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27 Sep

Buenos Aires : Appel à une mobilisation solidaire internationale pour dépasser les déséquilibres continentaux et régionaux

Buenos Aires, 03/09/2016 (MAP)- Le Président de la Commission régionale des droits de l’Homme d’Agadir, Mohammed Charef, a plaidé, vendredi à Buenos Aires, en faveur de la conjugaison des efforts aux fins d’ériger une mobilisation solidaire internationale permettant de dépasser « les déséquilibres » qui existent au niveau mondial et lutter efficacement contre la pauvreté et le changement climatique tout en renforçant l’approche droits de l’Homme.

« Il y a des déséquilibres énormes en fonction des pays, des continents, des villes et même des régions », a-t-il constaté dans une allocution lors d’un séminaire préparatoire à la 22ème Conférence annuelle de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP22), dont les travaux se sont ouverts jeudi dans la capitale argentine.

Intervenant lors d’un panel intitulé « Approche droit: pauvreté, changement climatique et développement durable », M.Charef a souligné la nécessité d’œuvrer en faveur d’une mobilisation et d’une solidarité internationales pour dépasser les déséquilibres et agir ensemble pour « réduire la pauvreté et dynamiser un mouvement durable et soutenable ».

De son avis, « le Maroc a agi dans ce sens à travers le lancement de plusieurs initiatives dont l’initiative du développement humain et la régionalisation avancée », en soulignant, à cet effet, que la Constitution de 2011 a consacré la centralité du citoyen en tant qu’acteur du développement.

« La Constitution marocaine insiste sur la prise en considération du citoyen et sur la nécessité d’impliquer la société civile dans le développement », a-t-il affirmé, en précisant que le Maroc bénéficie d’un tissu associatif dense et dynamique qui compte près de 140.000 associations.

Selon lui, la société civile doit agir en complémentarité avec les différents acteurs étatiques et internationaux en vue de réaliser une convergence d’efforts vers un développement qui implique et bénéficie à tout un chacun.

« Je crois que le Maroc est sur la bonne voie sur cette question par rapport à d’autres pays et peut même servir d’exemple », a conclu M.Charef.

Organisé sous le thème « La conscience: dialogue interreligieux et interculturel et changements climatiques », le séminaire se penche sur plusieurs thèmes dont notamment « les changements climatiques: approches et perspectives religieuses et culturelles », « l’éthique, culture, science et religion au cœur du débat autour des changements climatiques » et « les litiges, crimes et corruption : éléments d’un génocide contre l’environnement ».

Cette rencontre précède un deuxième séminaire préparatoire à la COP 22 (Marrakech en novembre), qui se tiendra les 5 et 6 septembre prochains sous le thème « Migration, environnement et changements climatiques: l’avenir de la mobilité humaine à l’horizon de 2050 ».

La tenue de ces deux séminaires s’inscrit dans le cadre des efforts des organisations internationales et d’autres instances culturelles et sociales visant à sensibiliser sur des questions concernant tous les continents.

Outre M.Charef, la délégation marocaine participant à ces deux séminaires comprend M. Nizar Baraka, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du comité scientifique de la COP 22, M. Ahmed Abbadi, Secrétaire général de la Rabita Mohammadia des Oulémas du Maroc et Mme Aicha Haddou, présidente du Centre de recherches et de formation en relations interreligieuses.

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