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24 Mar

Bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale

Bruxelles – Le redémarrage du réacteur nucléaire belge Tihange 1 a été reporté au 31 mai, indique Engie Electrabel, vendredi dans un communiqué.  L’engin est à l’arrêt depuis septembre et devait reprendre fin mars, mais l’Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN), qui doit donner son approbation, a demandé des analyses complémentaires.

« Suite aux différents contacts intervenus ces derniers jours avec Bel V, la filiale technique de l’AFCN, et pour répondre à leurs attentes, il a été décidé de procéder à des analyses supplémentaires. Electrabel procèdera également à des travaux de consolidation des sols », explique Electrabel dans un communiqué.

La date de redémarrage est une estimation et est susceptible d’être revue en fonction des informations disponibles, souligne le communiqué.

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Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée de vendredi:.

Paris,_Selon une enquête de l’Observatoire des énergies de la mer, les filières des énergies marines ont généré, 2.086 emplois équivalents temps pleins (ETP).

« Ces emplois sont majoritairement générés par les entreprises prestataires ou fournisseurs de la chaîne de valeur (1.696 ETP), c’est-à-dire regroupant les entreprises qui proposent sur le marché français et à l’export des éoliennes offshore posées et flottantes et des hydroliennes, des sous-ensembles, des pièces et des composants de machines, des prestations d’ingénierie, des services, etc », souligne l’observatoire. Pour l’heure, 233 emplois ont été recensés chez les développeurs exploitants et 157 dans les structures de formation et la R&D.

L’éolien posé, technologie la plus mature, est logiquement le plus créateur d’emplois (57%) aujourd’hui, suivi de l’éolien flottant (18%) et l’hydrolien (14%). Le chiffre d’affaires global généré par ces acteurs s’est élevé en 2016 à 592 millions d’euros, dont 75% à l’export.

.- Le Comité national de la biodiversité (CNB) a été officiellement installé jeudi par la secrétaire d’Etat français Barbara Pompili.

Conçu comme un mini parlement, le CNB dispose de larges prérogatives de conseils et d’analyses, sans que ses avis soient contraignants pour la puissance publique. Il contribue ainsi à la définition des orientations générales et stratégiques pour la biodiversité ainsi qu’à leur contrôle, leur suivi et leur évaluation. Il peut être consulté sur tout sujet relatif à la biodiversité « ou ayant un effet notable sur celle-ci ».

Selon un décret, le Conseil est composé « d’au moins cent vingt membres et d’au plus cent cinquante membres ». Le collège des collectivités territoriales et de leurs groupements comprend à lui seul « trente membres au plus » représentant « au minimum 20% des membres du comité ». Cette composition assure la représentation de chaque département et collectivité d’outre-mer.

Parmi les huit autres collèges figurent des établissements publics nationaux oeuvrant dans le champ de la biodiversité (6% des membres du comité), des organismes socio-professionnels concernés (20%), des propriétaires fonciers (6%), des usagers de la nature (6%), des associations, organismes ou fondations oeuvrant pour la préservation de la biodiversité (20%), des gestionnaires d’espaces naturels (6%), des scientifiques ou représentants d’organismes de recherche (6%) et des personnalités qualifiées (6%). La composition du CNB assure par ailleurs une représentation équilibrée des femmes et des hommes.

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Rome,_ Selon un rapport de la FAO présenté lors du Symposium international sur le carbone organique du sol, qui s’est tenu à Rome du 21 au 23 courant, la gestion des sols pourrait favoriser ou détruire les efforts visant à lutter contre le changement climatique.

Le carbone est séquestré sous la terre après avoir été «fixé» par l’atmosphère via des plantes ou des résidus organiques, puis s’intègre aux sols par le biais de procédés naturels. Le carbone des sols contient des composantes vivantes et mortes et peut inclure du chaume et des matériaux en décomposition datant de plusieurs milliers d’années.

A ceci s’ajoute un vaste réservoir de carbone. Mais lorsque les sols sont perturbés ou dégradés, le carbone séquestré et les autres émissions de gaz à effet de serre résultant de sa décomposition sont relâchés dans l’atmosphère. Cela signifie que les réservoirs de carbone dans les sols de la planète pourraient soit relâcher d’énormes quantités d’émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, soit en séquestrer davantage en fonction des mesures que nous prendrons à l’avenir concernant sa gestion, explique le rapport.

Après avoir rappelé qu’un tiers des sols de la planète sont déjà dégradés, une situation qui a entraîné une énorme baisse des stocks mondiaux de carbone organique du sol et a libéré jusqu’à 100 gigatonnes de carbone dans l’atmosphère, le rapport avertit que des dommages supplémentaires aux stocks de carbone du sol, aura pour effet d’entraver les efforts visant à remédier à la hausse des températures partout dans le monde et à éviter de nouvelles inondations, sécheresses et autres impacts du changement climatique.

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Genève, _ Le gouvernement suisse a lancé cette semaine une campagne de communication autour de sa « stratégie énergétique 2050 », en prévision d’un référendum populaire prévu le 21 mai sur ce projet.

« Nous voulons augmenter l’efficacité énergétique des bâtiments, produire du courant local et plus propre », a indiqué la ministre fédérale de l’environnement et de l’énergie, Doris Leuthard.

Le projet vise à rendre la Suisse moins dépendante de l’étranger, sachant que le pays continue à payer 13 milliards de francs par an pour importer son énergie.

« La stratégie énergétique est notre réponse à ces changements. On va vers un marché avec des installations plus petites et délocalisées », a ajouté la ministre de l’Energie.

Le nouveau chantier énergétique suisse a pour ambition d’assurer une sortie progressive du nucléaire en augmentant la production de l’énergie verte à 11.400 gigawatts d’ici 2035.

-. L’Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence de l’ONU, a prédit dans un rapport la poursuite des phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes, « toujours d’actualité en 2017 ».

Le réchauffement des océans pourrait être encore plus prononcé qu’on ne le croyait, souligne l’OMM dans sa déclaration annuelle sur l’état du climat mondial, à l’occasion de la Journée météorologique mondiale (23 mars).

« Les températures de surface de la mer n’ont jamais été si élevées qu’en 2016. Les concentrations atmosphériques de CO2 continuent de s’accroître, signe clair de l’influence des activités humaines », s’est alarmé le patron de l’organisme onusien, Petteri Taalas.

L’année 2016, a-t-il ajouté, est la plus chaude jamais enregistrée : la hausse de la température par rapport à l’époque préindustrielle atteint 1,1 °C, soit 0,06 °C de plus que le record précédent établi en 2015.

Tous les quatre ou cinq ans avec une intensité variable, El Niño induit une hausse de la température de l’océan Pacifique, ce qui provoque sécheresses et précipitations supérieures à la normale.

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Lisbonne, _Le Portugal vient d’approuver un investissement de 485 millions d’euros dédié au secteur l’eau, avec un financement des fonds européens de 367 millions d’euros, rapporte le magazine Ambiente.

La présidente du comité de pilotage du programme opérationnel pour la durabilité et l’efficacité dans l’utilisation des ressources (POSEUR) de 2014 à 2020, Helena Azevedo, a déclaré jeudi à Torres Vedras, que depuis le lancement des nouveaux programmes communautaires, quelque 766 candidatures ont été présentées pour des projets dans le secteur de l’eau avec un investissement engagé de 558 millions d’euros.

– La vidéosurveillance par des drones, une unité d’intervention rapide et des capteurs de surveillance en temps réel sont, entre autres, les nouvelles mesures de lutte contre la pollution dans le fleuve du Tage, a annoncé jeudi le ministre de l’Environnement.

« Nous sommes en train de tout préparer pour que l’Inspection générale de l’agriculture, de la mer, l’environnement et l’aménagement du territoire dispose d’une unité d’intervention rapide afin d’assurer 24h/24 et 7 jours/7,  une mobilisation rapide à des situations qui, par leur taille, leur nature ou leur complexité, requièrent une action urgente », a expliqué le ministre João Matos Fernandes lors d’une conférence à Abrantes sous le thème « Pollution de l’eau – cas du bassin du Tage ».

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