ActualitésBruxelles: Environ un cinquième des arbres dans les forêts belges sont « malades » (étude)

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03 Mai

Bruxelles: Environ un cinquième des arbres dans les forêts belges sont « malades » (étude)

Bruxelles – Environ un cinquième des arbres dans les forêts belges sont « malades », ressort-il de récentes investigations de l’Institut flamand de recherche pour la Nature et la Forêt (INBO) qui pointe du doigt le trafic et l’agriculture comme les sources principales de pollution.

Alors que le soufre représentait auparavant l’élément le plus dommageable pour les bois et forêts, le plus gros problème réside maintenant dans l’azote, sous la forme d’ammoniaque et d’oxyde d’azote (NOx), explique l’INBO, qui relève que la qualité des eaux souterraines est l’une des causes de la santé déclinante des arbres.

L’élevage intensif reste la première source de pollution à côté d’autres activités agricoles, note l’Institut flamand, précisant que ces exploitations libèrent de grandes quantités d’ammoniaque.

Le trafic routier constitue un autre facteur polluant important puisqu’il est responsable de plus de 60% des émissions d’oxydes d’azote, souligne l’INBO.

Et d’ajouter que la pollution de l’air, combinée au réchauffement climatique, exerce une forte pression sur les bois et forêts belges qui sont plus souvent soumis aux invasions d’insectes ainsi qu’aux affections bactériennes et aux moisissures.

Par ailleurs, voici le Bulletin de l’écologie de l’Europe Occidentale pour la journée du jeudi 03 mai 2018:

Paris – Une « Marche des cobayes » au nom de la santé environnementale a été lancée mercredi en France à l’initiative de plusieurs associations et militants écologiques en vue de sensibiliser aux différents types de pollution.

Les participants vont marcher pendant deux mois, et s’arrêter dans une cinquantaine d’étapes pour visiter une centaine de sites pollués, plus ou moins connus, et que ces « cobayes » entendent dénoncer : usines, écoles bâties sur des sols suspects ou infrastructures soupçonnées d’être dangereuses pour la santé.

Cette marche doit aussi permettre aux victimes des pollutions de s’exprimer et de sortir de leur isolement.

Une fois cette traversée de la France achevée, un cahier de doléances sera remis début juillet à Bruxelles et à Paris au ministère de la Santé.

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– Le coordonnateur national des contrats de Transition écologique, au ministère de la Transition écologique et solidaire Pascal Berteaud a été nommé directeur général du centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA).

A la tête du CEREMA, il aura pour mission de poursuivre le développement de cet établissement public créé le 1er janvier 2014, notamment en direction des collectivités locales, d’en renforcer l’efficience et d’adapter sa stratégie et son organisation à ces objectifs, en coordination avec le projet de création d’une agence nationale de la cohésion des territoires, indique un communiqué du ministère français de la Transition écologique et solidaire.

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Madrid – La campagne de haut risque d’incendies de forêt aux îles Baléares a débuté le 1er mai et se poursuivra jusqu’au 15 octobre prochain, une période durant laquelle il est interdit d’allumer le feu dans n’importe quel terrain forestier de l’archipel ni à moins de 500 mètre des forêts, à l’exception des personnes disposant d’une autorisation spéciale dans ce sens.

Le ministère régional de l’Environnement, de l’agriculture et de la pêche a affirmé que la responsabilité citoyenne est primordiale en matière de prévention des incendies, car 90 pc des départs de feu sont dus à la négligence, aux accidents ou à des actes prémédités.

A cet égard, le ministère régional a demandé aux citoyens de faire preuve d’une vigilance particulière pendant cette période, notamment en ce qui concerne le rejet de mégots des cigarettes et l’usage de machines ou de matériel pyrotechnique.

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Lisbonne – Quinze sites au Portugal dépassent le niveau maximal de particules fines inhalables (PM 2,5), que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu’il ne faut pas dépasser 10 microgrammes par mètre cube d’air, selon les dernières données de l’organisation qui incluent des chiffres concernant une cinquantaine de sites dans le pays.

Ces zones comprennent notamment Lisbonne, Cascais et Almada. Porto, d’autre part, est en dessous de la limite et Guimarães représente la plus faible valeur dans la liste: 3.

Il s’agit de la pollution par les minuscules particules (PM 2,5 – très fines et susceptibles de s’infiltrer dans l’organisme) qui pénètrent dans les poumons et le système cardio-vasculaire, causant des maladies potentiellement mortelles telles que les attaques cérébrales, les crises cardiaques, l’obstruction pulmonaire et les infections respiratoires.

Les valeurs limites de l’OMS sont toutefois inférieures à celles de la législation portugaise et communautaire, qui est de 25 microgrammes par mètre cube d’air. Ainsi, tous ces sites sont dans les limites autorisées par la loi.

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Genève – La consommation moyenne de plastique par ménage se situe à 125 kilogrammes, soit 800.000 tonnes par an, révèle une enquête de l’université de Berne, selon laquelle seulement 10% de cette masse est recyclée.

Il y aurait 53 tonnes de billes de déchets synthétiques dans les réserves naturelles des montagnes, fait ressortir d’autre part l’étude publiée cette semaine.

En 2013, des chercheurs de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et de l’Université de Genève avaient découvert que le lac Léman, l’une des plus grandes étendues d’eau potable du pays, était lui aussi touché par des concentrations de micro-plastique.

A l’échelle mondiale, ce sont de 8 à 10 millions de tonnes supplémentaires qui sont déversées chaque année dans les océans, soit le contenu d’un camion-poubelle chaque minute.

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– Plus de 90% de la population mondiale respire un air ambiant pollué, a averti mercredi l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui estime que la pollution est responsable de sept millions de morts chaque année.

« Au cours des six dernières années, les niveaux de pollution de l’air ambiant sont restés élevés et plus ou moins stables, avec des concentrations en baisse dans certaines régions d’Europe et des Amériques », relève l’OMS dans un communiqué.

« La pollution de l’air nous menace tous, mais ce sont les personnes les plus pauvres et les plus marginalisées qui portent le poids du fardeau », a déclaré le directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus, cité par le texte.

Les conclusions de l’OMS s’appuient sur la qualité de l’air observée dans plus de 4300 villes dans 108 pays.

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