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24 Mar

Bulletin de l’écologie de l’Europe Est

Varsovie – Le ministère polonais de l’Environnement a décidé de réduire les taxes sur les terrains couverts par l’eau afin d’encourager les propriétaires à investir dans des projets d’écotourisme.

Les taxes désormais applicables à ces terrains seront de 0,89 Zloty (près de 20 centimes d’euros) le mètre au lieu de 10 Zlotys (environ 2,5 euros) auparavant, à condition que les propriétaires présentent l’année en cours leur projet d’écotourisme.

Le ministère exige également que les projets concernés doivent adopter des moyens efficaces pour empêcher la pollution des eaux sur les sites, pour l’assainissement et de fournir un rapport régulier sur la situation environnementale du projet sous la supervision d’un comité de contrôle officiel, mettant en garde que la violation des conditions environnementales incluses dans le projet engagera la responsabilité juridique du propriétaire qui devrait payer de lourdes amendes et la totalité des taxes fiscales sans bénéficier de la décision de réduction.

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Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe Orientale pour la journée du vendredi 24 mars 2017:

Turquie:

Le potentiel en énergie renouvelable de la Turquie est très élevé notamment en énergies solaire et éolienne où il dépasse de 25 à 30 pc celui de l’Europe.

Le biogaz est un autre domaine dans lequel les investisseurs bénéficient d’importantes subventions pouvant aller jusqu’à 50 pc du montant des investissements.

En Turquie, un des marchés de l’énergie à la croissance la plus rapide au monde mais très dépendant des importations de l’énergie à plus de 70 pc de sa consommation, la durée moyenne d’ensoleillement annuel est de 2.640 heures (7,2 heures/jour) ou110 jours/an et l’intensité de radiation moyenne s’élève à 1.311 kW/m2.

Le charbon étant la seule source d’énergie abondante sur le territoire turc, le pays dépasse la part de 30 pc en énergies renouvelables dans la production d’énergie à l’horizon 2023, centenaire de la création de la République.

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Russie:

La Russie a décidé réduire les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020 entre 10 et 15 pc par rapport au niveau de 1990.

Le volume des émissions actuelles est d’un tiers inférieur par rapport à celui de l’ère soviétique, en raison de la baisse du secteur industriel après l’effondrement de l’Union soviétique qui consommait une quantité considérable d’énergie.

Selon Stefan Meister, spécialiste de la Russie et des pays de l’Est au Conseil européen des affaires étrangères à Berlin, il n’y a absolument pas de réelle volonté politique en Russie pour développer un secteur industriel respectueux de l’environnement, sans oublier les investissements dans les énergies renouvelables et les nouvelles technologies.

La technologie utilisée en Russie est un peu ancienne et remonte à l’époque soviétique avec encore la plupart des vieilles centrales fonctionnant au charbon, et les usines de nickel et d’aluminium continuent toujours de polluer l’air avec leur fumée toxique.

Avec le boom économique du pays ces dix dernières années, le nombre de voitures a augmenté de façon spectaculaire, ce qui a contribué à la pollution accrue de l’air dans les villes russes.

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