Burkina Faso : construction de deux centrales solaires d’une puissance cumulée de 34 MW à Pâ et Kodéni

Dakar – Les sociétés américaines Tetra Tech et Bio Therm vont construire deux centrales solaires d’une puissance cumulée de 34 MW à Pâ et Kodéni, à l’Ouest du Burkina Faso, fait savoir l’Agence de presse africaine (APA News) qui cite le ministère de l’Energie.

Burkina Faso :

— Les sociétés américaines Tetra Tech et Bio Therm vont construire deux centrales solaires d’une puissance cumulée de 34 MW à Pâ et Kodéni, à l’Ouest du Burkina Faso, fait savoir l’Agence de presse africaine (APA News) qui cite le ministère de l’Energie.

Lesdites sociétés ont signé un accord avec le Gouvernement burkinabé, dans le cadre des études de faisabilité pour la construction de ces deux centrales solaires.

Cette étude de faisabilité va durer 8 mois et comprendra une évaluation technique et des évaluations complètes de l’impact environnemental et social des deux sites devant abriter les centrales solaires.

Le projet est subventionné par l’Agence américaine pour le commerce et le développement (USTDA), une première pour l’institution dans le domaine des énergies renouvelables au Burkina Faso, précise la même source.

— Le Conseil des ministres, réuni jeudi à Ouagadougou, a adopté un rapport relatif à la tenue de la 20e édition de la Journée nationale du paysan (JNP) du 11 au 13 mai prochain à Kaya, chef-lieu de la région du Centre-Nord, sous le thème : «La Journée nationale du paysan, 20 ans d’existence: bilan et perspectives».

La Journée nationale du paysan (JNP) est une manifestation annuelle qui se déroule de façon tournante dans les différentes régions du pays. Elle donne l’occasion aux différents acteurs de débattre sur des thèmes liés au développement du monde agricole burkinabè.

La 19e édition de la Journée nationale du paysan s’est tenue du 28 au 30 avril 2016, à Tenkodogo, capitale de la région du Centre-est du Burkina Faso sous le thème ‘’Agriculture et lutte contre le chômage: développer et soutenir l’entrepreneuriat agro-sylvo-pastoral, halieutique et faunique pour l’insertion socioprofessionnelle des jeunes’’.

Sénégal :

— L’ambassadeur de Belgique au Sénégal, Colyn Philippe, et le secrétaire général du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Dogo Seck, ont procédé vendredi à l’inauguration des 4 ouvrages du projet Basins de rétention et de valorisation des forages (BARVAFOR), à Notto Diobass, dans la région de Thiès (ouest).

Le projet BARVAFOR a été cofinancé par l’Etat du Sénégal et la coopération belge, pour un montant de 7,8 milliards de francs CFA.

Il vise le renforcement de la production sylvo-pastorale par l’accès durable à l’eau productive dans les zones rurales de Diourbel, Fatick, Kaffrine, Kaolack et Thiès, a expliqué le diplomate belge.

Les quatre ouvrages répartis le long de la vallée du Diobass, dont 3 ouvrages en semi-filtrants, comme celui de Ndioukhane, ont pour but de recharger la nappe phréatique et le barrage de rétention de Hanène, en vue de retenir les eaux de ruissellement durant la saison des pluies.

Kenya :

— La baisse du niveau des eaux dans les barrages hydroélectriques au Kenya n’engendrera pas de hausse du tarif électrique, a rassuré la compagnie nationale de distribution d’électricité « Kenya Power ».

A la faveur de son mix énergétique optimal, le pays d’Afrique de l’Est est ainsi capable de faire face à une baisse de production de ses centrales hydroélectriques, a déclaré le nouveau directeur exécutif de la compagnie, Ken Tarus, cité par des médias locaux.

« Vous êtes sûrement au courant que nous avons diversifié nos sources de production d’électricité, y incluant la géothermie, le solaire et l’éolien. Nous n’aurons donc probablement pas à effectuer de changement en matière de tarification », a-t-il dit à l’occasion de la prise de ses fonctions.

Le Kenya fait face à une sévère sécheresse qui frappe différentes régions du pays, ce qui aurait certainement un impact sur les ressources en eau au niveau du pays.