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28 Jan

Bulletin de l’écologie de l’Afrique

Dakar, 28/01/2017 (MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du samedi 28 janvier :

 

Sénégal :

— Le Groupe d’études et de recherche sur les migrations et faits de société (Germ) de l’Université Gaston Berger, en collaboration avec l’Agence coréenne de coopération internationale (Koica) a rendu publique une enquête sur les stratégies d’adaptation aux changements climatiques à Saint-Louis.

Selon cette étude, relayée par les médias locaux, la ville tricentenaire est toujours vulnérable aux perturbations climatiques. Les chercheurs, grâce aux entretiens semis-directifs, ont démontré que les populations de Saint-Louis vivent les effets des changements climatiques.

En effet, la vulnérabilité est avérée et les moyens d’existence sont dégradés, alors que les ressources sont menacées. A travers cette étude, l’on remarque que les autorités privilégient les interventions ponctuelles axées sur les inondations. C’est pourquoi les spécialistes ont estimé qu’il faudra que les populations et décideurs travaillent à intégrer ces résultats et chacun essaie, en ce qui le concerne, de trouver des solutions à ces problèmes environnementaux.

— La crise phytosanitaire dans laquelle la filière mangue se trouve confrontée depuis 2014, a conduit au lancement du Projet d’appui au plan régional de lutte et de contrôle des mouches de fruits en Afrique de l’Ouest (PLMF), a indiqué son coordonnateur, El Hadj Oumar Dieng.

Depuis 2014, la mangue traverse « une crise phytosanitaire due à la mouche Bactrocera dorsalis, responsable de dégâts pouvant atteindre jusqu’à 100 pc des vergers dans certaines zones du pays », a-t-il expliqué, jeudi, au cours d’un séminaire-atelier tenu à Bambilor.

Il tirait le bilan des activités réalisées en 2015 et 2016, dans le cadre de la mise en place du Projet d’appui au plan régional de lutte et de contrôle des mouches de fruits en Afrique de l’Ouest.

Ce projet, né dans ce contexte de crise phytosanitaire provoquée par la mouche ‘’bactrocera dorsalis’’, a pour objectif de « lutter contre la prolifération de ces nuisibles’’ pour limiter leurs dégâts.

— Le directeur de la protection des végétaux (DPV), Emile Victor Coly a estimé, jeudi à Bambilor (Thiès), que plus de 60 pc de la production nationale de mangues est détruit chaque année par les mouches des fruits.

Les mouches des fruits détruisent annuellement plus de 60 pc de la production de mangues mais des efforts sont en train d’être faits notamment par les acteurs pour éradiquer ce fléau, a dit M. Coly.

Le directeur de la DPV s’exprimait lors d’un atelier de partage et de bilan initié par le Projet d’appui au plan régional, de lutte et de contrôle des mouches de fruits en Afrique (PLMF) en présence des acteurs de la filière fruits.

— La Mutuelle panafricaine de gestion des risques (African risk capacity –ARC en anglais) projette de fournir, d’ici à 2020, 1,5 milliard de dollars d’assurance en couvrant 30 pays avec des produits d’assurances sécheresse, inondations et cyclones tropicaux, a confié, récemment à Dakar, le secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Cheikhou Cissé.

‘’Il s’agira de mettre en place un mécanisme de soutien au paiement de la prime par des partenaires bilatéraux et régionaux, de préférence africains’’, a-t-il dit en ouvrant les travaux d’un atelier régional sur les paramètres de transfert de risque.

L’objectif de l’ARC est d’établir un mécanisme de mutualisation des risques qui permettra aux pays africains participants de bénéficier d’un apport de fonds rapide en cas de sécheresse. Ce mécanisme permettra aussi de les aider à élaborer des plans d’urgence en réponse à la sécheresse, de manière à ce qu’ils puissent assurer la mise en place d’interventions rapides et efficaces.

 

Côte d’Ivoire :

— Les 500 espèces répertoriées de primates non humains sont aujourd’hui menacées d’extinction de la surface de la terre dans les 50 années à venir si rien n’est fait, selon un article paru le 18 janvier dans la revue internationale « Sciences Advances ».

Le directeur de la Recherche et du développement du Centre suisse de recherches scientifiques (CSRS), le Pr Inza Koné, et une trentaine d’autres chercheurs ont révélé, dans un document écrit, que la menace de disparition qui plane sur les primates est le résultat des pressions sans cesse croissantes que les humains exercent sur les primates et leurs habitats, entre autres, la déforestation, la chasse et le commerce illégal, l’expansion de l’agriculture…

 

— Une organisation de producteurs agricoles, l’association des producteurs de forêt naturelle et de planteurs (APFNP), basée à Afféry (région de l’Agnéby Tiassa), expérimente, actuellement, la production de charbon à partir de résidus de produits agricoles, rapporte la presse locale, faisant valoir que le but de leur trouvaille étant essentiellement de contribuer à la lutte contre la déforestation et la dégradation des forêts dans cette localité, selon son vice-président, Yapi Assamoi Augustin.

 

Kenya :

— La compagnie « Mombasa Cement » envisage de construire une centrale éolienne d’une capacité de 36 MW, dans le comté de Kilifi (côté kényane), ont rapporté des médias, précisant que le projet sera composé de 12 turbines de 3 MW de capacité chacune.

Une partie de la production de la centrale sera destinée à alimenter les installations du cimentier et le surplus sera vendu pour renforcer le réseau électrique national, selon la même source.

La construction de cette centrale entre dans le cadre de la nouvelle politique de la Compagnie nationale de production d’électricité « KenGen » qui encourage le secteur privé à mettre en place des installations électriques et à lui céder leur production, a-t-on ajouté.

 

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