ActualitésBelgique: Un ménage sur cinq vit toujours en situation de précarité énergétique

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15 Mar

Belgique: Un ménage sur cinq vit toujours en situation de précarité énergétique

Bruxelles – Un ménage belge sur cinq vit toujours en situation de précarité énergétique, malgré la baisse des prix du mazout et du gaz naturel, selon le dernier baromètre de la Plateforme contre la précarité énergétique, qui couvre l’année 2016.

En 2016, 14,5% des ménages belges étaient confrontés à une facture énergétique trop élevée par rapport à leur revenu disponible, déduction faite du coût du logement, 3,8% consommaient trop peu d’énergie pour couvrir leurs besoins de base et 4,9% craignaient de ne pas pouvoir chauffer suffisamment leur habitation, précise la même source.

« Depuis 2009, la précarité énergétique n’a guère évolué, et ce bien que les prix du gaz naturel et du mazout aient nettement baissé, surtout de 2014 au premier semestre 2016 », souligne la Plateforme contre la précarité énergétique, ajoutant que les personnes isolées, plus particulièrement les femmes, et les familles monoparentales restent les plus touchées.

Des disparités existent également entre les différentes régions de la Belgique. Ainsi, la précarité énergétique est sensiblement plus importante en Wallonie, où 20,4% des ménages connaissent une précarité énergétique mesurée contre 13,4% à Bruxelles et 11,4% en Flandre

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Lisbonne – La consommation d’électricité au Portugal a été intégralement assurée par des énergies renouvelables, notamment éolienne, pendant une durée de 69 heures d’affilée, soit presque trois jours, du vendredi au lundi derniers, a annoncé mercredi l’Association Portugaise des Energies Renouvelables (APREN).

Citant des données de REN – Réseau d’électricité nationale, APREN a indiqué que la période où la consommation d’électricité a été assurée uniquement par des énergies renouvelables au Portugal a eu lieu précisément entre vendredi 09 mars à 16h00 et lundi 12 mars à 13h00.

L’électricité d’origine renouvelable produite durant cette période s’est élevée à 521 gigawatts par heure (GWh), alors que la consommation nationale d’électricité était de 408 GWh, a fait savoir l’APREN, ajoutant que les centrales nationales d’énergie éolienne ont couvert à elles seules la consommation électrique à hauteur de 65% sur cette période.

« Ces données renforcent le rôle des énergies renouvelables dans la couverture fiable et sûre des besoins en électricité au Portugal », souligne l’association.

Au Portugal, les centrales d’énergie renouvelable (hydraulique, éolienne, solaire, géothermique et biomasse) couvrent chaque année, en moyenne, 54% des besoins du pays en électricité, ce qui permet de réduire les importations de combustibles fossiles de près de 750 millions d’euros par an, selon l’APREN.

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Madrid, – L’ONG Oceana, active dans la protection des mers, a exprimé son soutien au projet de création de trois nouvelles réserves marines dans les eaux des îles Baléares, à savoir Illa de l’Aire, au large de l’île de Minorque, Tagomago (île d’Ibiza) et Punta de Sa Creu (île de Formentera).

L’ONG a aussi remis au gouvernement de l’archipel des informations sur les espèces marines les plus importantes qu’abrite cette zone, d’après les résultats des différentes expéditions menées par Oceana dans cette région.

Le directeur des recherches et des expéditions d’Oceana en Europe, Ricardo Aguilar, a qualifié la création de ces trois nouvelles réserves marines «d’excellente nouvelle» pour les espèces menacées ainsi que pour la pêche, car ces trois réserves incluent des zones de grand intérêt pour les espèces commerciales.

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-Le Sénat espagnol a approuvé à l’unanimité une motion pour la promotion de la protection du lynx ibérique, après la mort de 58 lynx libérés dans la nature en raison d’accident de la route en 2017.

La motion, présentée par le groupe parlementaire socialiste auprès de la Commission de l’environnement et du changement climatique au Sénat, a été approuvée par 25 voix pour et aucun vote contre.

Le sénateur socialiste, Manuel Guerra González, a relevé à cette occasion que malgré les succès indéniables des programmes de préservation et de réintroduction du lynx ibérique dans le milieu naturel, cette espèce reste fortement menacée, appelant le gouvernement à mettre en œuvre des «actions réelles et effectives» pour la protection de ce félin.

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Londres- Selon l’avis de la communauté scientifique, 84 pc du réchauffement mondial s’opèrent dans les océans. A l’instar de la sphère terrestre, les organismes vivant au sein des milieux marins sont affectés par l’augmentation de la température globale et se voient contraints de s’adapter pour perdurer.

Depuis 1946, le programme Continuous Plankton Recorder, basé à Plymouth, en Angleterre, surveille tous les mois la présence et l’abondance de près de 450 espèces planctoniques dans l’océan Atlantique Nord.

Dirigée par Grégory Beaugrand, du Laboratoire d’Océanologie et de Géosciences, l’équipe scientifique vient d’apporter un éclairage nouveau sur l’évolution du plancton végétal et animal de l’océan Atlantique Nord, suite à l’analyse des 97 millions de données issues du programme.

Dans le cadre de ces recherches, les chercheurs ont focalisé leurs travaux sur certains groupes clés de phytoplancton que sont les dinoflagellés et les diatomées, et de zooplancton, à savoir les copépodes, lesquels assurent le transfert entre les producteurs primaires (le plancton végétal) et les niveaux trophiques supérieurs.

A la lumière des observations effectuées, deux conclusions se sont imposées à eux. Pour la première fois, preuve est faite que le réchauffement des températures s’est accompagné d’une augmentation de la biodiversité de ces groupes planctoniques dans l’océan Atlantique Nord.

Autre répercussion, la taille moyenne des copépodes a diminué de 25 à 33 pc. Or, la diminution de la taille moyenne des copépodes, groupe planctonique assurant le transfert du dioxyde de carbone atmosphérique depuis la surface jusqu’au fond des océans à travers la chaîne alimentaire, pourrait induire une diminution, non encore quantifiable, du piégeage du carbone atmosphérique par l’océan Atlantique Nord.

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-Paris, La ville de Nantes a dévoilé récemment un plan de plusieurs axes visant à mener à bien le processus de transition énergétique dans la métropole.

Ce plan porte notamment sur un investissement de 100 millions d’euros, d’ici 2030, pour améliorer la rénovation thermique des bâtiments, qu’il s’agisse de logements sociaux et privés comme de bâtiments publics.

Par ailleurs, une enveloppe d’un milliard d’euros sera allouée au développement du réseau de transports en commun et au renforcement du schéma d’utilisation du vélo en ville.

Dans le domaine énergétique, Nantes vise d’atteindre 50% de ressources renouvelables locales en 2050 à travers notamment la valorisation des toitures (panneaux solaires, végétalisation…) ou encore la réduction de la consommation électrique de l’éclairage public « de plus d’un tiers en 2020 par rapport à 2016 ».

La ville favorisera aussi la construction à énergie positive, à l’aide notamment de matériaux « à faible impact environnemental ».

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