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04 Août

Belgique : l’eau de de Wallonie jugée de mauvaise qualité

Bruxelles – Le Centre régional de crise de Wallonie a fait état de la mauvaise qualité de l’eau de l’Ourthe, prouvée par des analyses effectuées suite à la fermeture récemment dans la région de camps scouts en raison de plusieurs cas d’intoxication.

Les résultats des analyses d’échantillons des eaux de l’Ourthe sont « en-deçà de la qualité requise pour des eaux de baignade », a indiqué jeudi le centre régional, précisant que les eaux de la rivière ont été soumises à une analyse bactériologique (entérocoques intestinaux et Escherichia coli).

Les bourgmestres des communes concernées (Tenneville et Bertogne) ont été informés de la mauvaise qualité bactériologique des eaux prohibant tant l’accès à l’eau que son utilisation, alors que le Service public de Wallonie continue d’effectuer des prélèvements réguliers afin de surveiller l’évolution de la qualité bactériologique de l’Ourthe.
Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du vendredi 04 août 2017:

– Paris, Des pics caniculaires jamais vus auparavant pourraient être observés pendant la période estivale et dépasser les 50 °C dans certains endroits de l’Hexagone d’ici la fin du siècle, selon une étude française publiée mercredi.

Les auteurs de cette étude ont retenu le « scénario du pire » à partir d’une hypothèse retenue par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) selon laquelle les émissions de gaz à effet de serre vont continuer de progresser, engendrant un réchauffement planétaire moyen de 3,7 °C à la fin du siècle. Ils ont ensuite effectué des simulations de l’évolution du climat.

Les conclusions révèlent des maximums de températures supérieurs de 6,6 °C aux records établis précédemment en Bretagne, de 7,7 °C près de la côte méditerranéenne, 9,6 °C dans le sud-ouest de la France, 12,2 °C dans le nord du pays et 12,9 °C dans l’est. « Ces résultats indiquent que les valeurs maximales en France pourraient facilement dépasser 50 °C à la fin du XXIe siècle », concluent les chercheurs.

Une cinquantaine de personnes ont manifesté mercredi à Anduze, dans le département du Gard, réclamant la dépollution des sols, la conduite d’une enquête épidémiologique et la mise en place d’un plan de prévention des risques.

Leur action s’inscrit dans le cadre d’un long combat, commencé en 2014 après des révélations sur les pollutions des sols, des eaux et de l’air dans cette zone.

A l’origine de ces pollutions, restées cachées pendant des décennies : deux anciennes mines de plomb et de zinc, abandonnées respectivement en 1955 et 1971 par une entreprise belge.
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– Londres, Des chercheurs de l’Université Queen Mary de Londres ont réussi à mettre au point un procédé innovant permettant de rallonger et de renforcer l’autonomie des appareils électroniques tels que les smartphones qui deviennent de plus en plus énergivores.

Pour résoudre ce problème, les chercheurs britanniques ont développé des solutions novatrices de recharge. Pour ce faire, l’équipe de scientifiques a eu recours à l’oxyde de zinc. Placé sur un morceau de plastique puis plongé dans une solution chimique portée à 90 degré Celsius, celui-ci se transforme en nanofils qui, une fois écrasés ou étirés, permettent de convertir l’énergie du mouvement (vibrations, tensions, etc.) en énergie électrique.

Jadis, l’or était utilisé pour produire ces nanogénérateurs et, in fine, générer de l’électricité. Mais les chercheurs sont parvenus à obtenir les mêmes résultats dans les mêmes conditions en utilisant un matériau beaucoup moins onéreux : le papier aluminium. Une excellente nouvelle dans l’optique d’une commercialisation à l’échelle industrielle.

Pour l’heure, le procédé ne permet de générer que 5 volts. Certes, c’est largement suffisant pour recharger la batterie d’un téléphone. Mais, une fois arrivée à maturité, la technologie pourrait être capable de s’appliquer à des appareils plus importants.

Le Royaume-Uni dispose de sept centrales nucléaires, composées de quinze réacteurs. Au total, le parc nucléaire britannique affiche une puissance cumulée de 8,9 GW.

Aujourd’hui, une grande majorité de réacteurs nucléaires britanniques affichent plus de trente ans d’exploitation. Du coup, Londres a décidé d’étudier de nouveaux projets portant sur la construction de nouvelles tranches nucléaires. L’objectif est clairement de continuer à développer l’énergie nucléaire : une puissance de 18 GW devrait voir le jour au cours des prochaines décennies.

« Le nucléaire est l’un des trois piliers de la stratégie énergétique à long terme du Royaume-Uni, aux côtés des centrales à gaz et des énergies renouvelables », précise Coralie Laurencin, du cabinet spécialisé IHS Energy.

Le Royaume-Uni fait actuellement face à la diminution de ses ressources fossiles en Mer du Nord, alors que le gouvernement a décidé de fermer l’ensemble de ses centrales à charbon d’ici 2025 en raison de ses engagements internationaux de lutte contre le réchauffement climatique.

Le renouvellement du parc nucléaire britannique est donc une décision stratégique qui a pour objectif d’assurer la sécurité d’approvisionnement énergétique du pays. Sans ce renouvellement, le gouvernement britannique aurait dû faire face à un important déficit au niveau de sa puissance de production (près de 20 pc de la production d’électricité auraient dû être remplacés).

En plus de l’allongement de la durée de vie de certains réacteurs, de nombreux projets nucléaires sont aujourd’hui en cours de développement aux quatre coins du Royaume-Uni. Deux réacteurs devraient également voir le jour d’ici 2025 sur le site de la centrale de Wylfa Newydd, au nord-ouest du pays de Galles. Ainsi que trois réacteurs AP10000 au nord-ouest de l’Angleterre, à Moorside.

Les problématiques environnementales actuelles ont également joué en faveur de l’atome. Peu émettrice de CO2, l’énergie nucléaire est aux yeux des responsables britanniques une ressource importante pour réduire les émissions polluantes.

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– Madrid, Sept organisations écologistes espagnoles ont réclamé davantage de «prévention et de planification» pour faire face à la sécheresse dont souffrent plusieurs régions d’Espagne, estimant que le ministère de l’Agriculture «continue de recourir à des lois approuvées dans l’urgence pour dissimuler la mauvaise intégration» de ce phénomène dans la planification hydrologique.

Dans un communiqué conjoint, ces associations ont rappelé que les sécheresses sont des phénomènes naturels et récurrents dans la région méditerranéenne, qui couvre la plus grande partie de l’Espagne.

Le communiqué a aussi mis en garde contre le risque de recrudescence de ce phénomène en raison du changement climatique, ce qui aura pour impact d’aggraver le manque en ressources hydriques dans plusieurs régions du pays.

– L’organisation patronale du secteur du gaz naturel, Sedigas, a exprimé sa « surprise et son désaccord » avec la composition de la commission des experts chargée d’élaborer les scénarios de transition énergétique, compte tenu de l’absence de représentants de ce secteur.

Dans une déclaration à EFE, le président de Sedigas, Antoni Peris, a rappelé l’importance du secteur du gaz naturel, qui a « beaucoup à apporter » en matière de transition énergétique.

La commission d’experts, créée sous l’égide du ministère de l’Energie, du tourisme et de l’agenda numérique, compte 14 membres et devrait faciliter la préparation de la future loi sur le changement climatique et la transition énergétique.

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– Genève, La taxe sur le CO2 devra passer de 84 à 96 francs par tonne en Suisse début 2018, en raison de la baisse insuffisante des émissions de gaz à effet de serre, issues des combustibles fossiles.

L’an dernier, ces émissions ont atteint 17,61 millions de tonnes, soit une réduction de 24,8% par rapport à 1990. « L’objectif intermédiaire de 27%, déjà fixé, n’est donc pas atteint », a-t-on indiqué auprès de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV).

Les émissions liées aux combustibles ont augmenté de 0,57 million de tonnes par rapport à 2015, une hausse attribuée en grande partie à un hiver plus rigoureux. « Le lien étroit entre les émissions et les conditions météorologiques est un signe que le parc immobilier utilise encore en grande partie des énergies fossiles », a expliqué l’OFEV dans un communiqué.

Quant aux émissions de CO2 issues des carburants, elles ont légèrement diminué en 2016 par rapport à l’année précédente. Elles ont ainsi atteint 16,24 millions de tonnes, soit un niveau tout de même supérieur de 5,1% à celui de 1990.

La loi sur le CO2 ne prévoit pas d’objectif intermédiaire pour ces émissions. Ce n’est que d’ici la fin 2020 que le niveau moyen des émissions des voitures de tourisme immatriculées sera réduit pour la première fois en passant de 130 grammes par kilomètre à 95 grammes.

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Les émissions de dioxyde de carbone des véhicules sont en réalité jusqu’à 40 pc plus élevées en Suisse par rapport aux niveaux établis par des instances officielles, a révélé dans un rapport le laboratoire fédéral d’essai des matériaux et de recherche (EMPA).

« Les méthodes de mesure actuelles ne sont pas vraiment fiables. Les données sur la consommation de CO2 des véhicules n’ont ainsi que peu de valeur », a précisé Christian Bach, spécialiste de la pollution au laboratoire, dans des déclarations à la presse.

L’Office fédéral de l’énergie (OFEN) avait indiqué que l’objectif de 130 grammes de gaz carbonique par kilomètre, valable depuis 2015 pour l’ensemble des véhicules au sein de l’UE, avait à nouveau été manqué de peu en 2016 avec 134 g de CO2/km.

D’après M. Bach, les statistiques officielles des émissions de CO2 sont largement inférieures à la réalité. « L’écart s’élève aujourd’hui entre 30 et 40% », a-t-il précisé.

Ainsi, le niveau d’émission ne serait pas de 134 g de CO2/km mais de 170 à 190 g/km. « Si l’on prend au sérieux l’accord de Paris sur le climat, on ne devrait plus tolérer un tel dépassement des valeurs légales », a conclu l’expert.

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