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30 Jan

Bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale

Bruxelles – Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée de lundi :

Belgique, _ Les ministres fédéral et régionaux belges de l’Energie se réunissent ce lundi pour préparer la future sortie du nucléaire.

Il s’agit d’une première étape vers la conclusion d’un pacte énergétique entre le fédéral et les Régions, prévu initialement pour fin 2015, mais dont l’échéance a sans arrêt été repoussée, rapportent les médias belges.

La réunion, qui regroupe la ministre fédérale de l’Energie Marie Christine Marghem et ses homologues des Régions flamande, wallonne et bruxelloise, est la première rencontre officielle en vue de l’élaboration du pacte énergétique.

Les quatre responsables politiques devront examiner comment les mesures, destinées à soutenir la sortie du nucléaire, peuvent être partagées. Des questions relatives au stockage, à une meilleure coopération avec les Etats voisins et à la mise sur pied d’une réserve stratégique plus importante seront abordées.

Selon une étude allemande, la sortie du nucléaire en Belgique à l’horizon 2025 est possible, à condition qu’un pacte soit conclu au cours de cette année entre le fédéral et les entités fédérées.

Plusieurs organisations environnementales soulignent que la diminution spectaculaire des prix des énergies éolienne et solaire doit être prise en compte pour envisager un avenir avec plus de renouvelable, plutôt qu’un scénario avec les énergies fossiles, qui « coûterait 2 milliards de plus en subsides ».

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Paris,_ Selon une note de synthèse publiée par le Conseil d’analyse économique, organisme placé sous la tutelle de la primature française, les émissions du transport aérien et maritime, qui représentent 3,5 pour des émissions mondiales, pourraient être réduites à travers une démarche qui vise à réconcilier le commerce international à la lutte contre le réchauffement climatique.

La note propose de réfléchir à une taxe uniforme de faible niveau, qui serait appliquée par un « club » de pays s’engageant dans des politiques ambitieuses et contraignantes de lutte contre le réchauffement climatique à toutes les importations en provenance des pays n’appartenant pas au club. Cette taxe serait conçue comme une incitation à rejoindre le club, de manière à ne plus y être soumis.

Cette taxation uniforme mais d’application très large présente deux avantages par rapport à une taxation liée au contenu carbone, d’abord elle est beaucoup plus facile à instaurer et d’autre part, elle est conforme aux règles de l’OMC.

.- L’arrivée des pluies devrait  mettre fin aux alertes  aux particules fines dans plusieurs régions de l’Hexagone. Mais ces alertes restent  maintenues pour le onzième jour dans la région du Franche-Comté, dans les départements du Doubs, du Jura, de la Haute-Saône, et dans l’aire urbaine de Belfort Montbéliard Héricourt Delle.

Plus au nord, l’Association pour la surveillance et l’étude de la pollution note que l’arrivée d’une perturbation doit permettre une amélioration de la qualité de l’air dans toute la plaine alsacienne. Les concentrations en particules resteront à des niveaux élevés malgré de meilleures conditions de dispersion, a noté dimanche l’organisme d’observation, estimant toutefois que l’épisode de pollution aux particules fines n’est pas terminé et que la procédure d’alerte sur les départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin devrait être maintenue ce lundi.

Londres,_Les émissions de CO2 engendrées par le transport maritime ne comptent que pour 3 pc des émissions mondiales. Mais la croissance rapide du commerce conduit les experts britanniques à estimer que ces émissions vont croître de 3 oc par an durant les quatre prochaines décennies.

En 2050, la part du transport maritime pourrait alors atteindre 17 à 25 pc des émissions mondiales. Afin de déterminer quelle est la contribution du transport maritime du Royaume-Uni, le Committee on Climate Change (CCC, Commission sur le changement climatique) a décidé de prendre en compte l’ensemble des émissions de CO2 liées au transport de biens depuis et vers les ports britanniques.

Mais un tel choix signifie une grande complexité pour calculer précisément ces rejets de CO2 : par exemple, un navire de Chine à destination de Londres peut très bien faire plusieurs escales sur sa route pour charger et décharger des containeurs, ou encore, des biens à destination du Royaume-Uni peuvent transiter par plusieurs navires…

A ce titre, le CCC calcule les émissions à partir de la distance parcourue par les navires et de l’intensité carbone des navires qui transitent par les ports britanniques. Par ce biais, le CCC arrive à l’estimation des émissions actuelles entre 12 et 16 MtCO2 par an, mais tout en n’excluant pas qu’elles puissent être bien supérieures.

-Une société irlandaise parvient à mettre au point une technologie permettant de recycler les déchets plastiques ménagers pour en faire du gazole. Cette entreprise est capable de transformer 60 000 tonnes de déchets plastique en 4 millions de litres de gazole.

En effet, cette alternative écologique permet bien de valoriser et de recycler des centaines de milliers de tonnes de plastique chaque année. Toutefois, les premiers utilisateurs de l’ELP Diesel (End of Life Plastic Diesel) ne verront aucune différence dans leur portefeuille car le procédé industriel, aussi génial soit-il, demeure très coûteux.

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Lisbonne,_ La première unité dans le monde dédiée à la production industrielle du bio-pétrole pourrait démarrer d’ici environ trois ans au Portugal, a déclaré Joao Nunes, directeur du Campus de la technologie et de l’innovation BLC3, à Oliveira do Hospital (Centre du Portugal).

La pré-candidature aux fonds européens du projet de démonstration industrielle de la production de biocarburants a déjà été approuvée par la Commission européenne, a indiqué le directeur de BLC3, cité par le quotidien Publico.

Cependant, la décision sur le financement européen, d’un montant de 125 millions d’euros, reste tributaire de l’achèvement de la deuxième phase du projet pilote (la première phase visait la production de biocarburants), portant sur la « conversion des substituts des dérivés du pétrole », a-t-il expliqué.

– Le gouvernement portugais a décidé d’interdire l’utilisation de pesticides dans les espaces publics tels que les jardins d’enfants, les parcs et jardins urbains, les écoles et les hôpitaux « afin d’en réduire et contrôler les effets sur la santé publique », rapporte Jornali.

Selon un communiqué du Conseil des ministres, cette mesure ne concerne pas les « cas exceptionnels autorisés par l’autorité phytosanitaire nationale ».

Madrid, _ La conservation du lynx ibérique constitue une importante source de richesse et d’emploi non seulement pour l’Andalousie mais aussi pour le Portugal et les régions espagnoles participantes à ce projet, a affirmé le gouvernement andalou dans un communiqué.

Le projet Life Iberlince pour la récupération et la réintroduction du lynx ibérique dans les espaces naturels a généré depuis 2011 en Andalousie plus de 61.000 journées de travail et créé 70 emplois permanents, a noté le gouvernement régional.

Ces journées de travail portent sur plusieurs actions qui permettent de faciliter la réintroduction de cette espèce emblématique dans son milieu naturel et favoriser sa reproduction.

-La Mer Méditerranée accumule 62 millions de grands morceaux de déchets dans ses eaux, ce qui représente une grande menace pour les écosystèmes et pour l’être humain, a mis en garde un rapport de l’ONG espagnole Ecologistes en Action.

Cette étude sur les déchets marins, notamment les plastiques et les micro-plastiques regroupe les données de 300 publications scientifiques internationales sur la pollution dans les eaux de la Méditerranée.

Selon ce rapport, entre 6,4 et 8 millions de tonnes de déchets sont déversés chaque année dans cette mer, dont 80 pc de plastiques qui résistent très longtemps à la décomposition et se déplacent sur de longues distances.

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Genève, _ Le gouvernement suisse est appelé à diversifier ses sources d’énergie afin d’éviter des pénuries ou des pannes d’électricité à l’avenir, selon une étude présentée ce week-end lors d’une conférence sur l’électricité.

Lors de cet évènement, le ministre de la défense Guy Parmelin a prévenu qu’une panne d’électricité prolongée coûterait à la Suisse entre 2 et 4 milliards de francs par jour, voire 6 milliards compte tenu des conséquences indirectes.

« Un black-out n’est pas une utopie », a affirmé M. Parmelin, notant que des pays comme la Suisse sont « particulièrement vulnérables à des problèmes d’éclairage, de chauffage ou encore d’hygiène ».

Dans un tel scénario, le manque de ressources électriques entraînerait l’arrêt des transports, imposerait le silence aux télécommunications et empêcherait toute transaction financière, a-t-il expliqué.

-. Le massif du Mont-Blanc (près de Genève), troisième site naturel le plus fréquenté au monde avec environ 6 millions de personnes chaque année, devrait faire son entrée sur la liste est candidat au Patrimoine mondial de l’Unesco.

Cependant, selon les experts, l’attractivité du Mont-Blanc se heurte à des problèmes liés notamment à la pollution, mais aussi à la préservation du mode de vie des populations sur place.

Des élus locaux ont indiqué qu’ils travaillent depuis plusieurs années à l’élaboration d’un dossier complet, à même de « répondre aux exigences de cette candidature » en vue d’une procédure de classement.

Dans les Alpes suisses, le site Jungfrau-Aletsch a été déjà inscrit au Patrimoine mondial pour son glacier, le plus long de l’Eurasie, et ses trois sommets.

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