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Brésil
18 Fév

Le Brésil et les États-Unis conviennent d’approfondir le dialogue pour lutter contre la déforestation

Brasilia  – Les gouvernements du Brésil et des Etats-Unis ont convenu, mercredi, « d’approfondir » le dialogue bilatéral sur le changement climatique et la lutte contre la déforestation, une question qui a déjà provoqué des frictions entre le président Jair Bolsonaro et son homologue américain, Joe Biden.

L’entente a été exprimée dans le cadre d’une rencontre virtuelle entre les ministres brésiliens des relations extérieures, Ernesto Araújo, et de l’environnement, Ricardo Salles, ainsi que l’envoyé spécial des États-Unis pour le climat, John Kerry.

Lors de la réunion, les deux parties ont examiné « les possibilités de coopération et de dialogue entre le Brésil et les États-Unis dans les domaines du changement climatique et de la lutte contre la déforestation », selon un communiqué conjoint des deux ministères brésiliens.

Les représentants des deux pays ont ainsi convenu « d’approfondir le dialogue bilatéral dans les lesdits domaines » à travers un « processus structuré » et des réunions « fréquentes » visant « des solutions durables aux défis climatiques communs », selon la même source.

La déforestation et les incendies ont explosé en Amazonie et dans d’autres biomes, comme le Pantanal, ce qui a suscité une énorme inquiétude au sein de la communauté internationale.

La société civile attribue cette plus grande destruction en Amazonie à la politique du gouvernement Bolsonaro, qui défend l’exploitation des ressources naturelles dans la plus grande forêt tropicale de la planète.

Dans ce contexte, Bolsonaro a rendu publiques ses divergences avec Biden, qui a pris ses fonctions le 20 janvier, notamment en matière d’environnement, après que le candidat démocrate de l’époque eut offert des ressources pour réduire les taux élevés de déforestation en Amazonie.

Bolsonaro avait alors répondu qu’il n’accepterait pas « les pots-de-vin et les menaces infondées », avant de changer de ton et tendu la main pour œuvrer pour la « prospérité » des deux pays.

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