les avancées obtenues contre la pauvreté depuis des décennies », a mis en garde Jim Yong Kim, président du Groupe de la Banque mondiale, cité dans le rapport, précisant que « les tempêtes, les inondations et les sécheresses ont des conséquences humaines et économiques terribles, qui touchent souvent de manière disproportionnée les plus pauvres ».

Le nouveau rapport, intitulé « Unbreakable: Building the Resilience of the Poor in the Face of Natural Disasters », révèle que l’impact économique mais aussi humain des événements climatiques extrêmes est nettement plus dévastateur pour les pauvres qu’on ne le pensait jusqu’ici.

Dans le contexte de la COP22 qui se déroule actuellement à Marrakech, l’étude plaide pour l’adoption urgente de politiques capables de mieux protéger les plus vulnérables face aux enjeux du changement climatique, indique la BM, relevant que « les pauvres sont plus exposés aux catastrophes naturelles, y perdent une plus grande part de leur patrimoine et ne peuvent guère compter sur l’aide de leur famille, de leurs amis, du système financier ou de leur gouvernement ».

« Avec le changement climatique, le nombre de chocs imprévus augmente », a fait observer, de son côté, Stéphane Hallegatte, économiste principal pour la GFDRR, qui a supervisé la préparation du rapport, notant que les pauvres « doivent bénéficier d’une protection sociale et financière contre les catastrophes inévitables.

Il a, en outre, estimé que grâce à des politiques de gestion du risque éprouvées, « nous pouvons éviter à des millions d’individus de basculer dans la pauvreté ».

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