Argentine: Imicia investit 70 millions de dollars créer une centrale éolienne

Buenos Aires –  La compagnie Imicia d’énergie compte investir près de 70 millions de dollars pour mettre en place une centrale de production de l’énergie éolienne dans la province de Mendoza en partenariat avec une entreprise mexicaine opérant dans le domaine.

Le projet, qui bénéficiera à 100.000 familles, porte sur l’installation de 25 turbines éoliennes dans la région d’Elsonciado qui entreront en fonction en 2019.

Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme national « Renovar » pour la période 2016-2025 qui vise à renforcer la production de l’Argentine d’énergies renouvelables, ne dépassant pas les 1,8 pc du mix énergétique argentin actuel.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Sud pour la journée du mardi 28 mars :.

Les organisations écologiques dont Greenpeace-Argentine, ont souligné la nécessité à accélérer le débat sur le projet de loi relatif aux zones humides au niveau de la chambre des députés argentine dans l’optique de protéger ces terres des menaces de l’exploitation agricole et de l’expansion de l’immobilier.

Le projet de loi, qui avait été approuvé par le Sénat en novembre dernier et soumis à la Chambre des députés pour approbation, sera promulgué au courant de l’année.

L’Argentine compte 60 millions de hectares de zones humides, considérées comme « les reins de la planète terre » eu égard à leur contribution à la réduction des effets des changements climatiques, dont les inondations.

-Brésil :

Les chercheurs du Musée Paraense Emilio Goeldi et l’institut de technologie « Vale » ont publié le deuxième volume d’une étude sur la végétation de la Serra dos Carajas, dans l’Etat de Para, au nord du Brésil.

La publication catalogue 253 espèces de la flore spécifique à la région de la Serra dos Carajas, une formation montagneuse où se situent des gisements miniers très importants de fer, manganèse, cuivre et or.

Le premier volume de cette étude, publié en février dernier, présente 55 nouvelles plantes et 248 espèces endémiques à la région, tandis que le troisième et dernier volume sera publié prochainement.

L’ouvrage « Flore de la Serra dos Carajas, Para, Brasil » décrit en trois volumes 600 plantes étudiées dans la région de la Serra dos Carajas dans le cadre d’une recherche lancée en 2015 par 74 botanistes brésiliens et étrangers.

Le musée Paraense Emilio Goeldi a été fondé en 1866 à Belem sous le nom de Musée de Para d’histoire naturelle et d’ethnographie avant d’être plus tard renommé en honneur du naturaliste suisse Emilio Augusto Goeldi (1859-1917), qui a réorganisé l’institution initiale et l’a dirigé de 1894 à 1905.

L’institution a pour mission d’étudier, de cataloguer et d’analyser la diversité biologique et socioculturelle du bassin amazonien, de conserver sa mémoire culturelle et de participer à son développement.

Le gisement de la Serra dos Carajas, qui contient 18 milliards et demi de tonnes de minerai ferreux, les plus grandes réserves au monde, place le Brésil au deuxième rang des producteurs de fer.

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Les scientifiques de l’Université de Brasilia (UNB) et l’Université d’Amsterdam sont parvenus à la conclusion que l’âge du fleuve Amazone est situé entre 9 et 9,4 millions d’années, selon une étude publiée la semaine dernière dans la revue scientifique « Global and Planetary Change ».

L’étude, basée sur de nouvelles techniques d’analyse géochimique et palynologique (étude de pollen et de spores) sur une carotte de sédiments extraite à 4,5 kilomètres de profondeur, atteste que l’âge du fleuve est supérieur à de précédentes estimations qui avançaient un âge de 2,6 millions d’années.

L’analyse a révélé la présence de matières résiduelles provenant de plantes datant de la période du Miocène tardif (9,4 à 9 millions d’années) ce qui explique la nouvelle datation, souligne l’étude.

-Chili :

La présidente Chilienne, Michelle Bachelet a signé récemment un projet de loi portant création de la division nationale des forêts qui sera chargée de mettre en œuvre les politiques relatives à la mise en œuvre des programmes d’extension des forêts.

La création de cette instance intervient à la suite des pires incendies de l’histoire du pays qui ont détruit 500.000 ha de forêts et de terres agricoles et ont provoqué la mort de 11 personnes, dont des pompiers et des secouristes.

BI.