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04 Oct

Bruxelles – Paris abritera le 10 octobre un Séminaire de haut niveau sous le thème « Climat-Action: de la COP22 à la COP23 »

Paris – Un Séminaire de haut niveau sous le thème « Climat-Action: de la COP22 à la COP23 » sera organisé le 10 octobre à Paris à l’initiative de l’Ambassade du Maroc en France en collaboration avec l’Organisation de Coopération et de développement économiques (OCDE).

Organisé avec le parrainage de la présidence de la COP22, ce séminaire bénéficiera des résultats des différents processus internationaux et régionaux sur l’avancée et la gouvernance de l’agenda climatique et entend mettre en avant les progrès enregistrés sous la présidence de la COP22, dans une vision prospective et en appui aux prochains agendas de l’action climatique et du développement durable dont ceux de la COP23, qui aura lieu en novembre à Bonn et du prochain sommet sur le Climat, prévu le 12 décembre à Paris, apprend-on auprès des organisateurs.

Cet événement, qui s’inscrit également dans la stratégie des relations mondiales de l’OCDE et qui témoigne de la qualité de la coopération développée entre cette organisation et le Maroc, se déroulera sous la forme de deux panels thématiques sur les perspectives du partenariat de Marrakech et les financements climatiques, suivis d’une séance de clôture solennelle, précise-t-on de même source.

Le ministre français de la Transition écologique Nicolas Hulot a présenté mardi devant l’Assemblée nationale le projet de loi visant à mettre fin à l’octroi de permis de recherche d’hydrocarbures afin de permettre une cessation progressive, d’ici 2040, de la recherche et de l’exploitation des gisements d’hydrocarbures conventionnels et non-conventionnels.

Ce projet prévoit l’interdiction de la recherche et de l’exploitation des hydrocarbures dans le cas où une technique autre que celle de la fracturation hydraulique – déjà interdite – soit utilisée.

Le texte prévoit aussi que les concessions d’exploitation accordées après la promulgation de la loi à un titulaire d’un permis de recherches – le « droit de suite » – ne pourront aller au-delà de 2040.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du mercredi 04 octobre 2017 :

Madrid – Le déficit hydrique en Espagne a atteint les 15 pc à la fin de l’année hydrologique (30 septembre), une année qui a été «très sèche» dans tout le pays, la huitième dans le classement des années enregistrant le moins de précipitations depuis 1981, a indiqué mardi l’Agence météorologique de l’Etat (AEMET).

Cette année hydrologique a commencé avec un mois d’octobre 2016 enregistrant des précipitations en deçà des valeurs normales pour cette période, a précisé AEMET, notant que les précipitations n’ont récupéré leur volume normal qu’à fin novembre, avant de retourner en territoire négatif.

Malgré les orages et fortes précipitations qui ont touché le sud-est de la péninsule ibérique et les îles Baléares en décembre et janvier, l’hiver a été également trop sec par rapport à la moyenne, tout comme le printemps suivant, et les précipitations enregistrées en été n’ont pas réussi à combler le déficit hydrique, a noté l’agence.

– L’ensemble des régions autonomes espagnoles, à l’exception de la Catalogne, ont présenté mardi à la ministre de l’Agriculture, de la pêche, de l’alimentation et de l’environnement, Isabel García Tejerina, un document collectif réclamant davantage de financements pour pouvoir faire face au changement climatique.

Le document, de 28 pages, élaboré en concertation entre les responsables de l’environnement des différentes régions, vise à améliorer les mécanismes de financement afin que les régions autonomes puissent «faire partie de la solution et mettre en œuvre les politiques qui s’imposent» face au changement climatique, a expliqué le porte-parole de ces régions lors de la rencontre, Juan Carlos Suárez-Quiñones.

«Les régions autonomes sont pleinement engagées dans la mise en œuvre de l’Accord de Paris pour le climat et des Objectifs de développement durable, mais elles se heurtent à des problèmes de financement et à des budgets très serrés», a-t-il estimé.

Lisbonne – Le Portugal va annoncer jeudi prochain à Malte de nouveaux engagements en matière de gestion durable des océans, avec des mesures et des financements dans les domaines de la protection de l’environnement, des technologies de l’information et de la recherche scientifique sur l’exploitation minière des fonds marins, rapporte l’agence Lusa.

Les nouveaux engagements du Portugal seront annoncés par la ministre de la mer, Ana Paula Vitorino, lors de la conférence Our Ocean 2017 (OOC 2017), organisée par l’Union européenne et qui va rassembler jeudi et vendredi des représentants de 61 pays, dont des ministres, des institutions internationales, des entreprises, des organisations non gouvernementales et des chercheurs, qui vont se pencher sur des actions efficaces pour construire une gouvernance mondiale des océans.

– L’association environnementale Quercus a proposé aux municipalités de permettre la circulation de véhicules à faibles émissions sur les voies réservées aux autobus, et d’offrir un tarif réduit dans les péages pour ces voitures, en demandant également des investissements dans les transports en commun.

Dans les grands centres urbains de Lisbonne et de Porto, qui représentent 35 pc de la population, Quercus considère qu’il est fondamental d’adopter une politique écologiquement durable et suggère que les différentes entités impliquées dans la mobilité «favorisent et développent des politiques tarifaires discriminatoires en faveur des véhicules à faibles émissions « , à la fois de gaz et de bruit.

Londres – L’augmentation des concentrations de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère, due au réchauffement planétaire, pourrait d’ici 2050 réduire la valeur nutritive de certaines récoltes, selon les conclusions d’une étude parue dernièrement dans le magazine Nature.

Une baisse des valeurs nutritives du riz ou du blé pourrait avoi un impact néfaste sur la santé des populations dans les pays en développement, préviennent les chercheurs.

Au niveau mondial, 76 pc de la population dépendent de plantes pour leurs apports protéiques. Or l’étude suggère que les populations de 18 pays pourraient ainsi perdre plus de 5 pc de leur apport en protéines d’ici le milieu du siècle en raison de la réduction de la valeur nutritive du riz et du blé, entre autres.

Ils pensent qu’environ 150 millions de personnes de plus pourraient courir le risque de carence en protéines en raison des concentrations élevées de CO2.

Les chercheurs s’inquiètent d’une aggravation de la situation dans les pays d’Afrique sub-saharienne, où des millions de personnes connaissent déjà des carences en protéines.

De même en Asie du Sud, notamment en Inde, où le riz et le blé fournissent une importante partie des protéines quotidiennes. Ce pays pourrait perdre 5,3 pc de ses protéines dans le régime alimentaire standard d’ici 2050, selon l’étude, ce qui pourrait faire courir un risque de carence pour ces nutriments à 53 millions de personnes dans la population indienne.

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