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10 Avr

La Belgique connait un phénomène récurrent, le smog de printemps favorisé par des journées chaudes et ensoleillées

Bruxelles

– La concentration des particules fines en Belgique est actuellement à un niveau relativement élevé, en raison de la formation de particules secondaires inorganiques, selon la Cellule interrégionale de l’environnement (Celine).

Cette situation est la conséquence d’une réaction entre l’oxyde d’azote résultant du trafic et l’ammoniac qui provient de l’agriculture, causant un smog de printemps.

C’est un phénomène récurrent, comme le smog d’hiver ou d’été, explique la Cellule interrégionale de l’environnement, notant que le smog de printemps est favorisé par des journées chaudes et ensoleillées.

Les particules primaires sont celles émises directement, par exemple par les moteurs diesel, tandis que les secondaires sont formées par des réactions dans l’atmosphère.

Lisbonne – Avec plus d’un million de tonnes par an de déchets agricoles et plus de 1,7 million de tonnes/an de résidus forestiers « verts » et 750k tonnes/an de résidus végétaux secs, le Portugal peut tirer profit de la biomasse pour promouvoir le développement et la croissance, en particulier dans les secteurs agricole et forestier, révèle une nouvelle étude de BIC-Bio-based Industries Consortium.

En outre, au Portugal, il existe également différentes catégories de biomasse, avec des concentrations plus élevées dans des régions spécifiques (par exemple les céréales, les tomates et les olives dans la région centrale d’Alentejo, le pin maritime et l’eucalyptus sur le littoral).

La valeur monétaire de cette biomasse de matières premières dépend de son utilisation. Si ces déchets sont brûlés pour produire de l’énergie, ça aura une valeur nettement inférieure que s’ils doivent être utilisés pour produire des produits chimiques et d’autres matériaux.

La création de bioraffineries pour convertir les matières premières en produits chimiques et autres matériaux à valeur ajoutée à diverses fins, y compris les denrées alimentaires et les aliments pour animaux, peut nécessiter des investissements élevés. Par conséquent, il est nécessaire de définir l’activité et quel modèle doit correspondre à celle-ci au cas par cas, estime les auteurs de l’étude.

Madrid, – La pollution de l’air est responsable de plus de 10.000 décès par an en Espagne et engendre «une aggravation sérieuse» des maladies respiratoires et cardiovasculaires, en plus d’être liée au cancer du poumon, des seins et de l’appareil digestif, a affirmé lundi le chercheur de l’Institut de santé Carlos III, Julio Diaz.

Le dioxyde d’azote (NO2) est le gaz pollueur qui causent le plus de décès en Espagne (6.000 par an), suivi des particules fines (2.600) et de l’ozone troposphérique (plus de 500), a-t-il affirmé.

M. Diaz a donné ces chiffres lors du lancement à Madrid de la Plateforme pour un air propre, qui vise à unir les efforts des secteurs public et privé contre la pollution de l’air et promouvoir les bonnes pratiques en vue de l’amélioration de la qualité de l’air dans les villes.

-L’île de la Gomera, dans l’archipel des Canaries, pourrait consommer uniquement une énergie issue de sources renouvelables à l’horizon 2030 et se libérer du pétrole, ce qui réduira de 37 pc sa facture énergétique, selon une étude menée par des chercheurs des universités de Kassel (Allemagne) et de Lappenranta (Finlande).

La Gomera peut bénéficier de l’expérience de l’île voisine d’El Hierro en matière de développement durable, cette dernière ayant suscité l’intérêt du monde entier après avoir réussi à garantir 39 pc de sa consommation énergétique à partir de sources renouvelables en 2016, alors que le taux pour l’ensemble de l’archipel des Canaries ne dépasse pas 7,5 pc.

Ce succès pourrait se répéter à une échelle plus grande à la Gomera, deux fois plus peuplée qu’El Hierro et qui dépend actuellement à 99 pc de l’énergie fossile, souligne l’étude.

Londres- Les milieux dégradés peuvent récupérer tout seuls, qu’ils soient aidés ou non par l’homme, selon les conclusions d’une étude publiée dans les « Proceedings of the Royal Society Biological Sciences ».

Qu’il s’agisse de rivières polluées, de prairies converties à l’agriculture ou de forêts décimées par la coupe de bois, les milieux dégradés peuvent dans la plupart des cas retrouver leur état quasi-initial, une fois que les dégâts ont cessé. Parfois, l’homme y contribue activement, par des opérations de restauration.

Les scientifiques cherchant à savoir si certains milieux récupèrent mieux que d’autres, et dans quelle mesure il est vraiment utile de les y aider. Pour cela, ils ont mené une analyse sur près de 400 études publiées, analysant plusieurs critères, dont la biodiversité, au fil du temps.

Ils ont constaté que les milieux terrestres récupèrent mieux, mais moins vite, que les milieux aquatiques. Ainsi, les forêts et les prairies atteignent un niveau plus élevé de récupération, à savoir plus proche de leur état initial (sans toutefois l’atteindre) que les lacs et les rivières. A l’inverse, les milieux aquatiques (eau douce, littoral) récupèrent à plus grande vitesse, que ce soit après la démolition d’un barrage ou suite à une marée noire.

Dans tous les cas, les chercheurs montrent que le rythme et le niveau de récupération ne changent pas selon que l’homme y ait contribué ou non.

Selon eux, il est possible que l’homme choisisse de restaurer les sites les plus dégradés, laissant la nature se charger des moins abîmés.

Au vu des sommes engagées dans la restauration des milieux dégradés, les chercheurs proposent toutefois de mieux cibler les efforts d’intervention. Par exemple, en laissant tout d’abord faire la nature et n’agir que pour lever des blocages, s’il s’avère que le milieu semble dans l’impasse.

Paris, Dans le cadre des efforts de lutte contre la pollution, la municipalité de Paris a annoncé la semaine dernière l’élargissement du panel des aides financières, afin d’inciter les particuliers et les professionnels à recourir à des modes de déplacements propres.

Ces nouvelles mesures, qui complètent les aides déjà mises en place en 2015, sont destinées aussi bien aux particuliers qu’aux professionnels.

Parmi les mesures réservées aux particuliers figurent l’octroi des aides pour encourager les gens à acheter des vélos, inciter les personnes à l’abandon d’un véhicule personnel pour des solutions alternatives de mobilité pour les particuliers, ainsi qu’encourager les primo-conducteurs à utiliser des services de mobilité.

Pour les professionnels, les mesures portent notamment sur des aides destinées à l’achat d’un véhicule électrique, hydrogène ou GNV.

Pour les taxis, la municipalité propose une aide financière pour l’achat d’un véhicule hybride rechargeable, électrique ou hydrogène.

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