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29 Mar

Canada : le gouvernement est déterminé à améliorer la qualité de l’air au pays et à protéger la santé des Canadiens ( ministre)

Washington – La ministre canadienne de l’Environnement et du Changement climatique, Catherine McKenna, a affirmé que le gouvernement est déterminé à améliorer la qualité de l’air au pays et à protéger la santé des Canadiens, soulignant qu’au cours des dernières décennies, le gouvernement d’Ottawa et ceux des provinces et des territoires ont travaillé ensemble pour prendre des mesures qui ont réduit la pollution de l’air causée par les véhicules, les centrales électriques et les industries partout au Canada.

Mme McKenna a indiqué que la réduction des émissions nocives améliore la qualité de l’air au Canada et réduit les problèmes de santé liés à la pollution de l’air, comme l’asthme et les maladies cardiovasculaires.

Il s’agit, selon elle, d’une réussite importante puisque le gouvernement du Canada estime que chaque année au pays, entre 14.000 et 15.000 décès sont attribuables à la pollution de l’air causée par l’activité humaine.

« La réduction de la pollution de l’air a également des retombées positives sur l’économie, car elle permet aux familles et aux entreprises canadiennes de s’éviter des frais de santé et des absences au travail chaque année », a-t-elle expliqué.

La ministre a, en outre, fait savoir que le gouvernement fédéral collabore avec ses partenaires provinciaux et territoriaux pour continuer d’assainir l’air au Canada, ajoutant que dans le cadre de ces efforts, il a été procédé à l’établissement de normes plus strictes sur la qualité de l’air ambiant visant le dioxyde de soufre et le dioxyde d’azote, afin de continuer d’améliorer la qualité de l’air et de protéger l’environnement et la santé des Canadiens.

Elle a aussi annoncé qu’Ottawa a mis en place des exigences qui réduiront la pollution de l’air produite par les industries canadiennes, estimant que tous les Canadiens peuvent contribuer à l’amélioration de la qualité de l’air et de l’environnement grâce aux choix qu’ils font quotidiennement.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord pour la journée du jeudi 29 mars 2018.

Etats-Unis d’Amérique :

Les opinions des Américains sur le réchauffement climatique, comme beaucoup d’autres questions, sont de plus en plus polarisées politiquement, montrent les résultats du dernier sondage annuel de l’institut Gallup, publié mercredi.

Ainsi, 91% des démocrates et 33% des républicains disent s’inquiéter beaucoup ou assez du réchauffement de la planète, mais 67% des républicains ne s’inquiètent que peu ou pas du tout.

Alors que 82% des démocrates pensent que le réchauffement climatique a déjà commencé, seuls 34% des républicains sont d’accord. Au contraire, 57% des républicains pensent que cela n’arrivera pas dans leur vie (25%) ou ne se produira jamais (32%).

Environ sept républicains sur dix (69%) pensent que la gravité du réchauffement climatique est exagérée dans les médias, 15% pensent qu’elle est généralement correcte et 15% disent qu’elle est généralement sous-estimée. Les démocrates, cependant, sont beaucoup plus susceptibles de penser que la gravité du réchauffement climatique est sous-estimée (64%) ou correcte (32%), et seulement 4% disent qu’elle est exagérée.

De même, 86% des démocrates contre 42% des républicains pensent que la plupart des scientifiques croient que le réchauffement climatique est en train de se produire.

Près de neuf démocrates sur dix disent que l’augmentation de la température de la Terre au cours du siècle dernier est due aux activités humaines plus qu’à des changements naturels dans l’environnement. Seulement 35% des républicains sont d’accord, tandis que 63% attribuent les hausses de température aux causes environnementales naturelles.

Quatre républicains sur cinq ne pensent pas que le réchauffement de la planète représentera une menace sérieuse pour eux au cours de leur vie, tandis que deux tiers des démocrates pensent que ce sera le cas.

Le président Donald Trump, qui a qualifié le réchauffement de la planète de « canular », a peut-être contribué à creuser ce fossé en inversant un certain nombre d’actions gouvernementales pour résoudre le problème. Parmi ceux-ci figurent l’annonce du retrait des États-Unis de l’accord climatique de Paris 2015, la suppression du changement climatique de la liste des principales menaces à la sécurité nationale et l’élimination des termes « réchauffement climatique » et « changement climatique » des sites gouvernementaux.

Ce sondage a été mené sous forme d’interviews téléphoniques menées du 1er au 8 mars auprès d’un échantillon aléatoire de 1 041 adultes âgés de 18 ans et plus vivant dans les 50 États américains et dans le district de Columbia.

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