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12 Déc

Bassin du Congo: L’exploitation illégale de la forêt des pays du Bassin du Congo fait perdre environ 150 milliards de recettes fiscales

Dakar – D’après un rapport du bureau régional d’Interpol de Yaoundé, l’exploitation illégale de la forêt des pays du Bassin du Congo (Cameroun, Gabon, Centrafrique, Guinée équatoriale, Congo, RDC) fait perdre, chaque année, environ 150 milliards de recettes fiscales à l’ensemble des pays de la région.

Selon cette étude, le commerce du bois dans le bassin du Congo serait à 50 pc d’origine illégale, alors que sur le plan mondial, cette activité ne représenterait que 15 à 30 pc.

Par ailleurs,voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du mardi 12 décembre :

Sénégal :

— Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Mame Thierno Dieng dit redouter « des feux de brousse très dévastateurs » en raison de la bonne pluviométrie enregistrée cette année.

« On peut s’attendre cette année à des feux de brousse très dévastateurs parce que l’hivernage a été très pluvieux et le tapis herbacé qui a couvert la totalité du pays commence à s’assécher », a-t-il dit dimanche en réponse aux interpellations des députés sur cette question, lors du vote du budget 2018 de son département.

Le ministre de l’Environnement est d’avis que le facteur humain constitue la cause majeure de ce désastre, préconisant ainsi une meilleure sensibilisation des populations pour mieux endiguer ce fléau.

Mali :

— Une conférence destinée à promouvoir l’agriculture écologique et biologique en Afrique de l’Ouest en vue de préserver la santé humaine et animale a eu lieu récemment, à Bamako, selon la presse locale.

Cette 4é conférence dont le thème central est : « Opportunité émergente de l’agriculture écologique et biologique : opportunités pour les développements nationaux et régionaux en Afrique » a regroupé des acteurs agricoles de plusieurs pays ouest africains, de représentants d’ONG et d’organisations internationales et continentales et des partenaires techniques et financiers.

Selon les organisateurs de la conférence, l’agriculture écologique et biologique est un «système de production qui maintient et améliore la santé des sols, des écosystèmes en s’appuyant sur des processus écologiques, la biodiversité et des cycles adaptés aux conditions locales, plutôt que sur l’utilisation d’intrants ayant des effets adverses”.

Côte d’Ivoire :

— Le district sanitaire de Biankouma procède à la distribution de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action aux populations du département, en vue de combattre le paludisme.
Débutée jeudi, l’opération devait prendre fin lundi. Elle est financée par l’OMS, a précisé Mme Diabaté Asservi, superviseur district. Selon elle, les personnes absentes au moment de l’identification des ménages peuvent se rendre au district sanitaire de Biankouma pour recevoir leurs moustiquaires imprégnées.

Ghana:

— Water Aid Ghana a présenté un plan quinquennal pour assurer la sécurité de l’eau et aider à développer un approvisionnement systématique en eau pour les communautés.

L’enveloppe budgétaire de ce plan s’élève à 7,2 millions de dollars pour mettre en place des systèmes d’approvisionnement en eau plus robustes et résilients au changement climatique et améliorer l’adaptation aux effets du changement climatique.

Kenya:

— Les plans sont en cours d’élaboration pour la mise en place de la première centrale nucléaire au Kenya à l’horizon 2027, a déclaré le directeur exécutif du Conseil de l’électricité nucléaire du Kenya (KNEB), Collins Juma.

Une étude de préfaisabilité a été réalisée et le lancement des travaux est prévu dans sept ans (en 2024), a relevé le responsable, cité par des médias locaux.

« Nous avons effectué l’étude de préfaisabilité (…), mais nous espérons qu’en 2024 les travaux de construction devront démarrer, ce qui fera du Kenya le deuxième pays en Afrique après l’Afrique du Sud à mettre en place une centrale nucléaire », a-t-il dit.

 

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