Les Britanniques viennent d’activer les éoliennes les plus grosses du monde

Bruxelles – Les Britanniques viennent d’activer les éoliennes les plus grosses du monde. Au total, ce sont 32 éoliennes de 195 mètres de haut pour des pales de 80 mètres de long qui viennent de démarrer dans le cadre d’un projet ambitieux visant à encourager les énergies renouvelables.

Ces machines géantes d’énergies renouvelables produisent de l’électricité pour les britanniques depuis la baie de Liverpool. Installé par Dong Energy, société danoise derrière le projet, ce parc éolien produirait au total 258 megawatts.

Selon le gouvernement britannique, les prochains parcs privilégieraient la puissance brute par rapport au nombre de tours, pour la simple raison des coûts d’installation et d’entretien.

-Chaque année, les terrains de L’Hôpital Royal de Londres sont transformés en jardins d’exposition et petits jardins d’inspiration pour abriter le Chelsea Flower Show. C’est une exposition d’horticulture vibrante, célèbre dans le monde entier.

L’exposition florale de Chelsea est le point de rencontre de 150 000 visiteurs chaque année. Le nombre est limité par la surface du terrain.

L’exposition est devenue un site important pour toute personne intéressée dans les nouvelles tendances en matière de jardinage. De nouvelles plantes sont mises sur le marché et la popularité des plus anciennes variétés est ranimée.

Cet événement est organisé par la Société royale horticole (RHS). Le Chelsea Flower Show permet aux visiteurs de découvrir une large variété de fleurs, de plantes et de jardins, source d’inspiration pour les poètes et les musiciens.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée de mardi :.

Madrid, _Le monde pourrait vivre sa «sixième période d’extinction massive des espèces», dont beaucoup disparaissent avant même de pouvoir être découvertes, a mis en garde l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN), citée par les médias espagnols à l’occasion de la Journée mondiale de la biodiversité.

L’organisation a appelé à mettre en œuvre des «actions urgentes à l’échelle globale» face à la gravité de la situation, notant que la situation est particulièrement alarmante en Méditerranée, l’un des «points chauds» de la biodiversité sur la planète, où beaucoup de ses 25.000 espèces végétales sont ont danger d’extinction.

Quelque 950 espèces sont menacées d’extinction rien qu’en Espagne, selon des estimations du ministère de l’Agriculture, de la pêche, de l’alimentation et de l’environnement.

-La Commission européenne a demandé à l’Espagne d’élaborer un rapport sur les mesures prises pour accomplir la sentence de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), qui sanctionne le pays ibérique pour la persistance de 63 décharges contrevenantes à la législation communautaire sur la gestion des déchets.

Dans une réponse à une question de l’eurodéputée de Podemos Estefania Torres, qui réclamait une enquête européenne sur les dommages causés à la santé publique par ces décharges non réglementaires, la Commission a assuré «suivre de près la situation», tout en promettant de prendre les mesures nécessaires pour garantir le respect de l’arrêt de la CJUE.

En 2007, la Commission avait lancé une procédure pour infraction contre l’Espagne pour le non-respect présumé de la réglementation européenne sur la gestion des déchets.

Lisbonne,_Les feux de forêt au Portugal ont détruit environ 13.530 hectares de forêts depuis le début de l’année, soit 10 fois la superficie brûlée pendant la même période de 2016 (1.203), selon des chiffes avancés par le secrétaire d’Etat à l’Intérieur.

Le nombre d’incendies a également augmenté entre janvier et mai de cette année, pour atteindre jusqu’à présent 4.839, soit 3.951 de plus que durant la même période de l’an dernier (888), a indiqué Jorge Gomes qui s’exprimait dernièrement devant la commission parlementaire de l’Agriculture et de la mer, où il devait présenter le dispositif spécial de lutte contre les incendies de forêt (DECIF) 2017.

Le secrétaire d’Etat a souligné que cette situation « suscite des inquiétudes », rappelant que le mois d’avril dernier a été le cinquième plus chaud depuis 1945, tandis que l’indice de sévérité des conditions météorologiques a augmenté et environ 75 pc du territoire portugais était en situation de sécheresse modérée.

– Le Parlement portugais a adopté récemment à l’unanimité un vote de rejet présenté par le parti des Verts, appelant le gouvernement à demander à l’Espagne la fermeture de la centrale nucléaire d’Almaraz, lors du prochain sommet ibérique.

Le texte, présenté par le Parti écologiste « Les Verts », rejette l’extension de l’exploitation de la centrale au-delà de 2020 et demande à l’exécutif de prendre une position claire pour que cette centrale, située à 100 kilomètres de la frontière avec le Portugal, soit fermée.

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Genève, _ L’air respiré a été de meilleure qualité à Genève l’an dernier, durant lequel moins de particules fines ont été décelées, mais les niveaux d’ozone et de dioxyde d’azote « restent trop élevés ».

Telle est la principale conclusion établie à travers les observations relatives à a qualité de l’air du Département suisse de l’environnement, des transports et de l’agriculture (DETA).

« On va dans la bonne direction, mais il reste beaucoup de travail à faire », a fait observer Luc Barthassat, conseiller d’Etat à la tête de ce département.

Il a souligné que c’est au niveau des particules fines, poussières nocives, que les chiffres sont les plus réjouissants, sachant qu’aucun pic n’a grimpé au-delà des normes suisses en 2016.

Concernant les concentrations moyennes de dioxyde d’azote, elles ont légèrement baissé par rapport à l’année précédente et les valeurs limites journalières légales n’ont pas été dépassées.

Le département concède que « des conditions météorologiques favorables expliquent en partie ces résultats encourageants », ce qui contraste avec les températures estivales records de 2015.

Il a rappelé dans le même contexte les méfaits de la pollution atmosphérique qui entraîne près de 4.000 décès prématurés dans le pays chaque année.

-. Une coalition de six partis politiques et huit ONG se sont organisés, à Genève, pour soutenir le tournant vert de la Suisse où les électeurs viennent d’approuver une loi sur la nouvelle « stratégie énergétique 2050 ».

Cette alliance hétéroclite regroupe notamment les partis des Verts et des Libéraux ainsi que le Fonds mondial pour la nature (WWF) et la Fédération des entreprises romandes (FER).

« La stratégie énergétique donne des outils concrets pour sortir de notre dépendance aux énergies fossiles, lesquelles doivent toutes être importées », a souligné Jean-Pascal Gillig, responsable local du WWF.

Pour le président du groupe du Parti démocrate (PDC) à Genève Jean-Luc Forni, « financer les énergies renouvelables et les économies d’énergie est une bonne affaire pour l’emploi ».

« La Suisse dispose d’un savoir-faire qu’elle pourra exporter, notamment dans le domaine de l’innovation. Elle est donc bien placée pour prendre des parts de ce marché », a-t-il souligné.

Le pays helvétique compte cinq réacteurs nucléaires qui produisent environ un tiers de son électricité. La loi va interdire la construction de nouvelles centrales, celles existantes pourront rester en service aussi longtemps que leur sûreté sera garantie.

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Rome, _ L’Afrique fait de plus en plus recours aux énergies renouvelables, mais plusieurs problèmes persistent entravant les efforts du continent dans ce domaine, a déclaré lundi l’administrateur délégué du géant énergéticien italien Enel, Francesco Starace, lors de la conférence annuelle de l’Association italienne Res4Med, (Énergies renouvelables, Solution pour la Méditerranée), dédiée cette année à l’Afrique méditerranéenne et l’Afrique sub-saharienne.

Res4Med est une association à but non-lucratif composée de 28 leaders dans le secteur de l’énergie, qui réunit les services publics, les investisseurs, l’industrie, les entreprises de conseil et certaines universités. De grandes sociétés telles Enel Green Power, Poyry, Italgen, Enertronica, Fimer, Convert, Steg, Steg Er, Terna, Saet et Santerno y sont représentées.

Parmi les principaux obstacles entravant le développement des énergies renouvelables en Afrique, M. Starace cite notamment des problèmes d’ordre « technique », la présence d’opérateurs concurrents qui freinent le développement de ce secteur et le problème socio-économique. « Si le premier et le deuxième obstacle sont surmontables » la solution du troisième, relatif à la sphère sociopolitique, «nécessitera plus de temps », a-t-il fait observer.

Dans tous les cas, relève pour sa part l’administrateur délégué de Enel Green Power, Antonio Cammisecra, « il y a un besoin urgent d’énergie renouvelable en Afrique. Certes, il y a plusieurs obstacles, mais également des solutions innovantes qui se profilent à l’horizon ».

Le directeur de la Division Global E-solutions de l’Enel a, de son côté, fait observer que « l’Afrique est devenue l’un des plus grands laboratoires d’expérimentation des technologies dans le domaine des renouvelables ».

Initiée sous l’intitulé « l’innovation, clé du développement de l’Afrique’’, cette conférence annuelle s’est fixée pour objectif d’ « analyser l’approche et les modèles d’exploitation les plus aptes à favoriser le développement des projets et des initiatives visant à rendre l’Électricité accessible à un nombre croissant d’Africains ».