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19 Avr

Brésil: Un accès illimité à l’eau et le traitement des eaux usées permettrait d’économiser près de 537 milliards de réais en 20 ans

Buenos Aires – Un accès illimité à l’eau et le traitement des eaux usées permettrait au Brésil d’économiser près de 537 milliards de réais en 20 ans, selon une récente étude de l’Institut Trata, une organisation à but non lucratif spécialisée dans l’assainissement.

Selon cette étude intitulée « Les avantages économiques et l’expansion de l’assainissement au Brésil », près de la moitié des eaux usées au Brésil ne sont pas traitées, ce qui a eu un impact très grave sur la qualité de vie dans les zones urbaines et les grandes villes et augmenté la fréquence des infections causées par le manque d’hygiène.

.- La station écologique de Taim, dans l’Etat de Rio Grande do Sul (Sud), sera élargie de 32.000 hectares, a annoncé le ministère de l’Environnement, en relevant que cette mesure intervient à la suite de l’inscription du site à la liste des zones humides d’importance internationale de la convention RAMSAR (convention sur les zones humides).

« La station est l’une des trois nouveaux sites Ramsar (la Convention sur les zones humides) au Brésil », a annoncé le ministre l’Environnement, Sarney Filho.

En janvier, le Brésil avait proposé l’inscription de trois nouveaux sites à la fameuse liste, dont le Parc national Anavilhanas (Amazonas), le parc national Virua (Roraima) et la station écologique Taim.

Près de 2.260 sites ont été classés sites Ramsar depuis la signature de la convention en 1971 dans la ville iranienne du même nom à Ramsar (Iran) par 169 parties.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Sud pour la journée du mercredi 19 avril :
Argentine:

Les missions et les objectifs de l’Observatoire national des changements climatiques ont été présentés mardi à l’Université de la Protection civile à Buenos Aires.

Cette structure a été créée par les départements de la Défense et de l’Environnement et du développement durable en Argentine, en réponse aux cas d’urgences en relation avec les catastrophes naturelles, les incendies et les inondations.

L’Observatoire se chargera de la coordination des ressources scientifiques et techniques gouvernementales pour une réponse optimale aux cas d’urgences.

.- Le ministère de l’Environnement et du développement durable en Argentine a lancé dernièrement le programme « Zéro extinction » qui vise à protéger les espèces en voie de disparition et à améliorer les politiques de protection de la diversité biologique dans le pays.

Ce programme est basé sur quatre axes, à savoir, le contrôle de la chasse, la lutte contre le commerce illicite des espèces animalières, l’encouragement de la reproduction de ces espèces et le renforcement de l’éducation au respect de l’environnement.
Chili:

Le ministère chilien de l’Environnement organise une campagne de sensibilisation sur les risques liés à la libération des gaz nocifs de la couche d’ozone.

Grâce à un ciblage des étudiants et techniciens de réfrigération et de maintenance des systèmes de climatisation, le ministère ambitionne de souscrire aux objectifs du Protocole de Montréal qui permettra une récupération totale de cette couche d’ici 2050.

Les 191 pays qui ont ratifié le Protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d’ozone, dont le Chili, ont pour obligation d’éliminer la production et l’importation de près de 100 produits chimiques qui appauvrissent la couche d’ozone conformément à un calendrier convenu.

Ce protocole comprend des dispositions particulières pour les pays en développement. Une période de grâce de 10 à 15 ans (selon la substance) par rapport aux dates fixées pour les pays développés a été expressément accordée aux pays en développement afin de leur permettre de se conformer aux dispositions réglementaires du Protocole.
.- Des journées d’information ont été organisées à San Pedro de Atacama sur l’importance des zones humides pour les communautés de cette région du nord du pays.

Les ateliers ont profité notamment aux opérateurs et guides touristiques, afin de les sensibiliser aux risques liés à la détérioration de ces écosystèmes hautement vulnérables.

Le Chili compte 13 sites inscrits sur la liste des zones humides d’importance internationale, ayant une superficie totale de 361.761 hectares.

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