Canada : Les impacts des changements climatiques se font sentir partout dans le monde

Washington – Les impacts des changements climatiques se font sentir partout dans le monde, y compris aux Etats-Unis où l’administration de Donald Trump semble « ignorer ou nier » une évidence, a déploré le Premier ministre québécois, Philippe Couillard.

« On le vit partout dans le monde, même aux Etats-Unis, dont malheureusement la Maison Blanche semble ignorer ou nier la réalité du phénomène », a affirmé M. Couillard à l’ouverture d’un colloque international sur la sécurité alimentaire et la nutrition à l’heure des changements climatiques.

Selon le Premier ministre, « l’attitude actuelle de la Maison Blanche, heureusement, n’empêche pas les progrès qui sont faits parce que M. Trump et son administration, en pratique, ne peuvent rien faire pour empêcher la Californie et les autres Etats d’agir sur les changements climatiques ».

Par ailleurs, M. Couillard a profité de cette occasion pour vanter les mérites du marché du carbone, auquel se sont joints le Québec, l’Ontario et la Californie.

« Avec la Chine qui a l’intention de prendre part au mouvement, c’est jusqu’à 60 pc du PIB mondial qui est en voie d’être couvert par un marché du carbone », a-t-il soutenu.
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Par ailleurs,voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord pour la journée de mercredi 27 septembre:.

Etats-Unis d’Amérique:.

« Une suite qui dérange: le temps de l’action » est le titre d’un documentaire-long métrage de l’ancien vice-président américain et défenseur infatigable de l’environnement Al Gore, qui sort ce mercredi 27 septembre.

Réalisé par Bonni Cohen et Jon Shenk autour d’Al Gore, l’ancien candidat malheureux à la présidence américaine de 2000, et de son combat pour l’environnement, le film évoque le problème du réchauffement climatique.

Al Gore poursuit infatigablement son combat en voyageant autour du monde pour former une armée de défenseurs du climat et exercer son influence sur la politique climatique internationale.

Les caméras le suivent en coulisses, saisissent des moments publics et privés, drôles et émouvants : alors que les enjeux n’ont jamais été aussi importants, il défend l’idée que les périls du changement climatique peuvent être surmontés par l’ingéniosité et la passion des hommes.

« Une suite qui dérange » est un appel efficace à ne pas baisser les bras. Il intervient 10 ans après un premier opus intitulé « Une vérité qui dérange », vainqueur de l’Oscar du meilleur film documentaire.

En 2007, Al Gore a obtenu le prix Nobel de la paix aux côtés du GIEC, le groupe d’experts du climat. Mais entre son premier film qui a profondément marqué les esprits, et aujourd’hui, dix ans ont passés et les catastrophes climatiques se sont succédé.

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Mexique :.

– La Direction de la surveillance de la qualité de l’atmosphère a indiqué que l’index UV est élevé dans la vallée du Mexique, ce qui signifie que le rayonnement est fort, tandis que la qualité de l’air s’améliore régulièrement, avec une valeur maximale d’ozone de 86 points dans le sud-ouest.

Dans son dernier rapport, le ministère de l’Environnement précise que le sud-ouest connaît le niveau le plus élevé de points d’ozone (86), suivi par le sud-est (80), le nord-est (69) et le centre (61), tandis que le nord-ouest présente une bonne qualité de l’air avec moins de 50 unités du contaminant.

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– Le ministère mexicain de l’environnement et du développement du territoire a annoncé sa participation à la réunion annuelle du Groupe de travail des Gouverneurs pour le Climat et les Forêts (GCF) à Balikpapan, en Indonésie.

Dans un communiqué, le ministère a réaffirmé l’engagement du Mexique à mettre en oeuvre les dispositions de la Déclaration de Rio Branco qui engage les membres du groupe de travail du GCF à réduire la déforestation de 80 pc en 2020, à condition que des mécanismes de financement sur résultat puissent être assurés par des fonds gouvernementaux ou le secteur privé.

Les Etats signataires de cette Déclaration ont promis de donner une part importante de ces revenus aux peuples indigènes et aux communautés tributaires des forêts.

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Panama :.

– Le Secrétaire général du Conseil mondial de l’énergie, Christoph Frei, a déclaré que le niveau de diversification du bouquet énergétique au Panama s’est amélioré en atteignant les 60 pc, ajoutant qu’il s’agit d’un indice préliminaire du conseil qui s’apprête à publier avant la fin de l’année en cours le classement de l’Indice du trilemme énergétique mondial.

L’Indice du trilemme énergétique mondial classe la performance énergétique des pays du monde et fournit un cadre permettant de mesurer et de comparer les progrès, en se basant sur trois dimensions principales : la sécurité énergétique, l’équité énergétique et l’environnement durable.

Dans une déclaration au journal panaméen +La Estrella+, M. Frei a précisé que les efforts déployés par le Panama pour renforcer l’intégration régionale sur le plan énergétique et diversifier ses ressources d’énergies renouvelables sont de bons indicateurs des progrès réalisés par ce pays dans son classement selon l’Indice du trilemme énergétique mondial.