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07 Jan

Bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale

Bruxelles – Voici le Bulletin de l’écologie pour la journée du samedi :.

.- Lisbonne – Le parlement portugais a approuvé vendredi à l’unanimité une motion condamnant la construction d’un site de stockage de déchets nucléaires à Almaraz en Espagne.

‘’L’Assemblée de la république (parlement), réunie en session plénière, condamne la décision du gouvernement espagnol concernant un projet de construction d’un site de dépôt des déchets nucléaires à Almaraz, ayant un impact évident et des risques transfrontaliers, en ignorant le gouvernement et le peuple portugais’’, lit-on dans le texte voté.

La centrale d’Almaraz est ‘’la plus ancienne d’Espagne’’ et est désormais obsolète, souligne-t-on dans la motion, ajoutant qu’elle a été ‘’l’objet de plusieurs incidents ces derniers temps en raison principalement de son système de refroidissement’’. Ce dernier qui utilise les eaux de la rivière du Tage, est installé à 100 km de la frontière avec le Portugal, ajoute la même source.

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.- Les éléments de la Marine et de l’Autorité maritime ont entamé vendredi les travaux de nettoyage de la mousse blanche, d’origine inconnue, aperçue sur les sables de Ria Formosa, qui est un ensemble de lagunes côtières et d’îles formant des cordons littoraux, en Algarve (sud du Portugal), a déclaré le capitaine du Port de Faro, Cortes Lopes.

Les résultats des échantillons prélevés et envoyés pour analyse ne sont pas encore connus, bien que les autorités aient déjà activé le niveau 2 du plan Mar Limpo (Mer propre). Les opérations de nettoyage vont impliquer des éléments de l’ensemble du département du Sud de l’Autorité maritime.

Initialement, la taille de la tache a été estimée à environ cinq kilomètres, mais il s’est avéré qu’elle ait atteint environ 14 kilomètres, entre les îles d’Armona, Culatra, Farol et Deserta, situées dans les municipalités de Faro et Olhão.

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.- Londres – Les stocks de poissons du monde sont au bord de l’effondrement en raison de l’effet combiné du changement climatique et de la surpêche, selon des chercheurs britanniques.

Cette situation inquiétante pourrait entraîner une malnutrition généralisée dans les pays pauvres à climat tropical, préviennent les écologistes anglais dans une étude parue dans le magazine Nature.

Et d’ajouter que la hausse de la température a provoqué le chaos dans les océans: de dangereux microbes et la bactérie responsable du choléra s’épanouissent dans les eaux plus chaudes, tout comme les algues toxiques qui peuvent empoissonner les poissons et les personnes qui les consomment.

Le réchauffement climatique affecte les récifs coralliens qui abritent un quart de toutes les espèces marines, alors que des espèces, telles que les tortues, les oiseaux marins et les poissons, se déplacent vers des eaux plus froides, près des pôles.

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.- Des chercheurs britanniques viennent de découvrir des espèces de fourmis qui peuvent planter et récolter la plante fruitière Squamellaria qui pousse sur de nombreux arbres.

En premier lieu, les fourmis insèrent les graines de la plante dans les fissures de l’arbre. Les fourmis ouvrières surveillent constamment les sites agricoles et elles fertilisent les semences.

Quand la plante se développe, l’ensemble forme de grandes structures rondes et creuses comme une domatie. Les fourmis vivent en dessous de ces domaties plutôt que de construire des nids.

Quand le fruit apparait, les fourmis mangent la chair et collecte les graines pour les prochaines récoltes.

.- La ville irlandaise Cork a présenté sa candidature pour le prix de la capitale verte de l’Europe pour 2017. Ce prix est également convoité par plusieurs autres villes comme Bursa (Turquie), Cascais (Portugal), Essen (Allemagne), s-Hertogenbosch (Pays-Bas), Istanbul (Turquie), Lahti (Finlande), Lisbonne (Portugal), Nijmegen (Pays-Bas), Pécs (Hongrie), Porto (Portugal) et Umeå (Suède).

Ce prix récompense les villes qui se distinguent en matière de mode de vie urbain respectueux de l’environnement à travers douze indicateurs : qualité de l’air, atténuation du changement climatique, éco-innovation, performance énergétique ou encore transport local, biodiversité biologique, bruit et déchets.

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.- Madrid – Les associations de la société civile et les ONG écologistes espagnoles se mobilisent contre des projets de mines à ciel ouvert dans les provinces de Ciudad Real (centre), Avila (centre-ouest) et Salamanca (ouest).

Bien que ces projets portent sur différents minerais (uranium à Salamanca, Feldspath à Avila et terres rares à Ciudad Real), il s’agit de mines à ciel ouvert, aujourd’hui pratiquement inexistantes en Union européenne en raison des risques qu’elles font peser sur la santé publique et l’environnement, relèvent les médias spécialisés.

Les ONG, qui se sont réunies dans des coordinations pour militer contre l’ouverture de ces mines, dénoncent le ‘’silence’’ et l’’’opacité’’ que les autorités maintiennent sur ces projets, appelant à préserver l’environnement des régions concernées.

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.- La faible diversité génétique de la marmotte des Pyrénées pourrait menacer leur survie face au changement climatique, indique une étude scientifique.

Des chercheurs du Centre de recherche écologique et applications forestières (CREAF) de l’Université autonome de Barcelone et du Laboratoire de biométrie de biologie évolutive (LBBE) de Lyon (France) ont analysé l’ADN de la marmotte des Pyrénées et découvert que cette espèce connait ‘’peu de diversité génétique’’, alors qu’il s’agit d’une condition nécessaire pour résister au changement climatique.

La marmotte avait disparu de la région des Pyrénées depuis plus de 15.000 ans mais a été réintroduite avec succès entre 1948 et 1988 avec deux groupes originaires des Alpes.

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.- Paris – Les barèmes du bonus-malus écologique ont été revus en France pour l’année 2017, en vertu d’un décret et un arrêté parus au Journal officiel du 31 décembre. Le dispositif reste fondé sur les émissions de dioxyde de carbone (CO2) des véhicules sans prise en compte des polluants rejetés dans l’atmosphère comme les particules fines ou le dioxyde d’azote (NO2).

Ce dispositif favorise les véhicules électriques équipés, le cas échéant, d’un prolongateur d’autonomie ainsi que les véhicules hybrides rechargeables en l’état actuel de l’offre.

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.- L’ED95, nouveau carburant composé à plus de 90pc d’éthanol, pourrait être commercialisé en France mais il sera réservé aux flottes (transporteurs de marchandises, autobus…) qui alimentent leurs véhicules via des cuves stockées sur leurs sites, selon les médias.

Avant son homologation en février 2016, ce carburant a été testé sur des bus et des camions. Selon le secrétaire général du Syndicat national des producteurs d’alcool agricole, Sylvain Demoures, ce carburant constituerait ‘’une solution supplémentaire pour décarboner les transports’’.

Toutefois, Alain Quignard, expert en carburants, estime que le marché de l’ED95 est ‘’un marché relativement limité’’ d’autant qu’il existe d’autres carburants alternatifs au diesel pour ce type de véhicules comme le gaz carburant, ou le diesel de synthèse. Selon lui, environ un millier de véhicules dans le monde roulent actuellement à l’ED95 dont 600 en Suède.

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