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31 Oct

Bruxelles et Anvers figurent respectivement à la 37e et à la 45e places du classement mondial de la mobilité durable

Bruxelles – Les villes belges de Bruxelles et Anvers figurent respectivement à la 37e et à la 45e places du dernier classement mondial de la mobilité durable, établi par Arcadis, un bureau international de consultance en urbanisme et transport.

Dans ce TOP 100 des villes les plus durables, Bruxelles et Anvers doivent leur présence à leur bilan environnemental, à la faveur notamment des zones basses émissions et du succès des déplacements à vélo.

L’étude, réalisée en collaboration avec le Centre for Economic and Business Research (CEBR), basé à Londres, s’appuie sur 23 critères répartis sur 3 catégories de durabilité: indicateurs sociaux (People), indicateurs environnementaux (Planet) et indicateurs économiques (Profit).

En vertu de ce classement, Hong Kong est la ville la plus durable dans le domaine de la mobilité, suivie de Zurich et Paris. Dans le top 10 mondial, on retrouve 7 villes européennes: Zurich, Paris, Prague, Vienne, Londres, Stockholm et Francfort. Leur point fort est l’approche environnementale (Planet), selon les auteurs de l’étude.

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Paris – La France, l’Australie et l’Union européenne proposent l’établissement d’une aire marine protégée sur une zone maritime de plus de 900 000 km² dans l’Antarctique de l’Est sur trois secteurs, dont l’un est situé au large de la Terre Adélie, a indiqué le ministère français des Affaires étrangères, précisant que ce régime de protection permet de préserver les écosystèmes marins et la biodiversité notamment en limitant la pêche dans certaines zones et renforce également les possibilités scientifiques d’évaluer l’impact du changement climatique.

Ce projet a été soutenu par la très grande majorité des États membres de la commission pour la préservation de la faune et de la flore marines de l’Antarctique qui s’est tenue à Hobart en Australie du 15 au 27 octobre. Néanmoins, du fait de l’opposition de deux États, il n’a pas été possible de le concrétiser, a ajouté le Quai d’Orsay dans une déclaration rendue publique par sa porte-parole, notant que la France, en liaison avec ses partenaires australiens et l’Union européenne, poursuivra ses efforts afin de parvenir à l’adoption de ce projet important pour la protection des écosystèmes et de la biodiversité dans l’océan austral.

En 2016, la commission avait décidé de la création d’une aire marine protégée en mer de Ross, rappelle la même source, faisant savoir que d’autres projets sont également en cours d’étude dans la mer de Weddel et dans les eaux de la péninsule Antarctique.

Le projet dans l’Antarctique de l’Est viendrait compléter ce réseau d’aires maritime protégées, selon le Quai d’Orsay.

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Madrid – Les Espagnols consomment plus de 60 milliards de produits de plastique à usage unique par an, soit presque un dixième de la consommation totale de l’Union Européenne (680 milliards), selon une étude de l’association Seas At Risk.

Parmi ces produits se trouvent 3,5 milliards de bouteilles en plastique, 1,5 milliard de gobelets de café à emporter, 50 milliards de mégots, 207 millions d’emballages jetables et 5 milliards de pailles pour boisson.

Ce type de produits représente la moitié de l’ensemble des déchets qui inondent les plages en Europe, «un problème qui aggrave la pollution des mers et océans», a souligné l’association.

-La société galicienne Aerocamaras, spécialisée dans la fabrication de drones, a développé un drone spécialisé dans la lutte contre la guêpe asiatique, une espèce invasive qui menace la survie des abeilles autochtones.

Dans un communiqué, la société a expliqué que le drone est capable de survoler de larges distances et de détecter la présence des nids de cette espèce, avant d’y injecter 1,5 litre d’insecticide, par le biais d’un bras rétractable de 5 mètres, le tout contrôlé à distance.

Ce système permet d’atteindre les nids pratiquement inaccessibles avant, notamment ceux se trouvant au sommet des arbres ou à des endroits très élevés, a souligné la société.

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Londres – Chaque année, les insectes envahissants coûteraient au moins 69 milliards d’euros à l’économie mondiale, selon les conclusions d’une étude publiée dans la revue Nature.

Dans sa base de données sur les espèces envahissantes, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) dénombre 81 insectes partis à la conquête de nouveaux territoires, dont ils menacent la biodiversité, l’agriculture et la santé humaine.

L’étude révèle que l’atteinte aux biens et services s’élève à au moins 70 milliards de dollars par an (62,7 milliards d’euros) et celle à la santé humaine à 6,9 milliards de dollars (6,2 milliards d’euros), soit un coût total annuel de 69 milliards d’euros.

Parmi les principaux coupables identifiés, le termite de Formose (Coptotermes formosanus), la teigne des choux (Plutella xylostella), le longicorne brun de l’épinette (Tetropium fuscum), le bombyx disparate (Lymantria dispar) et le longicorne asiatique (Anoplophora glabripennis).

Face au réchauffement climatique et à la mondialisation des échanges commerciaux, il s’avère difficile voire impossible d’empêcher l’arrivée et l’implantation d’insectes envahissants, estiment les experts.

Ils disent que « mieux vaut prévenir que guérir », affirmant que les mesures de prévention contre les insectes envahissants coûteraient 10 fois moins cher que les coûts engendrés par la suite.

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Genève – Les glaciers suisses ont perdu 3 pc de leur volume en l’espace d’un an, soit l’équivalent de 1,5 milliard de mètres cubes de glace, soit un recul nettement au-dessus de la moyenne, ont indiqué des experts de l’Académie des sciences naturelles de Suisse.

2017 figure parmi les années où la fonte des glaciers a été la plus intense depuis le début des relevés il y a plus un siècle, constatent ces scientifiques dans une étude rendue publique récemment.

Selon les experts, le recul des glaciers est principalement dû à un climat très ensoleillé et chaud, surtout dans la montagne. Le mois de décembre 2016 a été le plus sec et le moins neigeux depuis le début des mesures. Janvier et février 2017 ont également été plus secs que la moyenne.

La fonte touche les glaciers dans toutes les régions du pays helvétique, mais ceux entre l’ouest de l’Oberland bernois (centre) et le Valais (sud) ont subi les plus fortes pertes.

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-. La Suisse occidentale a enregistré jusqu’à 40 pc de précipitations en moins au cours de l’année 2017, selon les estimations de MétéoSuisse, affirmant que la majeure partie de la région fait face à un déficit hydrique.

Ce mois d’octobre chaud et ensoleillé vient s’ajouter à une année particulièrement sèche, surtout dans l’ouest du pays où la pluie s’est montrée très timide. Il manque en moyenne entre 200 et 400 litres d’eau par mètres carré sur une année, selon la même source.

Les stations romandes du réseau suisse de mesures climatiques ont toutes enregistré en 2017 des baisses des précipitations par rapport aux dernières années.

« Comme tous les mois affichent des précipitations plus faibles que la moyenne, l’écart s’est progressivement creusé au cours de l’année », a expliqué MétéoSuisse, notant qu’il s’est accentué en septembre où les quantités d’eau ont été 70 pc plus pauvres.

A Genève, le total des précipitations s’est réduit de 34 pc par rapport à la moyenne depuis le début de l’année, sachant que le mois de septembre a enregistré moins de la moitié de la pluie habituelle.

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