Bulletin de l’écologie de l’Afrique

Dakar – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du jeudi 15 décembre:

Côte d’Ivoire :

— Un atelier de validation du niveau de référence pour les forêts (NERF) ivoiriennes en matière d’émission de gaz à effet de serre s’est ouvert mercredi à Abidjan.

‘’Cet atelier vise à améliorer le rapport final du NERF de la Côte d’Ivoire par la prise en compte des commentaires et observations des parties prenantes nationales dans le cadre de la Convention cadre des Nations Unies pour le changement climatique’’, a expliqué le coordonnateur adjoint du REDD+, Lucien Dja.

Tous les pays engagés dans le processus (REDD/mécanisme international de réduction des émissions de gaz à effet de serre issu de la déforestation et de la dégradation des forêts) doivent, en effet, développer plusieurs outils, entre autres, les systèmes de surveillance des forêts pour les performances de mise en œuvre de la REDD, a-t-il noté.

La Côte d’Ivoire a entrepris le développement de son niveau de référence pour la forêt depuis un peu plus de trois mois, qui doit lui servir de repère pour l’évaluation des performances, mais surtout pour les paiements futurs, a rappelé, pour sa part, le consultant de la FAO, Dibi Hyppolite, expliquant que la validation de ce rapport national se veut ‘’consensuelle’’.

Mali :

— Le ministère malien de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable a lancé récemment une campagne de ramassage des ordures à Bamako, rapporte la presse locale.

Cette action s’inscrit dans le cadre des efforts entrepris pour la protection de l’environnement et la lutte contre la pollution qui affecte l’image de la capitale et fédère des millions de vecteurs de maladies.

Mobilisant un budget qui s’élève à 1 milliard de FCFA, cette campagne vise à contribuer à l’amélioration du cadre de vie des populations.

Kenya:

— L’Agence américaine pour le Commerce et le Développement (USTDA) accompagne actuellement le Kenya dans la mise en œuvre de six projets énergétiques, ont rapporté des médias.

Ces projets, qui portent, entre autres, sur la mise en place des centrales photovoltaïques de Nyakwere Hills et d’Isiolo, la centrale géothermique d’Olkaria et celle à gaz à Lamu, permettront à terme de renforcer de 361 MW supplémentaires la capacité énergétique de ce pays d’Afrique de l’Est.

Tanzanie:

— Les travaux de construction de la centrale éolienne de Singida démarreront en mai 2017, une fois l’accord de rachat d’électricité conclu avec le gouvernement, a fait savoir Rashid Shamte, directeur exécutif de Six Telecoms, un des partenaires au projet.

« Nous sommes à un stade très avancé. D’ici avril ou mai nous finaliserons les différentes négociations et le projet pourra débuter », a déclaré le responsable, cité par des médias.

La réalisation de cette première centrale éolienne en Tanzanie, d’une capacité de 100 MW, nécessitera un investissement estimé à 300 millions de dollars.

Sénégal:

— Un projet d’amélioration de la gestion et de la valorisation des boues de vidange a été lancé mercredi à Ziguinchor (Sud-ouest), indiquent les journaux locaux.

Ce projet devra permettre d’accroitre sensiblement l’accès des populations pauvres aux services d’hygiène et d’offrir un bon service de collecte et de transport des boues de vidange dans toute la ville, relève la même source.

Favorisant la mise en place d’un service communautaire de traitement et de valorisation des boues, le projet aura aussi l’avantage de susciter une bonne communication sur la gestion des boues de vidange entre les différentes parties prenantes au niveau de la région de Casamance.

Gabon :

— L’Agence gabonaise d’études et d’observation spatiale (Ageos) et l’Institut de recherche pour le développement (IRD) ont signé, en début de semaine à Libreville, un protocole d’accord portant sur le renforcement des capacités, le co-développement, la promotion du libre accès aux informations issues de l’observation de la terre et une stratégie commune d’optimisation du repérage des données spatiales.

En vertu de cet accord, les ingénieurs de l’Ageos bénéficieront d’un renforcement des compétences au sein de l’IRD en vue d’une excellente maitrise des applications de l’observation de la terre pour la gestion durable de l’environnement.