ActualitésBelgique: La pollution de l’air exerce un impact presque immédiat sur les infarctus du myocarde

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08 Fév

Belgique: La pollution de l’air exerce un impact presque immédiat sur les infarctus du myocarde

Bruxelles – La pollution de l’air, en particulier celle provenant du diesel, exerce un impact presque immédiat sur les infarctus du myocarde, telle est la conclusion d’une étude scientifique réalisée sous la direction du cardiologue Jean-François Argacha (UZ Brussel). Cette étude est présentée au Congrès de la Belgian Society of Cardiology (BSC) ce jeudi à Bruxelles, rapporte la presse belge.

La pollution a des effets pulmonaires et cancérologiques qui sont connus. Par contre, cela fait peu de temps que l’on s’intéresse aux effets cardiologiques. « Or, insiste le Dr Argacha, les affections qui résultent de la pollution de l’air sont pour 40% pulmonaires et pour 60% cardiovasculaires. Des dégradations rapides de la qualité de l’air s’avèrent avoir un impact direct sur la survenue d’infarctus en raison du stress oxydatif que la pollution génère dans le sang. Les vaisseaux sanguins détestent cela et auront une réaction inflammatoire qui peut déclencher l’infarctus, précise l’étude.

L’étude a été réalisée auprès de 11.400 patients ayant présenté un infarctus du myocarde dit « Stemi », c’est-à-dire l’infarctus le plus sévère, car lié à une obstruction complète d’une artère coronaire. Chaque augmentation de 10 µg/m3 en particules fines (PM2.5) est associée, dans les 24 heures suivantes, à une augmentation de 2,8% du risque de survenue de Stemi. L’étude a aussi considéré l’effet des polluants gazeux, tels que l’ozone et le dioxyde d’azote (NO2). Alors que l’ozone semble sans effet, une augmentation de 10 µg/m3 en NO2 est associée à une augmentation du risque de Stemi de 5,1%.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe Occidentale pour la journée du jeudi 08 février 2018:

La cellule interrégionale de l’environnement (Celine) note des concentrations élevées de particules fines en Wallonie (région située au sud de la Belgique) ce jeudi matin, a-t-elle indiqué sur Twitter. Celles-ci sont dues « aux conditions météorologiques – il fait froid et beau – mais aussi à l’importation non négligeable de polluants de l’Europe de l’Est », précise la cellule à l’agence Belga.

Une amélioration est prévue dans le courant de la journée.

« Des pays comme la Pologne ont beaucoup émis ces derniers jours », ce qui a des effets sur la qualité de l’air en Wallonie, explique Celine. « D’ici jeudi après-midi, les concentrations en particules fines vont très probablement diminuer », prévient-elle toutefois.
La cellule prévoit également une qualité de l’air bonne demain vendredi.

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– Genève, Les répercussions du changement climatique sont particulièrement visibles dans les Alpes où le volume des glaciers a diminué de 12% depuis 1999, dont 3% l’an dernier, a alerté mercredi un climatologue suisse.

« Si nous continuons comme jusqu’à présent, il n’y aura presque plus de glaciers en Suisse à la fin du siècle », a mis en garde Reto Knutti, professeur en physique du climat à l’Ecole polytechnique fédérale de zurich (EPFZ).

Dans une interview avec le site « 20Minutes », l’expert a expliqué que les engagements pris dans le cadre de l’accord de Paris « ne suffisent de loin pas à protéger durablement le climat ».

« Il n’existe aucun mécanisme permettant de punir un pays qui ne respecte pas ses propres engagements », a-t-il lancé, tout en espérant qu' »un nombre toujours grandissant de pays miseront sur les énergies renouvelables ».

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–  La couche d’ozone peine à se rétablir et continue même à s’amincir à certains endroits, au-dessus des tropiques et des zones densément peuplées, révèle une étude internationale dirigée par l’EPFZ et l’Observatoire physico-météorologique de Davos.

Jusqu’ici, les spécialistes partaient du principe que la couche d’ozone, qui protège la vie sur Terre du rayonnement ultraviolet, se rétablirait ou du moins se stabiliserait d’ici 2050, rappellent les auteurs de l’étude rendue publique cette semaine.

Or selon ce rapport publié dans la revue Atmospheric Chemistry and Physics, la concentration d’ozone continue de diminuer entre le 60e degré de latitude sud et le 60e degré de latitude nord dans la partie inférieure de la stratosphère.

Les causes du recul des concentrations d’ozone dans les latitudes basses sont encore peu claires, constatent les chercheurs, estimant qu’il se pourrait que les masses d’air tropical soient transportées plus rapidement vers les pôles en raison du réchauffement.

Lisbonne – La production d’électricité renouvelable a couvert moins de la moitié de la consommation nationale au Portugal en janvier, pénalisée par des conditions négatives en ce qui concerne notamment la production hydraulique à cause de la sécheresse, mais compensée par une production éolienne supérieure à la moyenne.

Selon les données de REN – Réseau national de l’énergie, les conditions hydrologiques sont restées très négatives en janvier, avec un indice de productivité hydroélectrique de 0,40 (la moyenne historique est de 1).

À l’inverse, la production éolienne a été plus favorable, avec un indice de productivité de 1,07 (moyenne historique égale à 1).

La production renouvelable dans son ensemble représentait 46% de la consommation d’électricité (y compris les exportations), les centrales hydroélectriques représentant 12% de la consommation, l’énergie éolienne 28%, la biomasse 5% et le photovoltaïque 1%, tandis que la production non renouvelable 54% avec le gaz naturel représentant 32% et le charbon 22%.

Le solde des échanges avec l’étranger était légèrement exportateur, équivalant à 0,6% de la consommation nationale.

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Madrid, – Les villes de Madrid et de Barcelone ont appelé, mercredi, le gouvernement espagnol à mettre fin aux aides et avantages fiscaux accordés aux véhicules diesel et augmenter le budget consacré au transport public, en vue de lutter contre le «problème d’Etat» que constitue la pollution de l’air.

La déléguée à l’environnement et de la mobilité de la mairie de Madrid, Inés Sabanés et la responsable de l’écologie, de l’urbanisme et de la mobilité de la mairie de Barcelone, Janet Sanz, ont souligné, lors d’une conférence de presse à Madrid, l’importance de l’intervention de l’Etat central, au lendemain des déclarations de la ministre espagnole de l’Agriculture, de la pêche, de l’alimentation et de l’environnement, Isabel García Tejerina, qui a affirmé que la compétence dans ce domaine revient aux municipalités.

«L’inaction n’est pas une alternative. Elle ne l’a pas été pour nous et ne devrait pas l’être pour toute autre administration», a souligné Janet Sanz, notant qu’il est contradictoire que ces deux villes imposent des restrictions sur l’accès au centre-ville des voitures les plus polluantes alors que «d’autres administrations» subventionnent l’achat de ce genre de véhicules.

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-Le sénat (chambre haute du parlement espagnol) a approuvé mercredi un projet de loi pour lutter contre les effets de la sécheresse en Espagne, à travers des «mesures urgentes» en faveur des cultivateurs et la création d’un Fonds public de l’eau, a annoncé le groupe parlementaire du Parti populaire (PP) dans un communiqué.

Cette loi vise à donner une réponse à la «situation grave de sécheresse qui a frappé durant les derniers mois une grande partie du territoire espagnol» et aider les agriculteurs, les éleveurs et la société dans son ensemble à faire face à cette situation, a relevé le groupe parlementaire.

Ce projet de loi a été soutenu par la grande majorité du sénat, avec 224 voix pour, 5 voix contre et 23 abstentions.

Londres- Au cours des cinquante dernières années, la proportion d’eau sans oxygène a plus que quadruplé en haute mer tandis que les sites à faible teneur en oxygène près des côtes ont été multipliés par dix, selon une étude publiée par le magazine Science.

La majeure partie de la faune marine ne peut pas survivre dans ces zones. La poursuite des émissions de gaz à effet de serre conduirait à une extinction de masse, qui mettrait en péril les centaines de millions de personnes vivant de la pêche, avertissent les auteurs de cette étude.

Ils disent que la haute mer comporte des zones naturelles à faible teneur en oxygène, habituellement au large de la côte ouest des continents, en raison de l’impact de la rotation de la Terre sur les courants océaniques. Mais ces zones mortes se sont considérablement étendues, augmentant de plusieurs millions de kilomètres carrés depuis 1950, soit à peu près l’équivalent de la zone de l’Union européenne.

Selon l’avis des chercheurs, la hausse des températures mondiales diminue la solubilité de l’oxygène dans l’eau et réduit l’introduction d’oxygène de l’atmosphère et des eaux de surface à l’intérieur des océans. Du coup, les organismes marins doivent respirer plus rapidement, utilisant plus d’oxygène.

Dans les estuaires et les systèmes côtiers fortement influencés par leur bassin versant, les baisses d’oxygène ont été causées par une augmentation des apports en éléments nutritifs (azote et phosphore) et en matière organique, provenant principalement de l’agriculture et des eaux usées.

Ainsi, la lutte contre le changement climatique nécessite un effort mondial, mais aussi des actions locales qui peuvent aider à réduire l’oxygène entraîné par les nutriments, soulignent les experts.

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Paris,- Du 15 au 24 janvier 2018, une délégation composée de 10 experts internationaux a examiné, sous l’égide de l’AIEA, l’organisation de la France pour la gestion des déchets radioactifs, a indiqué le ministère français de la Transition écologique et solidaire.

Cette évaluation internationale par les pairs a été réalisée dans le cadre d’une mission ARTEMIS, organisée par le service de l’AIEA chargé des thématiques de la gestion des déchets radioactifs et du combustible usé, du démantèlement et de l’assainissement, permettant ainsi d’apporter un regard d’experts étrangers sur le dispositif français à l’aune des meilleures pratiques, a ajouté la même source dans un communiqué, ajoutant que la France a souhaité être évaluée dans un calendrier ambitieux.

Elle est donc le deuxième pays européen à recevoir une telle mission et satisfait ainsi aux exigences de la directive européenne 2011/70/Euratom du 19 juillet 2011 (dite directive « déchets ») qui requiert que le programme de chaque pays de l’Union européenne sur ces thématiques soit évalué dans le cadre d’un examen par les pairs, souligne le communiqué.

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Le Conseil de la ville de Paris a adopté en début de semaine un « vœu » pour étudier la possibilité de poursuivre en justice les compagnies pétrolières pour leur responsabilité dans le changement climatique.

Ce « voeu », voté à l’initiative des élus écologistes, indique que Paris va étudier cette possibilité pour « affirmer sa solidarité avec New York dans sa politique de désinvestissement des énergies fossiles », rapportent les médias.

Paris compte également porter ce mouvement de désinvestissement au niveau du réseau de villes C40, présidé par la maire de la capitale française, Anne Hidalgo, ajoute le voeu.

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