ActualitésBruxelles : La société de transport public a choisi Volvo pour la production des bus hybrides

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22 Fév

Bruxelles : La société de transport public a choisi Volvo pour la production des bus hybrides

Bruxelles – La société bruxelloise de transport public (Stib) a annoncé avoir choisi Volvo pour la production de ses bus hybrides standards pour un investissement de 42,5 millions d’euros.

« Le conseil d’administration de la Stib vient de conclure un accord-cadre d’une durée de 5 ans avec la société Volvo pour l’étude, la construction et la fourniture d’autobus hybrides standards +plancher bas+, avec une première commande, ferme, de 90 véhicules, sous réserve de la période de standstill (notification, avant attribution du marché, de la décision d’attribution aux soumissionnaires non retenus, suivi par un délai d’attente de 15 jours calendrier) », a précisé la société dans un communiqué.

Pour arrêter son choix la Stib a testé 3 prototypes de bus hybrides standards, de marques différentes – Volvo mais aussi Solaris et Iveco -, durant huit semaines au cours de l’été 2017. « C’est le prototype de Volvo, identique à ceux qui seront fournis dans le cadre de cet accord-cadre, qui a produit les meilleurs résultats globaux pour l’ensemble des critères d’évaluation du marché », a assuré la société bruxelloise.

Ces bus hybrides standards ont un moteur électrique et un moteur thermique. Le moteur électrique est alimenté par des batteries qui sont rechargées automatiquement pendant les phases de freinage du véhicule. Le moteur thermique, lui, répond aux normes Euro 6, « les normes antipollution les plus récentes en vigueur ».

 

Voici par ailleurs le bulletin de l’écologie de l’Europe Occidentale pour la journée du jeudi 22 février 2018:

France:

-Le ministre français de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, a souligné mercredi la nécessité pour l’Union Européenne d’augmenter les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour 2030 et d’engager la préparation de la stratégie de décarbonisation de l’Europe pour respecter l’accord de Paris.

«L’Europe a tout à gagner à remplir son rôle de chef de file de l’Accord de Paris», a affirmé Hulot lors d’entretiens à Bruxelles avec le vice-président de la Commission Européenne, Maros Sefkovic, et le Commissaire chargé de l’action pour le climat et de l’énergie, Miguel Arias Canete.

«Après le retrait des Etats-Unis, nous devons garder la dynamique de l’accord, et nous avons aussi pour ambition de devenir le centre d’excellence de l’économie verte», a-t-il indiqué.

Le déplacement de M. Hulot dans la capitale de l’Europe a été également l’occasion de l’examen avec d’autres responsables européens des moyens de renforcer l’indépendance, la fiabilité et la transparence de l’expertise et des mécanismes d’évaluation des risques liés à l’exposition aux substances chimiques.

La question de l’ouverture de discussions pour construire une stratégie de lutte contre la déforestation importée et parvenir d’ici 2020 à l’objectif de «zéro déforestation» et celle de la révision de la directive sur la qualité des carburants, conformément à l’engagement du gouvernement français dans le cadre du plan d’action CETA, ont fait aussi l’objet d’examen lors de la visite du ministre français à Bruxelles.

M. Hulot a insisté, par ailleurs, sur l’importance de mettre en cohérence le budget de l’Union Européenne avec les objectifs de lutte contre le changement climatique et a invité la Commission à renforcer son action en faveur de la biodiversité.

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.- Un Prix du roman d’écologie, joliment appelé «Pré», sera remis le 10 avril par l’association française du même nom qui est hébergée par la revue Esprit fondée en 1932, en partenariat avec la Fabrique écologique, une fondation qui a pour objectif de promouvoir l’écologie et le développement durable sur la base de propositions pragmatiques.

Les six ouvrages sélectionnés pour ce prix ont pour points communs leur grande qualité littéraire et d’être traversés par les questions environnementales.

«Ces enjeux sont des sources d’inspiration infinie», souligne l’écrivain Dalibor Frioux, à l’initiative du prix avec Lucile Schmid, coprésidente de la Fondation verte européenne et membre du comité de rédaction d’Esprit.

«Au travail de conviction par la preuve (…) doit s’ajouter la puissance de l’œuvre artistique (…). Le roman est un puissant moyen d’irriguer les imaginaires, d’ouvrir des perspectives, de mettre en récit», peut-on lire dans le texte définissant les critères de participation à ce Prix.

«Le plus souvent l’écologie est évoquée comme un problème politique ou sous forme d’injonctions – trier ses déchets, manger moins de viande, etc. », remarque l’écrivain Thomas Flahaut cité par le journal La Croix. «La littérature, elle, a trait à ce que nous avons en commun», une autre manière de percevoir les questions brûlantes de notre temps et d’en parler, observe-t-il.

L’une des originalités du «Pré» est son jury. Composé de 24 personnes, il compte à la fois des écrivains de renom, des libraires mais aussi des étudiants issus du master de création littéraire de l’Ecole supérieure d’art et design du Havre (nord-ouest) et de l’École nationale du paysage.

Espagne:

.– Dix bassins hydrologiques espagnols sont pollués par au moins 47 pesticides, dont 26 sont ou peuvent être des perturbateurs endocriniens, c’est-à-dire qu’ils interfèrent dans le fonctionnement du système hormonal, selon un rapport présenté mercredi à Madrid par l’ONG Ecologistes en Action.

L’étude, menée en collaboration avec l’organisation «Peticide Action Network Europe», montre également que 70 pc des pesticides détectés sont interdits depuis des années en Europe et en Espagne, ce qui signifie la poursuite de l’usage illégal de ces substances.

Écologistes en Action a analysé les données officielles des programmes de surveillance de la qualité de l’eau durant la période 2012-2016, fournies par les dix bassins hydrologiques qui ont bien voulu contribuer à cette recherche.

. – L’obligation de rendre payants les sacs en plastique dans les commerces de l’Espagne, une mesure qui devait entrer en vigueur le 1er mars en application des normes européennes, a été reportée sine die car le décret royal régulant l’usage des sacs en plastique n’a pas encore été adopté.

Le projet du décret prévoit de transposer dans la législation espagnole la norme européenne visant à ne plus proposer gratuitement les sacs en plastique dans les commerces, à l’exception de ceux qualifiés de «très légers».

La nouvelle loi devrait également introduire l’interdiction, dès le 1er janvier 2020, de proposer aux consommateurs des sacs en plastique légers ou très légers dans les points de vente des biens ou des produits, sauf s’il s’agit de plastique biodégradable.

Portugal :

– Le ministre portugais de l’environnement a déclaré mercredi avoir demandé une réunion avec son homologue espagnole afin d’obtenir des informations sur le projet de mine d’uranium à Retortillo, en Espagne, pour s’assurer qu’il n’y a pas d’impact au Portugal.

« Le Portugal fera tout pour obtenir l’information pour s’assurer ainsi de la sécurité et l’inexistence d’impacts sur le pays », a indiqué João Matos Fernandes devant la commission parlementaire de l’environnement, en réponse à une question sur la mine d’uranium de Retortillo, située à environ 40 kilomètres des frontières portugaises.

« Nous nous sommes adressés à plusieurs reprises, par la voie diplomatique, au gouvernement espagnol, mais les informations qui ont été envoyées sont très insuffisante pour pouvoir caractériser le projet », a insisté le ministre.

Bien que la décision incombe au gouvernement de l’Espagne, le Portugal a demandé des informations sur le projet et, en novembre, le pays voisin a envoyé une lettre, et plus récemment il a fait savoir que la décision d’autorisation de la mine l’uranium n’est toujours pas prise, notant toutefois que cela ne nécessite pas de consultations transfrontalières.

L’Espagne note également que le Portugal sera informé de l’avancement du processus d’installation par la société chargée du projet Berkeley.

Lundi, une délégation de la commission de l’environnement a visité le site où la mine devrait être installée et a rencontré les autorités locales qui, comme les acteurs écologistes des deux pays, lui ont exprimé leur inquiétude.

Genève, – Les émissions suisses de gaz à effet de serre, calculées en termes d’empreinte, se sont élevées à 116 millions de tonnes d’équivalents CO2 par an, selon une étude de l’Office fédéral de la statistique (OFS) publiée mercredi.

Les gaz émis à l’étranger représentent près des deux tiers de l’empreinte totale de la Suisse, précise l’OFS, rappelant que l’inventaire des gaz à effet de serre ne prend en compte que ceux émis au niveau interne.

L’empreinte et l’inventaire ont évolué différemment au cours du temps: l’empreinte a augmenté de 7% entre 2008 et 2015 pour atteindre 116,2 millions de tonnes d’équivalents CO2, soit 14 tonnes par habitant.

La part des émissions intérieures, de 40% en 2008, s’est abaissée à 35% en 2015. À l’inverse, la part des émissions produites à l’étranger est passée de 60% à 65%.

Suisse:

-. La fonte des glaciers suisses aura des conséquences sur la quantité d’eau douce disponible dans les fleuves comme dans plusieurs parties du monde, d’après les conclusions d’une étude scientifique.

A cause du réchauffement climatique, les glaciers fondent à une vitesse exceptionnelle ce qui risque de se faire sentir au niveau de la disponibilité d’eau douce dans les vallées, expliquent les auteurs de l’étude menée par l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ).

Ce rapport qui décrit ces changements sur les 100 prochaines années et met en évidence les zones sensibles, estime que les quelque 200.000 glaciers du globe sont d’une importance primordiale pour le cycle de l’eau.

Stockant à ce jour plus de 95% des réserves d’eau douce à la surface de la terre, ils la redistribuent ensuite en été, période de sécheresse naturelle. « La dépendance des individus face à la ressource en eau offerte par les glaces est sans équivoque, mais cet équilibre est sur le point d’être rompu », ont prévenu les scientifiques.

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