Bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale

Bruxelles – Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée de samedi :.

Genève, _ L’Association suisse des transports et environnement (ATE) s’est déclarée « déçue par le manque d’audace » du projet de loi sur le CO2, présenté dernièrement au parlement afin de lutter contre les émissions polluantes.

Dans un communiqué, l’ONG estime que le principe du pollueur-payeur « n’est pas assez pris en compte par le projet de loi », appelant à une révision de ce texte.

Elle reproche en effet au gouvernement fédéral d’avoir omis des éléments centraux de l’Accord de Paris, tels que la limitation du réchauffement à bien moins de 2°C, en plus des mesures à adopter en matière d’extension des compensations de CO2. « Sans ces éléments, il ne sera guère possible de parvenir à une stabilisation du réchauffement planétaire », fait observer l’ATE.

En Suisse, rappelle-t-elle, les émissions de gaz à effet de serre par habitant sont bien au-dessus de la moyenne mondiale, alors que le pays essentiellement alpin est particulièrement exposé aux conséquences des changements climatiques.

– Près de 3.000 Suisses décèdent chaque année des suites de la pollution atmosphérique, selon les statistiques de l’Office fédéral suisse de l’environnement (OFEV).

Pourtant en comparaison internationale, la Suisse peut se vanter d’avoir une atmosphère relativement propre « avec une qualité de l’air qui s’est notablement améliorée ces trente dernières années », souligne Denise Felber Dietrich, auteure d’une étude commandée par l’OFEV.

Malgré cela, des micropolluants constituent encore une sérieuse menace pour la santé, en l’occurrence les particules fines, l’ozone et les oxydes d’azote, nés de la combustion de carburants ou de combustibles.

Selon le rapport, près de 40 pc de la population suisse est exposée à des valeurs de particules fines excessives et 7 pc à des valeurs d’oxydes d’azote trop élevées.

Les enfants, les personnes âgées et les malades sont les plus vulnérables, soulignent les auteurs de l’étude, précisant que les fumeurs sont de plus en plus touchés par des réactions inflammatoires et des maladies chroniques.

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Londres, _ La Grande-Bretagne devra fermer d’ici 2020 pas moins de 25 pc de son parc de production d’électricité. Toutes les centrales nucléaires, sauf une, atteignent la fin de leur vie.

De leur côté, presque toutes les centrales thermiques au charbon ou au gaz devront être fermées en raison des normes européennes et internationales sur les émissions nocives.

Un rapport de la mairie de Londres intitulé « Delivering London’s Energy Future » prévient que sans des investissements significatifs dans les infrastructures énergétiques britanniques, le pays fera face à un déficit énergétique à très court terme.

Selon les experts, la demande en électricité du pays va doubler d’ici 2050. C’est donc par un cocktail d’énergies renouvelables, de nucléaire et de production thermique assortie de stockage de carbone dans le sous-sol que la Grande-Bretagne compte s’attaquer à cette inéluctable transition.

– En Angleterre les autoroutes seront bientôt électriques, selon un projet ambitieux dévoilé par la société anglaise Highways England. Cette entreprise affirme avoir développé une technologie de recharge sans fil permettant aux automobilistes de recharger leur voiture électrique pendant qu’elles roulent sur les routes.

Disposer d’une voiture électrique, c’est bien, mais il est encore compliqué de trouver une borne à laquelle recharger sa voiture. La capacité de stockage des voitures électriques est encore insuffisante pour effectuer de longs trajets, un inconvénient certain pour les constructeurs et qui limite le nombre d’utilisateurs de ce type de véhicule.

Mais, la Highways England propose un système qui pourrait être installé sur la route et permettre de recharger les batteries des véhicules électriques par induction.

Les experts britanniques se penchent actuellement sur l’évaluation de cette technologie pour s’assurer de la fiabilité de ce système de recharge sur les routes les plus fréquentées du pays et sur les autoroutes.

-La marque de produits d’entretien et de lessives écologiques Ecover veut récupérer les emballages plastiques dans les océans pour les réutiliser dans la fabrication de ses propres emballages.

Ecover avait en effet franchi un grand pas en 2011 avec la création du PE végétal 100 pc à base d’éthanol de canne à sucre pour emballer ses produits.

Ce plastique biosourcé est 100 pc renouvelable, réutilisable et recyclable. Cependant, cette solution pouvait à long terme faire craindre une surexploitation agricole.

Conscient de ce problème et désirant mieux préserver l’environnement et les ressources naturelles, Ecover a souhaité innover à partir de matériaux déjà utilisés et non recyclés.

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Paris, -La ministre française de l’Environnement Ségolène Royal a signé deux conventions « villes respirables en 5 ans » avec les communautés urbaines d’Arras et de Dunkerque Grand Littoral.

Ces conventions ont été signées dans le cadre de l’appel à projets Villes respirables qui a pour but de faire émerger des « villes-laboratoires » volontaires qui expérimenteront des mesures radicales pour la qualité de l’air afin de faire baisser sensiblement la pollution dans un délai de cinq ans.

Les territoires qui ont signé ces conventions bénéficieront d’un appui financier d’un million d’euros pour favoriser une mise en œuvre rapide de ses actions, précise le ministère dans un communiqué.

-Le dispositif de circulation alternée mis en place en région parisienne pour lutter contre la pollution atmosphérique sera levé dès vendredi minuit en raison d’une légère amélioration de la qualité de l’air, a annoncé la préfecture de police.

« Compte tenu de prévisions plus favorables, et en accord avec la mairie de Paris, la métropole du Grand Paris, le conseil régional, les conseils départementaux d’Ile-de-France et le Stif (syndicat des transports franciliens), le préfet de police a décidé de lever la mesure de circulation alternée à compter de vendredi à minuit », indique la préfecture dans un communiqué.

Madrid,_ Les Espagnols dépensent en moyenne 25 euros par an pour l’achat de produits bio, nettement en dessous des 160 euros de moyenne européenne, selon l’association espagnole Vida sana (Vie saine).

L’Association a plaidé pour davantage d’efforts en matière de promotion de l’agriculture biologique et de certification des produits bio afin d’encourager les consommateurs à les acquérir.

-Les quantités réelles capturées par les pêcheurs au niveau mondial sont supérieures de 50 pc par rapport à celles déclarées dans des données officielles, estime Daniel Pauly, biologiste canadien reconnu comme l’un des plus grands spécialistes au monde des ressources marines.

Cité par l’agence de presse espagnole EFE, le biologiste canadien relève que les chiffres officiels ne prennent pas en considération les quantités pêchées illégalement, les rejets de poisons en mer après avoir été pêchés et la pêche maritime de loisir.

Selon la FAO, 91,6 millions de tonnes de poissons et animaux marins ont été capturés en 2012, un niveau relativement stable depuis 20 ans.

Les quantités réelles capturées par les pêcheurs au niveau mondial sont supérieures de 50 pc par rapport à celles déclarées dans des données officielles, estime Daniel Pauly, biologiste canadien reconnu comme l’un des plus grands spécialistes au monde des ressources marines.

Cité par l’agence de presse espagnole EFE, le biologiste canadien relève que les chiffres officiels ne prennent pas en considération les quantités pêchées illégalement, les rejets de poisons en mer après avoir été pêchés et la pêche maritime de loisir.

Selon la FAO, 91,6 millions de tonnes de poissons et animaux marins ont été capturés en 2012, un niveau relativement stable depuis 20 ans.

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Rome, _ La 155ème session du Conseil de la FAO, au cours de laquelle les membres ont donné leur feu vert pour la création d’un nouveau Département dédié au changement climatique, s’est achevée vendredi, avec notamment l’adoption d’un Cadre stratégique révisé, correspondant pleinement au travail de l’Organisation, en vue de la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

Le nouveau Département pour le changement climatique, la biodiversité, les terres et les eaux, qui sera lancé l’année prochaine, supervisera les efforts de la FAO visant à aider les pays à adapter leurs systèmes alimentaires au changement climatique et à respecter les engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat. Il sera également question de superviser le travail de la FAO lié à la gestion durable des terres et des ressources naturelles, indispensables à la production alimentaire mondiale.

-A l’approche des fêtes de fin d’année, les appels se multiplient en Italie pour offrir des cadeaux utiles, recyclables et respectueux de l’environnement. Mieux que faire du neuf avec du vieux, insistent les défenseurs de l’environnement dans la péninsule.

La tendance est à L’upcycling (recyclage créatif) à l’occasion des fêtes de Noel. Il s’agit là de transformer des déchets en produits de bien meilleure qualité, voire à qui l’on a même ajouté une certaine plus-value. On retrouve de l’upcycling dans les objets du quotidien, les accessoires de mode, les objets de déco et même dans les galeries d’art. Rien ne se perd, tout se récupère.

Upcycling est un terme désignant l’action de récupérer des matériaux ou des produits dont on a plus l’usage afin de les revaloriser. On recycle donc « par le haut », en produisant des objets dont la qualité est supérieure au matériau d’origine.

Selon une étude réalisée sur cette tendance, trois raisons principales poussent les Italiens à opter pour le upcycling à savoir le respect de l’environnement ou durabilité (61 pc), l’originalité des produits obtenus par recyclages (47pc) et la crise économique qui ne permet pas d’acheter des cadeaux coûteux.

Les femmes âgées de 30 à 45 pc sont les plus intéressées par ce type de recyclage avec un taux de 57 pc de la population notamment dans les grandes métropoles telles Milan et Rome.

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Lisbonne,_L’entité chargée de la collecte et du recyclage des piles usagées Ecopilhas vient de lancer la 8ème édition de la campagne nationale de collecte des piles et des batteries, qui se déroulera jusqu’au 31 décembre.

Il s’agit d’une initiative annuelle de solidarité et de mobilisation de la communauté pour la collecte de piles et de batteries usagées, qui depuis 2009 permet à Ecopilhas, d’offrir chaque année à l’Institut portugais d’oncologie (IPO), un appareil médical adapté aux besoins de ce centre hospitalier, selon le magazine Ambiente.

Pour participer et aider l’IPO, il suffit de mettre les piles et les batteries usagées de téléphones mobiles, de montres, de télécommandes, de jouets ou autres dispositifs dans les 20.000 bacs de collecte qui existent à travers tout le Portugal.

Au cours des sept précédentes  éditions de cette campagne, quelque 26,9 millions de piles et batteries ont été recyclés.

–  Le groupe portugais Prio a inauguré récemment à Nazaré le premier poste de collecte des huiles alimentaires usagées, pour un investissement de 3 millions d’euros qui devrait s’achever en 2020 avec l’installation de 850 points de collecte, a-t-il annoncé dans un communiqué.

Avec cet investissement dans la collecte des huiles de cuisson, Prio propose une alternative plus respectueuse de l’environnement, durable et qui incite au recyclage.