Belgique: Les impacts des éoliennes offshore « ne sont ni noirs ni blancs »

Bruxelles-Les impacts environnementaux des 399 éoliennes offshore installées dans la partie belge de la mer du Nord, « ne sont ni noirs ni blancs » sur les invertébrés des fonds marins, poissons, oiseaux et mammifères marins, selon une étude publiée à l’occasion de la Journée mondiale du vent 2020.

Cette étude, réunissant différents partenaires scientifiques, notamment l’Institut royal des Sciences naturelles (IRSNB), l’Institut de recherche pour l’agriculture, la pêche et l’alimentation (ILVO) ou encore l’Institut de recherche Nature et Forêt (INBO) et l’asssociation Belgian Offshore Platform, résume dix ans de surveillance des effets à long terme de ces installations sur l’environnement marin.

Il ressort de cette étude que les fondations des parcs éoliens créent divers récifs d’invertébrés des fonds marins autour des turbines mais ne constituent pas une alternative équivalente aux substrats durs naturels riches en espèces.

De même, les parcs éoliens attirent certaines espèces d’oiseaux mais en dissuadent d’autres, alors que l’impact sonore sur les marsouins existe mais est de courte durée, relèvent ses auteurs qui constatent, par ailleurs, que les parcs éoliens offshore profitent localement à la faune piscicole et n’ont pas d’influence négative sur la pêche.